jeudi 6 mai 2010

La mort d'Ulysse.

Ulysse n’est pas en règle avec la mer!

Selon les mots de Roody Edme, dans son billet sur la nouvelle utopie de l’Europe, La Grèce serait aujourd’hui dans un bateau piégé au sommet de l’iceberg comme le dit le vice-président de la banque centrale chinoise. C'est-à-dire qu’Ulysse sur le chemin du retour doit coopérer avec l’Europe pour ne pas périr parce qu’ils ont oublié leur source.

L’Europe a oublié ce qui fait de lui ce modèle d’unité exemplaire qui lui a permis de surmonter plus facilement de nombreux défis dont la grande crise économique de 2008. Si la Grèce meurt, elle emportera dans son sillon toute l’organisation rêvée d’un monde ou l’ordre des coéquipiers puisse exister.

Imaginons un échec de la relance grec de façon immédiate et que la péninsule ibérique soit plongé dans cette même mer des crises de l’ultralibéralisme qui ravagent le monde dit-on de façon cyclique. Si l’Espagne et le Portugal suivent la Grèce sous la mer, la balance de l’Europe sera dévissé sous le poids trop lourd de dettes publiques plongeant le continent des riches dans un malaise qui suggérait une annulation claire de l’utopie européenne.

Pourquoi pensons-nous à une utopie ? S’il est vrai que l’idée d’une équipe économique infaillible n’est plus d’actualité. L’idée d’une Europe ou chacun réussirait ensemble en dépassant les deux pôles qui s’imposent est réalisable. Demain, l’Espagne ne compte pas céder à la pression des vents de l’histoire. L’Europe ne doit pas avoir l’attitude aveugle du chêne ou de la grenouille et éviter un orgeuille ou un égoïsme excessif qui amènerait à l’éclatement d’une entité dont le monde a besoin. Pour cela, il faut qu’Angela Merkel se préoccupe de changer la façon de voir de son peuple.

Le tourisme grec est au contraire de l’apogée. Papandreou fait place à de grandes difficultés internes, le peuple grec refuse d’être cynique. Ils doivent à la fois redevenir crédibles et résister à un plan d’austérité imposé par les plus responsables. La crise grec ne facilitera pas l’entré de la Turquie. La nouvelle Grèce doit laver la honte d’avoir été un passager clandestin.

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