vendredi 3 décembre 2010

Des élections frauduleuses

Du latin fraudis, le président Préval semble s’être instruit de la profonde signification, étymologiquement fraude est ruse, encore une fois ce président remplit le rôle du plus populaire des héros haïtiens usant d’une ruse pour tromper le peuple mis en position d’eternel bouki. Son intelligence fait défaut quand une bonne partie de ce peuple éclairé ne se laisse pas dupé en contrecarrant les agents d’INITE bourrant les urnes, du flagrant délit.

Au même jour, nous sentons qu’une réaction chaude gagne les rues. Certains opposants du pouvoir ont dormi la veille au Karibe Convention Center, affaire de poindre au jour, à midi plus exactement un document bruyant élevant dans la rue une rythmique habituelle coincé en boucle depuis 2004 dans le faire voire, le m’as-tu vu, le battre corps de l’opposition.

Sortir de ces marches théoriques sans vrais résultats, doit remuer sous la houppe d’un leadership éclairé soutenue, mais fort, la jeunesse ne serait pas gênante. Aux premières loges s’est assit sur la vitre d’une camionnette, Michel Martelly, ancien chanteur célèbre et animateur de foules sans pareil. Face à la ruse de Préval, nous n’avons pas besoin d’animation mais d’intelligence. Nous avons remarqué que Michel Martelly a pu réduire au silence la majorité des politiciens habituels.

L’homme jusqu'à la texture de ses slogans carnavalesques est attiré par le coté artistique de la politique. Les douze apôtres ont produit au Karibe une demande d’annulation impulsive des élections qui entrera dans l’histoire en tant qu’échec faible malgré les minimes ripostes du nectar des candidats, au futur ils pourront être garant d’avoir pratiqué de la morale politique.

Nous n’appuyons sur aucune face de stratégie politique le retrait des deux traitres à qui a été promis d’accéder au deuxième tour. Surtout que rester au sein de la promesse des douze aurait permit à Haïti de participer pour la première fois à un jeu politique propre, et que ces dits candidats n’auraient pas bénéficié de la mauvaise réclame dont ils sont sujets actuellement.

Une chose est sure, la communauté internationale manigance avec le conseil électoral provisoire la possibilité d’un deuxième tour propulsant notre pays vers leur reflet démocratique. Ce ne serait pas un mauvais pas si nous voulons quitter le provisoire. Un deuxième tour contenant le candidat du pouvoir serait dangereux, personne ne le souhaite. Concédons à la proposition étrangère, sereinement élisons sérieux, compétence et patriotisme, enfin remarquons les pas de Dessalines.

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