mercredi 28 avril 2010

La loi "Accolade"

Tout cela était prévu. A spéculer sur les troupes surnuméraires qui ont débarqués dans les restaurants de Port-au-Prince. La cuisine des chefs d’états étrangers visitant de façon ritournelle les tentes faites de draps et de morceaux de pacotille nous préparait silencieusement cette recette.

Cette loi est comme l’accolade d’un renard prenant soin de toucher la poche arrière de sa prochaine victime pour savoir quel package s’obtient avec la tendresse d’une bourse pleine d’haïtiens.

Nous n’étions pas dupes. Nous avons vu un drapeau plein d’étoiles érigé sur notre aéroport international qui sera bientôt privé. Nous avions su que les prochaines élections se feraient par le filtre de trucages non nationaux. Mais ceci seront à la vu de tous, ils ne seront pas une simple affaire de chiffre à la manière haïtienne mais affaire de politique visible, de prochain président populaire voté par on ne sait qui encore et qui passera le premier tour sans question de respecter une loi.

L’haïtien n’est pas dupe. D’où les manifestations prochainement magistrales qui se propagent tel un cancer dans les différentes provinces d’un pays qui n’a pas souffert du séisme dans sa totalité.

Ce qui est sur, c’est que nous ne voterons plus l’espoir mais la désillusion concrète du pays de la négritude mise sous tutelle officieuse depuis Duvalier. Tout était déjà planifié depuis le numéro 1. Il ne reste qu’à penser à une gouvernance aux antipodes de Sténio Vincent. Préval n’est pas immortel.

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