dimanche 31 octobre 2010

Fiche présidentielle : Sweet Micky

Le prochain président de la république d’Haïti devra prendre les choses en mains, comme le dit une expression qui définit déjà la non-existence de l’être haïtien et la nécessité de le reconstruire. Michel Martelly l’a bien compris, l’éducation de l’haïtien est dit-il au centre de ses projets politiques. Aux dires des débats qui circulent dans la capitale, l’être haïtien doit faire le saut vers la civilisation.

Mais pour reprendre des opinions émises par certains penseurs du vingtième siècle, la civilisation ne peut en aucun cas être celle de l’étranger et l’attitude locale doit se dégager des traits culturels mondialisés. Nous n’avons pas encore entendu l’un des candidats à la présidence parler du renouveau culturel. Leur priorité est surtout basée sur la libre réussite économique théorisée par notre plus puissant voisin. Mais á cette heure, la Chine entraine les pays d’Afrique dans une énième révolution culturelle préconisé par leur exposition de Shanghai.

Présentement, nous ne cesserons pas de répéter que l’ancienne perle des Antilles a besoin d’un dirigeant intellectuel. Non pas que seule cette partie de la population est capable d’avoir un cœur pour sa patrie, ce qui est totalement faux car Michel Martelly peut avoir le courage et la passion capable de satisfaire notre bleu et rouge. Mais nous ne classons pas monsieur Martelly dans la catégorie des dirigeants qui pensent comme en rêvait Platon simplement parce qu’a ses propres opinions il sera par non expérience du pouvoir équipé de politiciens qui pensent a sa place. Ce qui est non seulement une faiblesse mais aussi pour éviter l’échec de nos anciens gouverneurs sentimentalistes, il est nécessaire de connaitre tous les revers du terrain.

dimanche 17 octobre 2010

Des candidats muets

La première partie muette de cette campagne électorale ramène tout le symbolisme des dernières années. La vitre compacte qui ne laisse passer aucun son entre le peuple et son exécutif. Exécutif qui n’exécute pas, paradoxe de l’adjectif du plus puissant des pouvoirs en Haïti où toute initiative devient son contraire. Souvenons-nous de la campagne électorale muette du président René Préval en 2006 et de sa magnifique victoire en une majorité obtenue depuis le premier tour.

Nous ne voudrions surtout pas que Jude Célestin remporte ainsi, sans parler, car nous pouvons tous être d’accord que le beau-fils du roi soleil a aussi remporté la campagne muette. Ceci est prouvé pour ceux qui ne sont pas sceptiques par la montée vertigineuse dans les sondages de sa cinquième à la deuxième position. Evidemment d’autres astuces ont permis cette réussite car nous savons que l’arsenal qui a permis au dirigeant de Fanmi Lavalas de flécher au pouvoir n’a pas flanché.

D’autres ont tort de penser que le groupe Fanmi Lavalas a certains pouvoirs, l’appareillage qui faisait sa puissance était la facture politique dominante depuis les années mil neuf cent quatre-vingt dix, toute cette mécanique a aboutit entre les mains de René Préval au nom de l’espoir puis de l’unité.

Mais le mutisme a ses limites, nous entrons dans la deuxième phase de la campagne électorale et nous aimerions bien que Jude Célestin réponde au rendez-vous des débats politiques sur TNH, Anvann vote. Les haut parleurs préparent leur lutte hertzienne, nous attendons déjà la fanfare de Michel Martelly qui fera la valeur de son nouveau slogan qui prédit que le bœuf mangera les cinq feuilles. Espérons le.

mercredi 13 octobre 2010

Alexis et les armes du pouvoir

René Préval n’a pas d’homme de confiance si ce n’est son familial candidat à la prochaine présidence. La communauté internationale a misé sur sa réussite des cinq dernières années et de ses cinq précédentes. Le pari n’est pas flou, Préval gagne ou il échoue catégoriquement. Ainsi, le président de la république et ses conseillers déploient le grand arsenal face à une opposition vieille de vingt ans. La solution Aristide est aux commandes depuis que la misère s’est mise nue avec le principe du kidnapping.

Mais on aurait bien voulu que le leader le plus populaire retourne alors qu’il a été déchu à moitié de son mandat. René Préval, disent beaucoup n’a pas d’amis car pour se sauvegarder il renie la confiance de ses appuis, il arrivera même qu’il renie la gravité et ce sera sa chute. Pour rester au pouvoir il efface des plaies ouvertes sans les guérir. Il n’a pas béni Alexis sous la bannière INITE parce qu’il ne voulait pas subir le revers de pouvoir que lui-même a accompli contre Aristide.

Les armes sont dans la rue. Les mercenaires jubilent. Alexis n’a pas la stratégie ni le processus de roulement de farine qui lui permettrait d’avoir le support du sud-africain en 2006. Les votes se déchirent.

lundi 4 octobre 2010

La gloire du Brésil

Il est une fois, une ancienne conquête portugaise, une colonie s'est mise debout contre le profit organisé de la communauté internationale sous l'égide d'un parti des ouvriers à l’ origine d’inspiration Trotskiste. Leur leader, puisque personne d’autre que lui n’a la fierté d’être glorifié de ce nom est placé le personnage le plus influent au monde. Ce n’est ni Barack Obama, ni René Préval. Lula Da Silva est devenu président de cette puissance émergente dans une lutte sociale qui a duré le temps que mettent les plus grands des rêves à aller jusqu’au bout du sien propre dit Léopold Sendar Senghor.

Cela nous rappelle les luttes de François Mitterrand mais dans une optique psychologique différente. L’homme est sorti directement de l’ingrédient non soluble de peuple à rêver de changer l’état de son milieu dans un morceau de favelas. Ce n’est pas le bilan médiocre de Jean Bertrand Aristide. Car l’homme a su et a combattu pour réconcilier sa patrie post-dictature féroce et n’a pas oublié d’investir dans le social tout en assurant une forte dose de croissance économique. Son peuple est transféré de façon exponentielle de la pauvreté à la classe moyenne. Une grande différence entre faim zéro et tolérance zéro. Nous ne savons pas si Dilma Rousseff pourra poursuivre. Mais entretemps avec ses nombreux contingents en Haïti, Lula mérite amplement en ces jours le prix Nobel de la paix.

vendredi 1 octobre 2010

Al Qaida ou le nouveau Vatican?

La tour la plus haute du monde s’est effondrée le 11 septembre 2001 pour marquer peut-être la colère de Dieu contre la vanité des hommes à vouloir atteindre le ciel. A part que cet événement a effectivement fait place à une gigantesque hécatombe, ce n’est qu’une égratignure pour le seul pole de la planète que tous les autres pays ont ressentis parce qu’ils sont désormais liés à la culture américaine.

Le dilemme est symbolique, le christianisme et le bouddhisme ont déjà conclue le pacte de paix avec l’ultralibéralisme, la troisième plus grande religion du monde ne saurait le tolérer. Ainsi couche dans le Moyen-Orient le danger le plus acéré contre l’acceptation de la domination américaine, la seule option pour contrer les élans démocratiques et profitable des états unis d’Amérique.

L’islamisme est une culture solide dont l’expansion des atomes se déroule assez bien même sur les continents dits évolués. Nicolas Sarkozy essaie d’empêcher au nouveau empire du mal de prendre les rennes de la France et à sa troisième année de mandat sa république est sous menace majeure. Quand on pense que les kamikazes ont étincelés à Madrid et à Londres, la Tour Eiffel serait le faite de leur gloire.

Car Al Qaida est une nouvelle forme de puissance religieuse pas plus meurtrière que le Vatican à l’époque de l’insurrection mais qui reste plus faible puisqu’elle n’a non seulement pas d’Etat mais aussi Les USA en position de force mondiale et nucléaire essaient d’étouffer dans l’œuf l’étatisation Iranienne du terrorisme international.

L’empire du mal manque de force parce qu’il est aujourd’hui disloqué. Si les défenseurs de l’idéologie s’alliaient à l’adversaire le plus capable sur le plan militaire qu’est la Chine, une fumeuse guerre aurait lieu. Cependant les chinois jouent de la politique au nom de l’Etat laïque dans lequel cinquante pourcent de la population est athée, ils n’attaqueraient pas l’Amérique au nom de l’islam. L’alliance est seulement possible si les requins deviennent véritablement nuisible sur l’échiquier des territoires.

Le président noir américain semble apaiser toute hystérie en priorisant la guerre des dialogues à celle des corps. Si bien qu’Al Qaida et ses alliés du Proche-Orient sont entrés dans une résistance face à la mondialisation notamment grâce à son commerce de l’opium. La religion dit Marx est l’opium des peuples. Obama butte à gagner en Afghanistan pendant que les têtes de l’hydre naissent sur d’autres territoires.

L’expansionnisme de la culture américaine était par nostalgie presqu’en guerre contre l’islam.