C’est un nom qui n’a pas résonné dans la politique lors des chaudes années. Le nom nous était si inconnu que lors du choix ponctué entre les mains absolues de Préval tel un empereur autoritaire du candidat à la présidence au sein d’INITE, ce n’était pas ce nom qui prévalait mais un autre, résolument passé à l’opposition en quelques semaines. Etant donné que Jude Célestin incarne cette continuité qu’il assume, c'est-à-dire, Préval 3, nous pouvons parler de sa candidature en étalant d’abord ce qu’elle aurait été sans lui.
Les termes à la mode sont président fantoche, candidat marionnette. Nous ne participons pas à ces abaissements verbaux, cependant le pays libre que nous sommes n’en a pas besoin non plus. Nous nous sommes si souvent débarrassé de tyrannies coincées en boucle dans l’éternel retour de la soi disant malédiction haïtienne. Jacques Edouard Alexis laissé évincé du fauteuil ministériel par une majorité parlementaire au service du palais, aurait été électoralement la stratégie la plus sure pour se perpétuer au pouvoir.
Préserver les rennes de la magistrature suprême à la manière d’un prince n’est pas aussi simple car certains humains sont d’essence libre et que Préval redoute qu’Alexis lui fasse le retour de force qu’il a lui même effectué contre Aristide. Dans nos rangs point de traîtres, tant mieux pour les vingt années prochaines censées contrastées avec les dernières au point où la démocratie s’épaissit de lumière.
Se faire suivre au pouvoir à l’aide d’un lien familial est sociologiquement efficace, l’homme de source aime les grandes familles monarchiques, les dynasties glorieuses, interminables. Quand notre président a cherché à conserver son beau-fils à la direction du CNE, ne déduisons pas qu’il ruminait déjà des idées à l’arrière du front, en repassant toutes les hypothèses cela lui a quand même permis d’exploiter une certaine mainmise a partir d’un organisme qui n’appartient à personne.
Jude Célestin encore seulement candidat ce que certains autres parmi la multitude ne soulignent pas assez a pour projet de concrétiser un paysage routier. Plan majeur de son probable futur quinquennat, les routes offrent généralement une belle envergure aux pays, si nous considérons les routes aériennes tortueuses de Santo Domingo embellit par Trujillo symbolisant sa puissance à travers cette porno routière pleine de courbes et de solidité.
Contrairement à notre voisin nous avons reçu certaines plaintes concernant nos asphaltes posés par et pour les fantômes. Les spirituels se comprennent. Le dilemme majeur que nous pose Jude Célestin réside dans son incapacité à sortir du passé. A devenir la solution aux maux des dix années du règne de Préval, à cesser d’être le masque de celui-ci. En tant qu’homme ce ne serait qu’une honte d’être l’ombre d’un autre.
dimanche 14 novembre 2010
lundi 1 novembre 2010
Le Couple Manigat
Cette présidentielle 2010 semble se décider sur le fil fragile d’élections rassemblant les anciennes espérances d’un renouveau. Nous sommes encore dans une jeunesse démocratique qui ne fleurit pas parce que le peuple haïtien ne se l’est pas encore approprié. Notre peuple s’était habitué á une élite forte chargé de prendre des décisions trop obscures pour elles car après les premiers combats elle s’est déshabitué, mise a part du choix volontaire.
Depuis vingt ans, un passé historique assez proche mais très pénible dans la politique réel, la majorité absolue de la population s’était rassemblé au chevet d’un messie, les ouvrant la porte á une passion jamais égalé depuis l’indépendance. Mais ce messie a ne nous voilons pas la face déjà échoué, pas parce qu’il ne possède pas un potentiel électoral toujours assez fort mais surtout parce qu’il n’a pas su préserver le pouvoir en sa faveur et que son dauphin chef de l’ile depuis 2006 l’a laissé en situation d’exil dépressif.
Présentement, pour que notre ile entre dans une époque de constante stabilité, nous avons non seulement besoin d’un génie politique surpassant les autres mais aussi d’un candidat capable de faire l’union des différents secteurs pesant dans la balance de la cite haïtienne propre et ceci est déjà prouvé, sort des règles sociologiques et faciles des civilisations nordistes. C’est dans cette exacte tension que Mirlande Manigat risque pour la première fois sa candidature à la présidence.
A sa base comme dans toute démocratie qui se respecte un parti politique et une plateforme assez réputé misant sur sa réussite. L’obstacle à peine surmontable et irrationnel que la masse populaire ferait en faveur du couple Manigat serait de l’élire sans qu’ils aient un parti politique véritablement populaire, qu’aux élections de 2006 ils n’ont eu qu’un seul sénateur et un député élu. Une réussite pareille est rare.
Néanmoins, le surplus d’acrobaties exercé en faveur du statu quo par nous savons qui décline. Le candidat du palais national déconstruit ne fait pas monter la fièvre des espérances de huit millions d’hommes accroupissant dans la crasse depuis quarante six ans et discutant par teledyol du futur car les medias sans électricité et sans richesses ont une force de frappe très mince ici. Mirlande Manigat est issue d’une génération qui n’a pas su se partager les suites de Duvalier alors qu’un vide s’exposait en pleine période de populisme mondialisé.
Jean Bertrand Aristide en a su profiter et continue malgré son départ de nourrir un espoir latent. Leslie Manigat a touché le pouvoir durant six mois. L’armée détruite plus tard par Aristide l’a renversé pour audace démesurée. Simplement parce que pour s’asseoir sur le fauteuil, il est nécessaire d’adoucir les mentalités des uns et des autres en vue d’une union pacifique prochaine. Aujourd’hui sans armée la brèche est ouverte a qui dont la famille Manigat désire étaler un certain autoritarisme nostalgique.
Concrètement, Mirlande Manigat possède les voix de l’élite intellectuelle oubliée, du peuple éclairé visant á travers elle, le seul adversaire mure contre le passé, d’une jeunesse imprégné par les images développées chantées par d’autres pays contrastant tel blanc et noir avec le passe récent, de la diaspora support économique le plus fort et le plus moraliste si nous nous appuyons sur les opportunités extrêmes qu’ont eu ses fils au nom de Wyclef Jean et David Siméus, les voix des granmoun se souvenant des temps de paix.
Elle possède aussi les voix de Leslie Manigat qui n’est sur ce terrain qu’un bonus. Nous parlons d’un ancien président, second aux élections de 2006, figure de proue connue et déjà digéré par une majorité. Sa femme n’a pas encore connue d’échec électoral. Rappelons-nous que le couple Manigat avait réussi aux dernières élections sans grand déploiement musical contrairement aux efforts même tranquilles de cette année.
En face d’eux, des produits marketing inconnus et ignorants d’un style qui n’a jamais été gobé nulle part depuis la naissance de la démocratie. Nous avons de fortes chances que le 28 Novembre se passe malgré les menaces dans une atmosphère de prospérités démocratique si les communautés internationales mettent même par profit leurs racines dans notre terre tremblante pour s’assurer d’élections crédibles. Nous ne sommes pas génocidaires.
Depuis vingt ans, un passé historique assez proche mais très pénible dans la politique réel, la majorité absolue de la population s’était rassemblé au chevet d’un messie, les ouvrant la porte á une passion jamais égalé depuis l’indépendance. Mais ce messie a ne nous voilons pas la face déjà échoué, pas parce qu’il ne possède pas un potentiel électoral toujours assez fort mais surtout parce qu’il n’a pas su préserver le pouvoir en sa faveur et que son dauphin chef de l’ile depuis 2006 l’a laissé en situation d’exil dépressif.
Présentement, pour que notre ile entre dans une époque de constante stabilité, nous avons non seulement besoin d’un génie politique surpassant les autres mais aussi d’un candidat capable de faire l’union des différents secteurs pesant dans la balance de la cite haïtienne propre et ceci est déjà prouvé, sort des règles sociologiques et faciles des civilisations nordistes. C’est dans cette exacte tension que Mirlande Manigat risque pour la première fois sa candidature à la présidence.
A sa base comme dans toute démocratie qui se respecte un parti politique et une plateforme assez réputé misant sur sa réussite. L’obstacle à peine surmontable et irrationnel que la masse populaire ferait en faveur du couple Manigat serait de l’élire sans qu’ils aient un parti politique véritablement populaire, qu’aux élections de 2006 ils n’ont eu qu’un seul sénateur et un député élu. Une réussite pareille est rare.
Néanmoins, le surplus d’acrobaties exercé en faveur du statu quo par nous savons qui décline. Le candidat du palais national déconstruit ne fait pas monter la fièvre des espérances de huit millions d’hommes accroupissant dans la crasse depuis quarante six ans et discutant par teledyol du futur car les medias sans électricité et sans richesses ont une force de frappe très mince ici. Mirlande Manigat est issue d’une génération qui n’a pas su se partager les suites de Duvalier alors qu’un vide s’exposait en pleine période de populisme mondialisé.
Jean Bertrand Aristide en a su profiter et continue malgré son départ de nourrir un espoir latent. Leslie Manigat a touché le pouvoir durant six mois. L’armée détruite plus tard par Aristide l’a renversé pour audace démesurée. Simplement parce que pour s’asseoir sur le fauteuil, il est nécessaire d’adoucir les mentalités des uns et des autres en vue d’une union pacifique prochaine. Aujourd’hui sans armée la brèche est ouverte a qui dont la famille Manigat désire étaler un certain autoritarisme nostalgique.
Concrètement, Mirlande Manigat possède les voix de l’élite intellectuelle oubliée, du peuple éclairé visant á travers elle, le seul adversaire mure contre le passé, d’une jeunesse imprégné par les images développées chantées par d’autres pays contrastant tel blanc et noir avec le passe récent, de la diaspora support économique le plus fort et le plus moraliste si nous nous appuyons sur les opportunités extrêmes qu’ont eu ses fils au nom de Wyclef Jean et David Siméus, les voix des granmoun se souvenant des temps de paix.
Elle possède aussi les voix de Leslie Manigat qui n’est sur ce terrain qu’un bonus. Nous parlons d’un ancien président, second aux élections de 2006, figure de proue connue et déjà digéré par une majorité. Sa femme n’a pas encore connue d’échec électoral. Rappelons-nous que le couple Manigat avait réussi aux dernières élections sans grand déploiement musical contrairement aux efforts même tranquilles de cette année.
En face d’eux, des produits marketing inconnus et ignorants d’un style qui n’a jamais été gobé nulle part depuis la naissance de la démocratie. Nous avons de fortes chances que le 28 Novembre se passe malgré les menaces dans une atmosphère de prospérités démocratique si les communautés internationales mettent même par profit leurs racines dans notre terre tremblante pour s’assurer d’élections crédibles. Nous ne sommes pas génocidaires.
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