dimanche 23 mai 2010

La sottise de Préval

Ces jours-ci, les dialogues autour des tables politiques à la radio ou dans les salons, dialogues souvent si abstraits qu'ils sont interdits aux peuples. Ces dialogues acclament haut et fort l'intelligence du président de la république comparé par effet de mode à Ti Malice personnage le plus "intelligent" des contes haïtiens dans lesquels il a de nombreuses fois profité de la naïveté et l'arriération trop prononcée d’un Bouki mis pour synonyme du peuple.

Le peuple haïtien n’est pas une canaille, Voltaire s’est si souvent trompé dans notre cas que ce peuple qui dit-on devrait peut-être avoir laissé successivement les français, les américains, les dictateurs démocratiquement élus, ce peuple refuse la stabilité. Ce peuple qui en faite cherche des solutions que les tutelles étrangères et la soi-disant élite haïtienne ne lui offre pas regarde encore le soleil malgré un tremblement de terre qui n’a pas su secoué leur hargne ancestral contre ceux qui les entretiennent dans la misère. Hélas ! Nous ne sommes pas encore libérés et Préval se veut le roi soleil.

La partie rouge de notre drapeau que certains intellectuels et présidents noiristes plus récemment anti-Gnbistes ont pris le temps de découdre pour approfondir une haine intérieur laissant place aux vautours libéralistes d’installer des Made In Haïti sans droits de douanes et les présidents qu’ils nous ont choisis qui font une erreur, une tache dans cette histoire haïtienne encore grandiose qui verra émergé un Patrice Lumumba haïtien qui ne sera pas assassiné.

L’union doit être concrète entre les différentes entités d’un peuple dans des conflits d’intérêts séculaires. L’une de ces deux parties agit effectivement comme des blancs et se laisse encore aliéné par une culture étrangère qui les laisse dans un semi-suicide silencieux. L’unité n’est pas une utopie avec un leader qui viendrait au moment des élections de novembre d’un poids si lourd qu’elles ne sauraient être frauduleuses. Qu’il soit une femme ou un membre de la chambre, il doit simplement être plus malin que les fausses malices.

Ne les parlez pas d’un plan Marshall, ou d’un programme de reconstruction par des industries étrangères, nous en avons beaucoup souffert, ce n’est pas d’aujourd’hui que nous recevons des fortes sommes de la communauté internationale, nous sommes sous aide depuis l’occupation. Avec un état fantôme nous ne bénéficierons que de corrupteurs. L’haïtien est trop habitue à la révolte, ils ne pourront pas… Il faut que quelque chose change ici a dit Jean Paul II.

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