mercredi 29 décembre 2010

L'affaire Patrice Dumont

Je ne commencerai pas cette page au même niveau acerbe du crayon de Zola quand il s’insurgeait contre l’iniquité publique en présentant à la une d’un journal les sept grandes lettres du J’ACCUSE inoubliable à avoir marqué la France d’un débat antisémite avant bien même qu’elle collabore aux environs de la seconde guerre mondiale. Certains textes influencent les mentalités, du moins celles avisées à ne pas recommencer des actes d’inintelligence historique qui font naitre un chaos entre les mains mêmes de ses initiateurs et les propulsent éhonté hors de l’histoire, nous parlons de fin de règne.

Cependant ce genre de procès peuvent être aussi stimulés par d’habiles artisans, des mains gantés qui suppriment discrètement les éléments nocifs pour eux, capables de les rendre victimes de maladies cholériques. Oui, cette tentative de procès fabriqué ressemble à un lynchage d’ignorants. Et porte par malheur une marque haïtienne. Nous sommes même gras de la fortune que ce nouveau roman-feuilleton n’ait pas bruyamment résonnée à l’extérieur, elle si féru de scoops haïtiens. Mais j’oublie qui fait la presse.

L’accusé participe ou mettons le à l’imparfait à ce journalisme influencé comme toutes les institutions directement par le président de la république René Préval, contre qui paradoxalement personne n’a bonne gueule. Les vingt dernières années ont bercé Haïti dans un relent d’anarchisme qui a permis à la presse de s’émanciper de manière telle que les journalistes ont commencé à débattre jusqu'à s’ébattre publiquement dans un tribunal et bruire à travers les organes des médias auquel ils appartiennent une lutte verbale tenant à l’écart le peuple de source idéalisant plus que jamais sur une clarification des sujets.

Qui est censé nous informer des vérités contre toute corruption gouvernementale ?

Sur l’arène se tiennent apparemment altiers, vertèbres solides d’abord l’accusé, chroniqueur sportif très populaire impliquant ses premiers pas dans la politique publique en tant que porte-parole de la campagne présidentielle de Mirlande Manigat. Contre lui l’accusation aussi spectaculaire de conniver conditionnellement à bruler le local de la radio télévision nationale d’Haïti, il préparerait cette réunion trois jours avant le probable désastre dans les locaux du RDNP, accusé en plus d’avoir projeté des roches sur les murs en béton de cette dite radio de l’Etat lors des jours tumultueux de la crise électorale.

Contre lui aucune preuve tangible à l’appui, aucun des actes prescrits n’a été commis disons le puisque ce jour où les photographies fusaient de nulle part nous n’avons à aucun endroit aperçu Patrice Dumont exécutant l’acte. Néanmoins pour que l’affaire soit rigidement tissé au gout d’un roman d’Agatha Christie ou Exbrayat nous devons garder en permanence tous les acteurs en état de suspicion.

Mis à part Patrice Dumont, un autre acteur nodal, le directeur de la RTNH, a défendu sa position dans les radios. Il n’a pas porté plainte. En tant que directeur exécutif, ainsi défenseur des propriétés qu’il dirige, il a tenu fréquemment des réunions avec la police pour réfléchir comment ils empêcheront à un employé de l’administration publique de mettre feu à un local d’Etat ce qui justifie la prise en main du dossier par le commissaire du gouvernement. Le motif de cette insubordination romantique en un sens, serait un acte spectaculaire contre les autorités comme cela a été fait lors des joutes par les partisans de Michel Martelly contre les locaux de la DGI et de la douane des cayes incendiés.

Quand le débat atteint le summum des élucubrations, une tentative de lumière nous éclaircit le front. Personne ne serait coupable, le procès est conjugué au conditionnel présent, un temps qui correspond à tous bouts à la situation actuelle de notre pays ou toute vérité est son contraire. L’accusé est libéré du parquet sujet à une poursuite en suspens de la part du gouvernement, libérer de commettre les agissements craints d’où l’absurdité de la mise en demeure.

Tous les acteurs doivent par honnêteté si ce n’est pas de la politique, féliciter le chroniqueur sportif d’être débarquer dans le tribunal avec une cargaison d’avocats, des sénateurs élus, un parti politique et la potentielle future présidente. Et une argumentation forgé dans une articulation syllabique dont nous a fait la bonne surprise cet homme qui proclame haut et fort : « Je n’ai pas de rendez-vous avec la souillure ! »

Certaines comparaisons anachroniques ont réjouit mon oreille d’auditeur attentif, les affaires Calas, Baudelaire et Dreyfus qui avaient signalons le l’avantage d’accusateurs détenant au moins l’autorité étatique pleine et entière à la belle manière de Poutine emprisonnant récemment dans une obscurité voulue un grand PDG d’entreprise.

Mais ce procès si c’est une manigance politique contre le parti le plus populaire d’après les résultats électoraux, manigance que Mirlande Manigat ne semble pas encore affirmer, cela a été un jeu stratégiquement à somme nulle, comme l’a conceptualisé l’éditorialiste Roody Edmé à l’égal des déboires des dernières années.

Dans la parade de ces joutes médiatiques, la référence suprême a été citée, le procès de Kafka. Dans notre cas K est sur la piste d’être vainqueur. En tant qu’analyste des situations fragiles, j’envoie un coup du coin de l’œil au président de la république pour lui conseiller en tant qu’humble citoyen qu’il est venu le moment de placer les cartes de la franchise, affaire d’éviter l’exil de quiconque, la déconfiture en Gbagbo d’un pays confrère.

vendredi 3 décembre 2010

Des élections frauduleuses

Du latin fraudis, le président Préval semble s’être instruit de la profonde signification, étymologiquement fraude est ruse, encore une fois ce président remplit le rôle du plus populaire des héros haïtiens usant d’une ruse pour tromper le peuple mis en position d’eternel bouki. Son intelligence fait défaut quand une bonne partie de ce peuple éclairé ne se laisse pas dupé en contrecarrant les agents d’INITE bourrant les urnes, du flagrant délit.

Au même jour, nous sentons qu’une réaction chaude gagne les rues. Certains opposants du pouvoir ont dormi la veille au Karibe Convention Center, affaire de poindre au jour, à midi plus exactement un document bruyant élevant dans la rue une rythmique habituelle coincé en boucle depuis 2004 dans le faire voire, le m’as-tu vu, le battre corps de l’opposition.

Sortir de ces marches théoriques sans vrais résultats, doit remuer sous la houppe d’un leadership éclairé soutenue, mais fort, la jeunesse ne serait pas gênante. Aux premières loges s’est assit sur la vitre d’une camionnette, Michel Martelly, ancien chanteur célèbre et animateur de foules sans pareil. Face à la ruse de Préval, nous n’avons pas besoin d’animation mais d’intelligence. Nous avons remarqué que Michel Martelly a pu réduire au silence la majorité des politiciens habituels.

L’homme jusqu'à la texture de ses slogans carnavalesques est attiré par le coté artistique de la politique. Les douze apôtres ont produit au Karibe une demande d’annulation impulsive des élections qui entrera dans l’histoire en tant qu’échec faible malgré les minimes ripostes du nectar des candidats, au futur ils pourront être garant d’avoir pratiqué de la morale politique.

Nous n’appuyons sur aucune face de stratégie politique le retrait des deux traitres à qui a été promis d’accéder au deuxième tour. Surtout que rester au sein de la promesse des douze aurait permit à Haïti de participer pour la première fois à un jeu politique propre, et que ces dits candidats n’auraient pas bénéficié de la mauvaise réclame dont ils sont sujets actuellement.

Une chose est sure, la communauté internationale manigance avec le conseil électoral provisoire la possibilité d’un deuxième tour propulsant notre pays vers leur reflet démocratique. Ce ne serait pas un mauvais pas si nous voulons quitter le provisoire. Un deuxième tour contenant le candidat du pouvoir serait dangereux, personne ne le souhaite. Concédons à la proposition étrangère, sereinement élisons sérieux, compétence et patriotisme, enfin remarquons les pas de Dessalines.

dimanche 14 novembre 2010

Jude Célestin

C’est un nom qui n’a pas résonné dans la politique lors des chaudes années. Le nom nous était si inconnu que lors du choix ponctué entre les mains absolues de Préval tel un empereur autoritaire du candidat à la présidence au sein d’INITE, ce n’était pas ce nom qui prévalait mais un autre, résolument passé à l’opposition en quelques semaines. Etant donné que Jude Célestin incarne cette continuité qu’il assume, c'est-à-dire, Préval 3, nous pouvons parler de sa candidature en étalant d’abord ce qu’elle aurait été sans lui.

Les termes à la mode sont président fantoche, candidat marionnette. Nous ne participons pas à ces abaissements verbaux, cependant le pays libre que nous sommes n’en a pas besoin non plus. Nous nous sommes si souvent débarrassé de tyrannies coincées en boucle dans l’éternel retour de la soi disant malédiction haïtienne. Jacques Edouard Alexis laissé évincé du fauteuil ministériel par une majorité parlementaire au service du palais, aurait été électoralement la stratégie la plus sure pour se perpétuer au pouvoir.

Préserver les rennes de la magistrature suprême à la manière d’un prince n’est pas aussi simple car certains humains sont d’essence libre et que Préval redoute qu’Alexis lui fasse le retour de force qu’il a lui même effectué contre Aristide. Dans nos rangs point de traîtres, tant mieux pour les vingt années prochaines censées contrastées avec les dernières au point où la démocratie s’épaissit de lumière.

Se faire suivre au pouvoir à l’aide d’un lien familial est sociologiquement efficace, l’homme de source aime les grandes familles monarchiques, les dynasties glorieuses, interminables. Quand notre président a cherché à conserver son beau-fils à la direction du CNE, ne déduisons pas qu’il ruminait déjà des idées à l’arrière du front, en repassant toutes les hypothèses cela lui a quand même permis d’exploiter une certaine mainmise a partir d’un organisme qui n’appartient à personne.

Jude Célestin encore seulement candidat ce que certains autres parmi la multitude ne soulignent pas assez a pour projet de concrétiser un paysage routier. Plan majeur de son probable futur quinquennat, les routes offrent généralement une belle envergure aux pays, si nous considérons les routes aériennes tortueuses de Santo Domingo embellit par Trujillo symbolisant sa puissance à travers cette porno routière pleine de courbes et de solidité.

Contrairement à notre voisin nous avons reçu certaines plaintes concernant nos asphaltes posés par et pour les fantômes. Les spirituels se comprennent. Le dilemme majeur que nous pose Jude Célestin réside dans son incapacité à sortir du passé. A devenir la solution aux maux des dix années du règne de Préval, à cesser d’être le masque de celui-ci. En tant qu’homme ce ne serait qu’une honte d’être l’ombre d’un autre.

lundi 1 novembre 2010

Le Couple Manigat

Cette présidentielle 2010 semble se décider sur le fil fragile d’élections rassemblant les anciennes espérances d’un renouveau. Nous sommes encore dans une jeunesse démocratique qui ne fleurit pas parce que le peuple haïtien ne se l’est pas encore approprié. Notre peuple s’était habitué á une élite forte chargé de prendre des décisions trop obscures pour elles car après les premiers combats elle s’est déshabitué, mise a part du choix volontaire.

Depuis vingt ans, un passé historique assez proche mais très pénible dans la politique réel, la majorité absolue de la population s’était rassemblé au chevet d’un messie, les ouvrant la porte á une passion jamais égalé depuis l’indépendance. Mais ce messie a ne nous voilons pas la face déjà échoué, pas parce qu’il ne possède pas un potentiel électoral toujours assez fort mais surtout parce qu’il n’a pas su préserver le pouvoir en sa faveur et que son dauphin chef de l’ile depuis 2006 l’a laissé en situation d’exil dépressif.

Présentement, pour que notre ile entre dans une époque de constante stabilité, nous avons non seulement besoin d’un génie politique surpassant les autres mais aussi d’un candidat capable de faire l’union des différents secteurs pesant dans la balance de la cite haïtienne propre et ceci est déjà prouvé, sort des règles sociologiques et faciles des civilisations nordistes. C’est dans cette exacte tension que Mirlande Manigat risque pour la première fois sa candidature à la présidence.

A sa base comme dans toute démocratie qui se respecte un parti politique et une plateforme assez réputé misant sur sa réussite. L’obstacle à peine surmontable et irrationnel que la masse populaire ferait en faveur du couple Manigat serait de l’élire sans qu’ils aient un parti politique véritablement populaire, qu’aux élections de 2006 ils n’ont eu qu’un seul sénateur et un député élu. Une réussite pareille est rare.

Néanmoins, le surplus d’acrobaties exercé en faveur du statu quo par nous savons qui décline. Le candidat du palais national déconstruit ne fait pas monter la fièvre des espérances de huit millions d’hommes accroupissant dans la crasse depuis quarante six ans et discutant par teledyol du futur car les medias sans électricité et sans richesses ont une force de frappe très mince ici. Mirlande Manigat est issue d’une génération qui n’a pas su se partager les suites de Duvalier alors qu’un vide s’exposait en pleine période de populisme mondialisé.

Jean Bertrand Aristide en a su profiter et continue malgré son départ de nourrir un espoir latent. Leslie Manigat a touché le pouvoir durant six mois. L’armée détruite plus tard par Aristide l’a renversé pour audace démesurée. Simplement parce que pour s’asseoir sur le fauteuil, il est nécessaire d’adoucir les mentalités des uns et des autres en vue d’une union pacifique prochaine. Aujourd’hui sans armée la brèche est ouverte a qui dont la famille Manigat désire étaler un certain autoritarisme nostalgique.

Concrètement, Mirlande Manigat possède les voix de l’élite intellectuelle oubliée, du peuple éclairé visant á travers elle, le seul adversaire mure contre le passé, d’une jeunesse imprégné par les images développées chantées par d’autres pays contrastant tel blanc et noir avec le passe récent, de la diaspora support économique le plus fort et le plus moraliste si nous nous appuyons sur les opportunités extrêmes qu’ont eu ses fils au nom de Wyclef Jean et David Siméus, les voix des granmoun se souvenant des temps de paix.

Elle possède aussi les voix de Leslie Manigat qui n’est sur ce terrain qu’un bonus. Nous parlons d’un ancien président, second aux élections de 2006, figure de proue connue et déjà digéré par une majorité. Sa femme n’a pas encore connue d’échec électoral. Rappelons-nous que le couple Manigat avait réussi aux dernières élections sans grand déploiement musical contrairement aux efforts même tranquilles de cette année.

En face d’eux, des produits marketing inconnus et ignorants d’un style qui n’a jamais été gobé nulle part depuis la naissance de la démocratie. Nous avons de fortes chances que le 28 Novembre se passe malgré les menaces dans une atmosphère de prospérités démocratique si les communautés internationales mettent même par profit leurs racines dans notre terre tremblante pour s’assurer d’élections crédibles. Nous ne sommes pas génocidaires.

dimanche 31 octobre 2010

Fiche présidentielle : Sweet Micky

Le prochain président de la république d’Haïti devra prendre les choses en mains, comme le dit une expression qui définit déjà la non-existence de l’être haïtien et la nécessité de le reconstruire. Michel Martelly l’a bien compris, l’éducation de l’haïtien est dit-il au centre de ses projets politiques. Aux dires des débats qui circulent dans la capitale, l’être haïtien doit faire le saut vers la civilisation.

Mais pour reprendre des opinions émises par certains penseurs du vingtième siècle, la civilisation ne peut en aucun cas être celle de l’étranger et l’attitude locale doit se dégager des traits culturels mondialisés. Nous n’avons pas encore entendu l’un des candidats à la présidence parler du renouveau culturel. Leur priorité est surtout basée sur la libre réussite économique théorisée par notre plus puissant voisin. Mais á cette heure, la Chine entraine les pays d’Afrique dans une énième révolution culturelle préconisé par leur exposition de Shanghai.

Présentement, nous ne cesserons pas de répéter que l’ancienne perle des Antilles a besoin d’un dirigeant intellectuel. Non pas que seule cette partie de la population est capable d’avoir un cœur pour sa patrie, ce qui est totalement faux car Michel Martelly peut avoir le courage et la passion capable de satisfaire notre bleu et rouge. Mais nous ne classons pas monsieur Martelly dans la catégorie des dirigeants qui pensent comme en rêvait Platon simplement parce qu’a ses propres opinions il sera par non expérience du pouvoir équipé de politiciens qui pensent a sa place. Ce qui est non seulement une faiblesse mais aussi pour éviter l’échec de nos anciens gouverneurs sentimentalistes, il est nécessaire de connaitre tous les revers du terrain.

dimanche 17 octobre 2010

Des candidats muets

La première partie muette de cette campagne électorale ramène tout le symbolisme des dernières années. La vitre compacte qui ne laisse passer aucun son entre le peuple et son exécutif. Exécutif qui n’exécute pas, paradoxe de l’adjectif du plus puissant des pouvoirs en Haïti où toute initiative devient son contraire. Souvenons-nous de la campagne électorale muette du président René Préval en 2006 et de sa magnifique victoire en une majorité obtenue depuis le premier tour.

Nous ne voudrions surtout pas que Jude Célestin remporte ainsi, sans parler, car nous pouvons tous être d’accord que le beau-fils du roi soleil a aussi remporté la campagne muette. Ceci est prouvé pour ceux qui ne sont pas sceptiques par la montée vertigineuse dans les sondages de sa cinquième à la deuxième position. Evidemment d’autres astuces ont permis cette réussite car nous savons que l’arsenal qui a permis au dirigeant de Fanmi Lavalas de flécher au pouvoir n’a pas flanché.

D’autres ont tort de penser que le groupe Fanmi Lavalas a certains pouvoirs, l’appareillage qui faisait sa puissance était la facture politique dominante depuis les années mil neuf cent quatre-vingt dix, toute cette mécanique a aboutit entre les mains de René Préval au nom de l’espoir puis de l’unité.

Mais le mutisme a ses limites, nous entrons dans la deuxième phase de la campagne électorale et nous aimerions bien que Jude Célestin réponde au rendez-vous des débats politiques sur TNH, Anvann vote. Les haut parleurs préparent leur lutte hertzienne, nous attendons déjà la fanfare de Michel Martelly qui fera la valeur de son nouveau slogan qui prédit que le bœuf mangera les cinq feuilles. Espérons le.

mercredi 13 octobre 2010

Alexis et les armes du pouvoir

René Préval n’a pas d’homme de confiance si ce n’est son familial candidat à la prochaine présidence. La communauté internationale a misé sur sa réussite des cinq dernières années et de ses cinq précédentes. Le pari n’est pas flou, Préval gagne ou il échoue catégoriquement. Ainsi, le président de la république et ses conseillers déploient le grand arsenal face à une opposition vieille de vingt ans. La solution Aristide est aux commandes depuis que la misère s’est mise nue avec le principe du kidnapping.

Mais on aurait bien voulu que le leader le plus populaire retourne alors qu’il a été déchu à moitié de son mandat. René Préval, disent beaucoup n’a pas d’amis car pour se sauvegarder il renie la confiance de ses appuis, il arrivera même qu’il renie la gravité et ce sera sa chute. Pour rester au pouvoir il efface des plaies ouvertes sans les guérir. Il n’a pas béni Alexis sous la bannière INITE parce qu’il ne voulait pas subir le revers de pouvoir que lui-même a accompli contre Aristide.

Les armes sont dans la rue. Les mercenaires jubilent. Alexis n’a pas la stratégie ni le processus de roulement de farine qui lui permettrait d’avoir le support du sud-africain en 2006. Les votes se déchirent.

lundi 4 octobre 2010

La gloire du Brésil

Il est une fois, une ancienne conquête portugaise, une colonie s'est mise debout contre le profit organisé de la communauté internationale sous l'égide d'un parti des ouvriers à l’ origine d’inspiration Trotskiste. Leur leader, puisque personne d’autre que lui n’a la fierté d’être glorifié de ce nom est placé le personnage le plus influent au monde. Ce n’est ni Barack Obama, ni René Préval. Lula Da Silva est devenu président de cette puissance émergente dans une lutte sociale qui a duré le temps que mettent les plus grands des rêves à aller jusqu’au bout du sien propre dit Léopold Sendar Senghor.

Cela nous rappelle les luttes de François Mitterrand mais dans une optique psychologique différente. L’homme est sorti directement de l’ingrédient non soluble de peuple à rêver de changer l’état de son milieu dans un morceau de favelas. Ce n’est pas le bilan médiocre de Jean Bertrand Aristide. Car l’homme a su et a combattu pour réconcilier sa patrie post-dictature féroce et n’a pas oublié d’investir dans le social tout en assurant une forte dose de croissance économique. Son peuple est transféré de façon exponentielle de la pauvreté à la classe moyenne. Une grande différence entre faim zéro et tolérance zéro. Nous ne savons pas si Dilma Rousseff pourra poursuivre. Mais entretemps avec ses nombreux contingents en Haïti, Lula mérite amplement en ces jours le prix Nobel de la paix.

vendredi 1 octobre 2010

Al Qaida ou le nouveau Vatican?

La tour la plus haute du monde s’est effondrée le 11 septembre 2001 pour marquer peut-être la colère de Dieu contre la vanité des hommes à vouloir atteindre le ciel. A part que cet événement a effectivement fait place à une gigantesque hécatombe, ce n’est qu’une égratignure pour le seul pole de la planète que tous les autres pays ont ressentis parce qu’ils sont désormais liés à la culture américaine.

Le dilemme est symbolique, le christianisme et le bouddhisme ont déjà conclue le pacte de paix avec l’ultralibéralisme, la troisième plus grande religion du monde ne saurait le tolérer. Ainsi couche dans le Moyen-Orient le danger le plus acéré contre l’acceptation de la domination américaine, la seule option pour contrer les élans démocratiques et profitable des états unis d’Amérique.

L’islamisme est une culture solide dont l’expansion des atomes se déroule assez bien même sur les continents dits évolués. Nicolas Sarkozy essaie d’empêcher au nouveau empire du mal de prendre les rennes de la France et à sa troisième année de mandat sa république est sous menace majeure. Quand on pense que les kamikazes ont étincelés à Madrid et à Londres, la Tour Eiffel serait le faite de leur gloire.

Car Al Qaida est une nouvelle forme de puissance religieuse pas plus meurtrière que le Vatican à l’époque de l’insurrection mais qui reste plus faible puisqu’elle n’a non seulement pas d’Etat mais aussi Les USA en position de force mondiale et nucléaire essaient d’étouffer dans l’œuf l’étatisation Iranienne du terrorisme international.

L’empire du mal manque de force parce qu’il est aujourd’hui disloqué. Si les défenseurs de l’idéologie s’alliaient à l’adversaire le plus capable sur le plan militaire qu’est la Chine, une fumeuse guerre aurait lieu. Cependant les chinois jouent de la politique au nom de l’Etat laïque dans lequel cinquante pourcent de la population est athée, ils n’attaqueraient pas l’Amérique au nom de l’islam. L’alliance est seulement possible si les requins deviennent véritablement nuisible sur l’échiquier des territoires.

Le président noir américain semble apaiser toute hystérie en priorisant la guerre des dialogues à celle des corps. Si bien qu’Al Qaida et ses alliés du Proche-Orient sont entrés dans une résistance face à la mondialisation notamment grâce à son commerce de l’opium. La religion dit Marx est l’opium des peuples. Obama butte à gagner en Afghanistan pendant que les têtes de l’hydre naissent sur d’autres territoires.

L’expansionnisme de la culture américaine était par nostalgie presqu’en guerre contre l’islam.

dimanche 26 septembre 2010

Haiti : crise de super héros

Beaucoup d’entre nous avons des modèles. Bien que se limiter à un exemple n’offre pas toutes les capacités pour s’affranchir et lutter dans cette jungle individuelle qu’est la vie d’aujourd’hui. Nous avons l’exemple sans égal de Victor Hugo laissant paraitre sur ses cahiers d’écoliers, je serai Chateaubriand ou rien. Avoir un modèle mythique le plus souvent peut signifier pour nous atteindre un infini qu’on ne trouve pas dans le commun des mortels.

C’est ainsi qu’à l’aube de la seconde guerre mondiale des dessinateurs américains sont venus avec le concept des comics pour porter les GI à une force supérieure et patriotique. Superman aux couleurs du drapeau étoilé est devenu la force qui leur manque, leur identité imaginaire. Il a été nécessaire de séparer la vie du héros dans le peuple et hors de la société.

Il est remarquable que toutes les grandes civilisations qui perdurent aient leurs mythes, leurs personnalités puissantes et invincibles. Depuis la Grèce antique, Hercule symbolise la force culturelle à l’avantage des dieux et du pouvoir. La culture parlait en bien de ceux qui dirigent. Depuis le siècle du romantisme cette rupture cause des dégâts littéraires. Non qu’elle est néfaste mais elle ne frappe pas toujours au bon moment et a l’endroit propice.

A l’occasion des élections cruciales pour l’Haïti post-séisme, une question cruciale serait quel candidat peut renouer avec nos mythes de l’indépendance. Rares sont les pays qui possèdent des histoires aussi magiques bien ancrées dans le réel, certains exploits tel celui de Capois Lamort, Claire Heureuse et Toussaint Louverture, homme de preuve historique. Mais la limite de nos légendes est qu’elles se renferment dans le cadre de la lutte contre l’occupation.

Sauver notre pays de son propre désastre intérieur n’a depuis longtemps pas été la priorité de nos leaders. Nous avons grand besoin de Zorro défenseur des opprimés pour nous hausser avec l’aide des révolutionnaires à un niveau de croissance ou une culture qui favorise plutôt que critique les ambitions gouvernementales. Les contes qui murissent dans la mémoire de ses habitants depuis un temps assez ancien comblent l’imaginaire et les rêves des masses, leur inconscient. Manuel a été une initiative trop paysanne et Ti Malice trop individuel, nous avons besoin d’héros nationaux à fin joviale.

mardi 21 septembre 2010

le meilleur joueur du monde

Pour qu’un joueur de football soit sans peine acclamé par des foules diverses, il faut qu’il ait un jeu de spectacle. Le meilleur joueur du monde ne saurait être un papier-collé sur les murs de diverses chambres pour ses attraits physiques. Mais quelles doivent être les qualités qui nous permettent de placer un joueur à ce rang ?

Annuellement le ballon d’or de France 3 aujourd’hui Co-organisé avec la Fifa récompense un joueur de football qui s’est particulièrement illustré en coupe du monde et en ligue des champions de façon épique souvent jusqu’aux finales. Le joueur le plus amasseur de foule est le plus souvent celui qui a des dribbles en trop entre ses talons. Pour cette qualité spéciale deux argentins se sont les plus illustrés ces dernières années.
Lionel Messi crée en Barcelone une atmosphère explosive et passe aveuglement le ballon entre les jambes et les yeux de ses adversaires sans qu’ils aient le temps de discerner les éclatements atomiques qui se jouent dans l’esprit de ses fans. Mais on peut douter que cela suffit à le déclarer meilleur parmi les grands.

Contre lui, on place souvent comme dans un cadre mythique un autre dribbleur qui fait ses hauts et ses bas dans l’autre grande ville de l’Espagne. Dans une compétition entre clubs qui posséderaient les deux meilleurs promus au ballon d’or. En plus du dribble, le portugais réserve une frappe absolue sur coup de pieds arrêtés qui le ramènent aux joueurs totaux qui ont de leur temps fait l’unanimité tels que Zidane, Platini, Johann Cruyf.

Mais aussi Ronaldinho non encore retraité qui est entré dans une pause léthargique depuis qu’il s’est congédié par trop de fiesta barcelonaise. Espérons que d’autres ne le suivent pas. Mais l’homme n’aurait pas pu perdre magiquement son potentiel sous l’emprise de diables sortant peut-être du film iconique de Michael Jordan. Ces jours-ci il travaille à reprendre ses qualités dans le clan des vieux loups du Milan AC.

Pour élire un meilleur joueur, il est plus probable qu’il soit prouvé d’après les actions à nul pareil de Diego Forlan durant cette coupe du monde 2010 qui permettent à un joueur pluripotentiel de porter sur son dos tout une équipe et de l’amener jusqu’aux os du championnat. Zidane l’a prouvé en 2006, Ce que Ronaldo peine à clairement l'effectuer pour son pays, Maradona l’a fait, Ronaldinho aurait pu le faire s’il n’avait pas d’autres grands joueurs sur lesquels aurait pu reposer autant que lui cette réussite par le succès infini du Brésil. Messi le fait avec Barcelone ou plutôt ses coéquipiers le mettent sur le podium, mais ne pas réussir dans une deuxième équipe ne peut pas contribuer à lui donner des étoiles.

mercredi 15 septembre 2010

US OPEN 2010

Tolstoï serait assez satisfait de ce tournoi de tennis qui a célébré les rois et reines de la cour dans un festival d’expressions romantiques mises en spectacle par les joueurs même de Tennis. Et la Black Queen Venus Williams portait des robes de feu d’artifice jusqu’au jour où elle s’est fait battre. Les couronnes se sont déposées sur les têtes d’une belge et d’un espagnol redessinant cette Europe riche. Tolstoï serait surtout ravi de ses russes qui ont marqué le terrain de leur marque depuis l’éblouissante Anna Kournikova et surtout du boost de Boris Eltsine faisant de ce sport son appui politique favori.

Le championnat féminin a débuté sur la touche de cris perçant l’air à chaque tir, elles ont de leurs bras musclés affronté les vents qui devenaient de plus en plus fort sous l’action du cyclone Earl se dirigeant vers la Caroline du Nord. Venus Williams favorite à chaque tournoi qu’elle participe a fait mater la balle d'une vitesse qui ne dépasse pas celle de sa sœur mais encore plus agile. Le tournoi s’est ainsi déroulé dans la crainte de la vénus noire qui avec sa sœur pèsent aux dires trop sur les tournois féminins de tennis mais ils en ont non seulement élevé le niveau, on ne peut que les aimer par leur modestie et le show de beauté exposé par Serena dans le rang des spectateurs. Mais Kim Clijsters épargnée des rumeurs séparatistes de son pays n’en a pas eu peur, elle l’a cassé d’un jeu de doyenne face à doyenne du tennis. En finale une russe s’est faite encore aplatir trop agrippée dans l’espace des usées du tennis ; ces jeunes russes n’arrivent pas encore à s’imposer.

Du coté mâle, la modestie est ce qu’il a fallu à Rafael Nadal pour s’acharner contre qui que soit ses adversaires et remporter pour la première fois l’US OPEN. US OPEN 2010 a été durant ce mois à la tête de tous les domaines de recherches. Nous avons assisté aussi à l’hippique Djokovic qui a galopé les marches de ce tournoi à la recherche de l’ancienne puissance yougoslave d’une Serbie qui perd avec regret le Kosovo. Il a été innommablement impressionné d’avoir battu le plus grand tennisman par l’art du jeu Roger Federer. Mais arrivé au bout de sa course, Nadal l’a broyé de désirs.

De ce sport célébré par la combativité de ses hommes autant que ses femmes nous attendons les jeux mixtes.

dimanche 12 septembre 2010

Nicolas Sarkozy est un trou du cul

Passé quelques jours la recherche de la connotation péjorative trou du cul sur Google nous donnait comme premier résultat la page Facebook officielle du président français qui serait l’incarnation jovial de l’orifice le moins réputé des hommes. Ceci n’est pas étonnant compte tenu le climat de bile galvanisé par la gauche française. Car l’image de leur président est terni et se trouvent la puissance de le traiter de n’importe quelle ignominie ce qui fait pensé au Bush, homme de droite imparfait haï huit ans durant par sa population.

A l’approche des élections présidentielles de 2012, les français se demandent comment battre celui qui à préparé depuis longtemps politiquement sa présidence, qui pourra tuer le lion ? Ils sont a la recherche des leaders tel que Dominique Strauss Kahn avant qu’il parle ou faut mieux qu’il ne parle jamais car La France après Pétain n’a choisi que des leaders très charismatiques. Martine Aubry a réussi à consolider la gauche pour la lutte mais ce n’est pas aussi simple La France est en quête de force d’identité consolide, le débat lance par l’Elysée sur l’identité national n’était pas anodin, la France baigne malgré tout dans un climat contre les immigres car ils sont a la recherche d’une force d’antan. Et dans tout pays faible les immigrés sont les coupables et les décapités souvenons nous d’Hitler !

C’est ainsi que dans les élections pré-Sarkozy, Le Pen est passé au deuxième tour puisque le vote français se joue sur l’international comme pour toute nation déchue de leur ancien empire et la gauche n’a aucun discours sur l’Afghanistan qui pourrait leur donner par le retrait un avantage croustillant a l’égal du gouvernement hollandais. Le million des français qui sont descendues dans la rue contre la retraite ne sont que le fruit d’une culture française contre les pouvoirs qui pèsent trop lourd, mais Napoléon a été élu contre Lamartine. C’est ainsi que dans l’international, l’image extérieur, l’intérêt des français est primordial si l’équipe du sport le plus suivi en France perd fréquemment en résulte une perte d’estime en leur propre nation mais avec Laurent Blanc l’espoir renait ce qui est tres bénéfique pour Sarkozy.

Nous avons remarqué après la victoire de la France face à la Bosnie et les manifestations anti-retraites une hausse de 3% pour le trou du cul très significative dans une décroissance interminable depuis le début de son mandat. Il ne connaitra pas le sort de Gordon Brown. Le fait de passer des reformes malgré les cris en veux tu en voilà d’une minorité de français ne fait que crédibiliser le pouvoir !

Sarkozy a cassé les bases de ses opposant depuis sa montée, si ce n’était pas la fougue de Martine Aubry il serait aujourd’hui sans opposants réels. La culture est le dernier maillon qu’il lui reste à conquérir avec ses ministres socialistes (Mitterrand et Kouchner) pour que les français chantent les petits papiers en sa faveur. Et se sera pour son prochain mandat le sacre d’un machiavélique démocratique !

mardi 7 septembre 2010

L'enfant de Sable

Reste t-il un peu de poussière pour consolider l’homme incompréhensible. L’œuvre de Tahar Ben Jelloun veut écrouler les châteaux de sable à travers une tache dans laquelle peu osent s’exécuter. Ses œuvres sont les premiers pas d’une littérature vingt-et-unième siècle. Sans manifeste littéraire, il faudra que l’individualisme des scribes actuels changent de discours
.
La séparation entre pays du sud et pays du nord est finie. La recherche de sujets ne peut continuer aujourd’hui dans des revendications inabouties. L’intime moderne doit être traité de façon à ne pas représenter une voix ou une camera déjà connue, à faire des livres un refuge pour des opinions qu’on a peur d’avoué. Elle doit non seulement être anti-marketing, antipopuliste mais aussi l’écrivain redevenir citoyen.

L’Homme Tahar Ben Jelloun s’impose dans ses idées et fait de la romance en exposant au lecteur non des opinions mais des certitudes. La situation d’une fille née dans un monde musulman qu’on a transformé en homme car le monde ne s’est pas encore faite conscience qu’il a dans ses intestins des femmes devenues hommes ou mariées à des femmes qui étouffent.

Comme l’a dit Tahar Ben Jelloun : « Il ne s’agit pas de tolérer l’homosexualisme ! »

vendredi 3 septembre 2010

Mort dans un sac de voyage

Encore un espion mort dans les environs de Londres, ironiquement placé dans un sac de voyage à destination d’un autre monde ni noir ni blanc mais mystérieusement correct. L’agent dont nous parlons s’appelle Gareth Williams et ses voisins n’en connaissent cure. Nous savons qu’il a été cycliste et qu’il fréquentait sans en parler à ses parents un club sadomasochiste homosexuel. Le mystère saigne d’avantage après que sa deuxième autopsie n’ait proposé rien de concret.

C’était un citoyen tout à fait normal, solitaire certes. Et espion de surcroit. Ian Fleming se serait réjoui de ce roman policier à plein incrusté dans la réalité. Nous nous souvenons avoir traité sur ce blogue d’un espion russe mort au nord de l’Angleterre et qu’ils en avaient déduit une schizophrénie sans limite. Et pourtant ils l’avaient laissé paitre parmi les vivants.

Les enquêteurs n’ont pas n’importe quel pain sur la planche. Contrairement aux autres cette histoire est suivie en masse par la presse anglaise mais malheureusement pas internationale. Après la découverte de son corps, des détectives américains ont été les premiers sur place soupçonnant de prime abord les terroristes islamistes ou ce n’est peut-être qu’une revanche russe. L’agent du MI6 surveillait à partir de son appartement les communications téléphoniques de milliers de suspects étrangers à la grande Bretagne pour le compte des États-Unis aussi, de l’espionnage moderne.

Autre hypothèse, il serait mort de ses fréquentations « roses » mais pourquoi l’auraient-ils placé dans un sac de voyage ?

vendredi 27 août 2010

Toréro, en garde...

Ce n'est qu'un petit pas pour l'homme mais un grand pas pour l'humanité encore plus grands que les premiers pas de l'homme sur une planète mystérieuse. Au nom de l'humanité le parlement catalan a sonné le glas de ceux qui le mérite. Les toreros en tant que concept ont été éliminés de la surface d'un département de l'Espagne.

Il est évident que pour qu’un fait aussi magique soit exécuté il a fallu dans la gorge de ces parlementaires l’arrière-gout du séparatisme car la politique à son prix et qu’une cause aussi supérieure aux intérêts de l’homme a besoin d’être renforcé par certains intérêts stratégiques. Pour que la fin des gladiateurs soit prononcée il a fallu que le spectacle sportif sanglant ne soit plus une priorité pour le peuple.

Mais la fête continue depuis des siècles dans les arènes, des milliers de visiteurs migrants des divers horizons du monde pour venir assister à l’écoulement du sang tel des vampires assoiffés de mort. Mais il arrive parfois comme dans l’ouverture de l’opéra Carmen que le torero connait la défaite, ou que comme l’autre jour le taureau s’immisce dans l’arène à la recherche de liberté.

Toreador songe bien, oui songe en combattant que plein d’yeux noirs te regardent. Qu’on parle comme on veut d’histoire de séparatisme, il n’y aurait eu aucun vote de ce genre si ce n’était les manifestations fréquentes et nombreuses des végétariens unis contre la tuerie d’animaux possédant un cœur. Continuez…

Continuez pour qu’à travers toute l’Espagne l’amour qui attend le torero à la sorti du combat soit de bonne augure. Continuez d’élargir l’une des plus grandes causes du vingt et unième siècle qui a déjà remporté les victoires à Canaries et à Barcelone. Bientôt les toréadors seront comme les gladiateurs, les acteurs d’une culture célébré dans la mémoire, au passé.

dimanche 22 août 2010

Non à la fin du monde!

Piedra de sol est le poème du moment. Personne mieux qu’Octavio Paz natif du Mexique et écrivain du labyrinthe de la solitude ne connait son calendrier. Le calendrier Maya mis en avant par les disciples de la New Age et qui prédirait une fin du monde pour décembre 2012. Tout coïncide et il devient de plus en plus difficile pour un non scientifique de démonter cette théorie. Il est vrai que certains organismes comme la NASA nous cache, nous commun des mortels beaucoup d’information extra-polaires et extra-terrestres que nous voudrions connaitre pour enfin englober le monde qui nous entoure.

Mais il ne faut pas donner au secret plus de pouvoir qu’il en est car il est un pouvoir que nous expérimentons tous plus visible chez l’homme, l’imagination. Et le secret nourrit le noyau de nos rêves les plus fous par soif de connaissances spirituelles. Certes, nous découvrons ainsi des vérités qu’on nous cachait depuis des siècles, l’exil intérieur permet que n’importe quel homme à n’importe quel endroit s’immisce dans les dossiers les plus cadenassés de nos dirigeants.

Le calendrier Maya ne prédit pas la fin du monde mais la fin de ce cycle et la pénétration dans un autre peut-être plus beau. Tous ce que certains pseudo-scientifiques prédisent pour ce mois de décembre 2012 sont déjà arrivées sauf la surchauffe du noyau de la terre même décrit dans le film parfaitement hollywoodien, que les adeptes de sciences ne prouvent ni réfutent.

En tous cas, quelque soit ce qu’il arrive ne devenez pas adeptes de la propagande et n’obéissez pas au suicide collectif conseillé par des faux prophètes qui ont déjà produits leur propre catastrophes gigantesques au cours de cette histoire planétaire.

Disons, pierre de soleil, relation terre-soleil pour une fin du monde prédit d’avance dans un magnifique poème d’un surréaliste descendant des mayas auquel nous allons résister

un saule de cristal, un peuplier d'eau sombre,
un haut jet d'eau que le vent arque,
un arbre bien planté mais dansant,
un cheminement de rivière qui s'incurve,
avance, recule, fait un détour
et arrive toujours…

tandis que le temps ferme son éventail
et qu'il n'y a rien derrière ses images
l'instant s'abîme et surnage,
entouré de mort, menacé
par la nuit et son lugubre bâillement,
menacé par le brouhaha
de la mort vivace et masquée
l'instant s'abîme et se pénètre,
comme un poing qui se serre, comme un fruit
qui mûrit vers l'intérieur de lui-même
et lui-même se boit et se répand
l'instant translucide se ferme
et mûrit vers l'intérieur, pousse en racines,
croit à l'intérieur de moi, m'occupe entièrement,
son feuillage délirant m'expulse,
mes pensées seulement sont ses oiseaux,
son mercure circule par mes veines,
arbre mental, fruits saveur de temps,


ô vie à vivre et déjà vécue,
temps qui revient en une marée
et se retire sans tourner le visage,
ce qui s'est passé n'est pas mais commence à être
et silencieusement se jette
en un autre instant qui s'évanouit:


face au soir de salpêtre et de pierre
armée de couteaux invisibles
d'une rouge écriture indéchiffrable
tu écris sur ma peau et ces plaies
comme un vêtement de flammes me recouvrent,
je brûle sans me consumer, je cherche l'eau
et dans tes yeux il n'y a pas d'eau, ils sont de pierre,
et tes seins, ton ventre, tes hanches
sont de pierre, ta bouche a un goût de poussière,
ta bouche a un goût de temps empoisonné,
ton corps a un goût de puits condamné,
passage de miroirs que répètent
les yeux de l'assoiffé, passage
qui revient toujours à son point de départ,
et tu me conduis, aveugle, par la main
à travers ces galeries obstinées
jusqu'au centre du cercle et tu surgis
comme un éclat qui se fige en hache,
comme une lumière écorchée, fascinante
comme l'échafaud du condamné,
flexible comme le fouet et svelte
comme l'arme soeur de la lune,
et tes paroles tranchantes creusent
ma poitrine et me dépeuplent et me vident,
un à un, tu arraches mes souvenirs,
j'ai oublié mon nom, mes amis
grondent parmi les porcs ou pourrissent
mangés par le soleil dans un fossé.

Et ce sont des poètes à avoir gravé l’Apocalypse.

mercredi 18 août 2010

le style de Louis Philipe Dalembert

C’est de la pure littérature, l’écriture de Louis Philippe Dalembert frise la perfection. Sorti de la Sorbonne l’haïtien s’est imprégné jusqu’au goulot de la manière d’écrire à l’européenne sans oublier ses racines et les a ainsi entortillées jusqu'à donner ce résultat sans cohérence, fait exprès par l’auteur. Mais certains se plaignent justement de l’absence de ligne directrice à travers ses romans, d’autres le considère comme une bouchée d’oxygène hors du spiralisme de nos grands écrivains. En arrière-plan de ses œuvres traversant le monde car vagabond de son être, il transmet toutes ses aventures à l’écrit et creuse dans sa mémoire pour atteindre le nectar de son enfance, l’errance haïtienne. Et justement ce qui manque à l’écriture de Louis Philippe Dalembert est l’accès à l’adulte, avec un soin que Boileau théorisait dans son Art Poétique, maintes fois sur le métier le romancier devrait se mettre a l’ouvrage comme Flaubert ou d’autres….son œuvre serait plus propre sans toutes ces onomatopées et histoires puériles qui remplissent les pages pour le temps gaspillé du lecteur. Du crayon du bon Dieu qui n’a pas de gomme à l’autre face de la mer, on sent que l’auteur murit, Qu’il prenne plus de quelques mois à l’ouvrage et enlève près de trois cent pages non nécessaires. Ainsi son style méritera enfin d’être un classique de la villa Médicis.

mardi 10 août 2010

Qui?

Qui sera le prochain président d’Haïti? Environ une trentaine de candidats prétendent à prendre les rennes de la terre montagneuse sur laquelle s’est maintes fois passé l’impensable. Nous sommes au rendez-vous d’un choix crucial. Qui prendra le risque d’enfoncer sa main sous la pierre déchu de cette nation construite pour autre que ses propres habitants. Qui saura laver de la corruption un réseau d’haïtiens déçu par des valeurs qui ne servent à rien parmi ceux qui cherchent à se dégager, à nager pour sortir de la misère de laquelle ne mâchons pas nos mots il est impossible de réussir sainement si on n’est pas dans une lutte contre ceux qui sont censés nous servir.

Cela fait deux cent ans que nous n’avons pas de leader à avoir pu pomper de manière sincère le cœur de cette patrie. Wyclef Jean est un phénomène qui certes va au contraire de ces déjà-vus que nous ne supportons plus. Et c’est là le problème, l’effet Obama a véritablement ouvert la porte du monde au 21e siècle. Et n’importe qui pense pouvoir sortir de l’inconnu et faire régner le changement sans avoir été comme Obama diplômé et connaisseur fin des affaires politiques.

Pour guérir et déboucher les artères de la première république noire, il faut résoudre la principale entrave qui est nous le savons tous, le vol et le profit à peine voilés orchestrés par ceux qui sont au pouvoir. Par là nous n’accusons pas forcément le président de la république mais ceux qui sont apparemment placés sous son autorité. Transparency International nous place comme le troisième pays le plus corrompu de la planète.

Cette tache s’est avérée impossible depuis plus de deux cents ans parce que des noms placés très hauts empêchent à qui veut effectuer un geste ensoleillé en faveur d’un espace aéré et vide occupé par beaucoup moins de mouches et de poussières. Wyclef Joannel Jean au pouvoir si généreux et honnête soit-il fera face au bout de deux ans a des révoltes et des manifestations comme l’ont fait face tous les présidents précédents sauf Préval et sera renversé par ceux qui n’ont pas su profiter de son mandat présidentiel à court terme.

Ce n’est pas un constat tragique, Wyclef Jean n’a pas les capacités primaires d’unir les différents hommes et femmes en partant de votre voisin qui dénonce son absence de connaissance du domaine dans lequel il se plonge. Ce qui est avoué par l’artiste lui-même, les divergences entre le jeune et l’adulte qui dénonce son absence de sagesse et plus tard au moment du vote entre la conscience et l’inconscience du citoyen se demandant s’il a confiance de projeter sa destiné et celle de sa famille entre les mains de Wyclef Jean.

Or pour donner des branchies à cette terre, lui donner le potentiel de vivre sous l’eau sans effleurer la chute d’Atlantide, il nous faut obligatoirement un leader a l’égal de la reine Victoria d’Angleterre vivante au dix-neuvième siècle, d’un Ronald Reagan ou d’un Barack Obama permettant aux Etats-Unis d’être au 21e siècle en tête du palmarès mondial. D’un Toussaint Louverture, d’un Dessalines, pourquoi pas ?

C’est que l’image du pays est primordiale : ceci a été prouvé lors de la campagne présidentielle américaine de 2008 et nous en avons souffert depuis le séisme. Pito nou lèd nou la est un dicton caduc. Aucun leader habitué à l’adjectif politique n’inspire notre choix. Jacques Edouard Alexis était à deux doigts de son sacre si Préval ne l’avait pas lâché dans le bourbier et commettre ainsi sa propre erreur fatale, étant un ancien responsable de deniers publics se décharge lui qui devient le premier à proposer dans son plan un programme anti-corruption car il sait comme tous les anciens ministres qu’il n’y a rien sans cela.

Revenons à Préval qui appuie Jude Célestin qui n’est visiblement pas un homme populaire, sans doute le lancera-t-on dans le processus déjà entamé en faveur de Jacques Edouard Alexis ce qui crée déjà un trouble beaucoup plus profond au sein des pro Préval qu’au sein du parti majoritaire. En face de lui, Charles Baker qui a déjà cuit un échec au coude à coude avec Chavannes Jeunes qui n’a pas su résister dans l’abstinence à la magistrature suprême. Le peuple veut du changement. Mirlande Manigat avec à l’ombre son mari, ex-président de la république est la candidate la plus crédible et attire les voix de la population malgré son français inaccessible.

Nous avons déjà entendu le plan de certains candidats qui comptent gérer le pays sur le calque de leur industrie et de le faire vibrer comme un groupe musical, certains parlent d’éducation ou de reconstruction des institutions politiques. Dans le cas de cette ile étrangement isolée mais aidée par les grandes métropoles de la communauté internationale, Le seul leader est le président actuelle avec à l’avenir celui ou celle qui ne fait pas partie des multiples décors à la poursuite du grand fauteuil.

Et de toutes ces couleurs, rares sont les surprises qui devraient émerger en seulement deux mois de campagne disponible. Cependant le conseil électoral provisoire réitéra les jeux de cartes sous la veste comme en 2006 et sera ainsi peut-être par hasard en faveur de sa patrie en donnant un mauvais verdict à ceux qui le méritent.

Contre toute possibilité la sagesse de Préval passera aux examens du deuxième tour, et avec cela le changement bénéfique nous piquera à toute heure, j’espère.

dimanche 25 juillet 2010

Sport et Politique

Comment ne pas rappeler la pieuvre? Et lui demander qu’adviendra t-il du futur proche. A notre époque la fin du monde est plus que jamais à la mode et nous nous créons des peurs émises par trop de savoir. Tuer la pieuvre pour ne pas connaître la victoire de telle ville contre une autre serait comme tuer le sport en tant qu’indicateur de bonne émotion de la cité.

Quand Haïti fut qualifié pour la coupe du monde de football en 1974 sous la présidence de Jean Claude Duvalier, le pays respirait encore par des poumons aujourd’hui usés. Pourtant, Haïti n’est ni trop jeune ni trop vieille. Le problème n’est pas uniquement dans le football, les pays qui ont atteint le bonheur collectif le plus élevé sont ceux qui récoltent le plus de médailles aux jeux olympiques. Nous sommes à quel siècle, déjà ?

Depuis l’antiquité le champion d’une épreuve était considéré à l’égal d’un guerrier habile au combat, véritable héros populaire ! Nous avons nos Emmanuel Sanon, Philippe Vorbe qui est encore vivant, le légendaire Sylvio Cator mais depuis une vingtaine d’années personne n’a su se montrer a la hauteur de l’international. A qui la faute ?

Yannick Noah est la personnalité la plus aimée des français. Voyez ou peut arriver la considération d’un peuple envers un sportif, il est chanteur aussi mais après le tennis. La France qui a déchiré son pantalon due a un écartement de jambe trop grand durant ce mondial en Afrique du Sud. Elle s’est fait trop voir sur le continent de ses anciens esclaves, ses anciennes colonies qui ont rient à gueule ouverte. L’affaire est allée jusqu’à la présidence !

Ce n’est pas pour rien qu’Hitler avait prédit une défaite mémorable des noirs sur le territoire allemand durant les jeux de 1936. Le sport constitue une vitrine inégalable quand a la puissance d’hommes. Les jeux olympiques de Pékin ont prouvé la réussite de Mao et les noirs de 1936 ont tendus leurs bras vers le ciel, le poing fermé. Les dieux politiques ont eu peur.

La question : Est-ce que la politique influence le sport ? La réponse est nette. Oui le Ghana est un pays qui se développe bien tant économiquement que sportivement. L’Afrique du Sud a échoué parce que son football n’a pas atteint le niveau d’épanouissement de son rugby, il est clair qu’avec Invictus Nelson Mandela a été le capitaine fantôme de son équipe, âme véritable d’une nation.

L’Uruguay a réveillé ses loups blancs, inspiré par ses légendes historiques, c’est quand même le sport national. Mois après le regretté raid israélien sur un navire américano-turc, les turcs par nécessité de respect boycottent le match de l’équipe féminine de volley-ball d’Israël sur leur territoire qui sont forcées de jouer sans public et de perdre 3-0.

Les stades sont malheureusement encore un terrain d’accueil pour que des terroristes s’amusent.

L’effet inverse sport vers politique est moins palpable. Mais peut-être que si l’équipe française remettrait au rouge le cœur des français la popularité de Sarko remonterait à celle de Chirac en 98. Peut-être que René Préval subirait moins de manifestations. Le pays hôte d’une compétition à grande ampleur est un pays en fête durable jusqu'à ce que l’Europe vibre timidement au bruit massif des vuvuzelas importés. Cela redonne confiance au peuple du moins de façon temporaire.

N’oublions pas que dans l’échelle de préoccupation des habitants qu’après le pain se trouvent les jeux.

lundi 12 juillet 2010

Crise de leadership

Nicolas Sarkozy ouvre aujourd’hui les bras de l’hexagone et les tend vers le monde pour bientôt l’envelopper peut-être. Comme c’était le cas lors des périodes esclavagistes et colonialistes, lorsque le profit était à son apogée. Le système libéral dominant actuel demande d’être géopolitiquement plus astucieux, de faire monter l’aguille du fuel fourni par la misère des pays du tiers-monde en faussant à la face des médias un tas de papiers prouvant dans le faux la présence d’une arme défensive en Irak.

Bush a ainsi satisfait les besoins des lobbyistes et assassiné Sadam Hussein dans le visible d’un téléphone portable. Des fois cela coute chère comme au Koweït. Barack Obama décide de bleuir la température en construisant des forages sur les cotes de son propre pays pour qu’enfin les Etats-Unis n’aillent pas dépasser l’injustice exogène. Entretemps l’or noir envahit les cotes sans effort et risque de dérouter le roman de la maison blanche d’où naitront plus tard les poètes de la Louisiane, ce qui ont vécu la marée et Katrina.

Le président français voit un monde, une Europe plus uni capable de faire face au travail et aux entrainements dans des défis internationaux. Elle a échoué dans une crise politique sportive qui traduit le mal d’un pays s’autocritiquant dans la non-compréhension d’un président assez libre d’esprit. Ils regrettent les années de sureté chiraquienne et n’adoptent pas encore le style chaotique de leur nouveau chef.

L’opposition n’a pas assez d’armes pour combattre ils comptent consulter les cheveux gris du FMI. Qui sera le prochain président d’un pays où aucun des leaders n’a plus de 50% de confiance ? Pour faire preuve de leadership Sarkozy compte malgré les obstacles mis en avant par les médias faire passer Eric Woerth et la reforme des retraites. Affaire de pousser un peu plus au travail ceux qui ont l’âge de Dominique Strauss Kahn.

Il semblerait que les medias ne réussiront pas à rendre hystérique le président de la métropole française et se tiendra debout malgré les quelques dossiers sales de son ministre, in contrario de Barack Obama qui a du changé sa tète de camp des soldats mondiaux en Afghanistan sous l’impulsion d’un magazine. René Garcia Préval devient sarkozyste par rapport au CEP.

samedi 3 juillet 2010

le transsexualisme, à qui de droit?

Nous avons le devoir de ne pas oublier, en ces temps de gloire footballistique le courage d’une prostituée brésilienne pas comme les autres qui a conduit sans lacet l’une des plus grandes étoiles de cette terre dans une chambre de Motel. Nous avons connu la suite. Il/elle s’est identifié(e) sans peur à la presse et provoqué la retraite précipitée de Ronaldo. Nous avons assisté au pouvoir d’une transsexuelle !

Esthétiquement, cet épisode de l’histoire sportive est révolutionnaire car elle a su surpassé le choix d’un riche joueur capable de se procurer les plus belles sculptures à volonté dans un pays connu à travers le marketing avec ses femmes sur les plages pleines de courbes bien mesurées rappelant pour ceux qui l’ont déjà connu, le paradis. L’attaquant du Real Madrid a été choqué par la capacité du nouveau genre à dominer le vingt et unième siècle. De découvrir qu’en deçà de ses attributs sexuels plus attirants que ceux d’une femme se trouve un phallus bien érigé.

Il y a quarante ans que le premier changement de sexe s’est effectué de manière chirurgicale. La femme est encore vivante. Etonnant que dans son propre pays la législation ne se soit pas encore ouverte, nous ne répéterons pas au troisième sexe. Certaines sont elles-mêmes devenues des étoiles trop brillantes, citons les cas : Coccinelle et Marie France cantatrices hors paires, la jeune Kim Petras chanteuse originale de pop amassant sa réputation à partir des villes de l’ex pays des nazis, à voir sur You Tube. On entend parler de quelques sénatrices sans utérus. Et d’autres barricadées dans l’anonymat.

Les médias utilisent le transsexualisme pour dénigrer certains chanteurs, On a eu l’exemple pour Lady Gaga, Ciara et certains athlètes et quand ils le sont vraiment… Les médias ne sont que le reflet de la volonté de la majorité. La transidentité est une maladie mentale acquise à la naissance. Leur véritable maladie est de se trouver dans un corps qui ne répond pas à leurs sentiments intérieurs.

Tout un pays se dresse contre un homme voulant s’opérer de façon trop originale. Parce qu’ils et elles refusent les lois de l’alma mater, des préceptes bibliques considérant qu’une femme doit rester une femme parce qu’autrement elle ne rentre pas dans leur conception du monde. Une civilisation qui dure n’étouffe aucun de ses membres. C’est ainsi que la société indienne a précédé les défis du vingt et unième siècle en donnant une place aux hijras, il est de même au Japon, dans certains pays d’Afrique et régions d’Amérique latine. Les cowboys du Far West craignaient ces femmes avec des pouvoirs d’hommes que les peaux rouges ont élu chaman.

Dans les dialogues du banquet, Platon les a décrit comme êtres étant entre la lune et la terre à la source de l’homme mais ne trouvant pas encore leur place dans la société contemporaine. La mondialisation permet l’unification de ces mis à part qui mèneront le nouveau combat de reconnaissance identitaire.

samedi 26 juin 2010

une projection sale

Le verbe prévaloir correspondra-t-il à l’image du président Préval dans le cadre de la reconstruction? On est en pleine période de germination des jeux de mots. Mais le charisme manque à notre chef d’état dont l’image a été sans résultat peinte en relief par un sénateur des Etats-Unis d’Amérique qui se désole de la situation. Les conseillers internationaux du président de la république offrent des sourires renversés à la pensée que le gouvernement haïtien est occupé par une équipe de vieux os paralysés en pleine période de mondiale !

Nous perdons a mesure du temps des grands hommes qui meurent de vieillesse en ayant vu leurs rêves décroître jusqu'à atteindre la déshérence actuelle : la preuve objective que les générations futures du pays n’ont pas de voix. Ce n’est pas la conscience qui manque, après la mise à terre de Jean Claude Duvalier par cette dite génération, celle d’Obama, de David Cameron, de Nicolas Sarkozy qui aujourd’hui prennent les rennes d’un monde dynamique.

Cette génération haïtienne s’est déchirée depuis plus de vingt-ans, refusant de s’équiper d’un leader présentable. Quand ils le font, ils obtiennent moins que 10% à des élections présidentielles. Tout haïtien en est conscient.

La loi hope exécuté par la main invisible de la politique qui installe des symboles de changement dans tous les pays se préoccupant de leur image, voulant sortir des Etats désossés et accéder peut-être à l’ile utopique de Thomas More.

Nous somme en pleine période d’incertitude écologique ! En attente de la repousse verte de schémas politiques planétaires nouveaux à l’écart des champignons nucléaires amenant sans cesse à des crises économiques ou pétrolières néfastes pour les plus grands. Ceux qui se réunissent au sommet du G8 où Haïti est invité et qui projettent de redorer l’ancienne perle.

Justement, le colonialisme n’est pas vieux jeu mais les opprimés sont plus éclairés. D’où l’origine de la résistance au Moyen-Orient, les médias refusent de changer de dialogue malgré le fiasco nucléaire en Irak dénoncé par Colin Powell. L’Iran est dans une lutte sale contre la communauté internationale, la chine est assez étouffée.

Il est temps d’union mondiale pratique. Nous avons des leaders complaisants qui agissent par test, faisant du tiers-monde un champ d’expérimentation comme dit le gouverneur général du Canada. La CIRH est entrainé par les besoins philanthropiques de Bill Clinton et sa cohorte d’investisseurs vers une nation qui demande d’être reconstruite sur les décombres de l’indépendance.

Le prochain président haïtien (un ancien premier ministre) va renouer plus fermement avec la cohabitation et faire partiellement fleurir Haïti avec l’argent de Metropolis si on évite le pire.

mercredi 23 juin 2010

Jacques Vilgrain

biographie de Jacques Vilgrain

Jacques Vilgrain, ingénieur civil, diplômé de l’Ecole Polytechnique d’Haïti, licencié en droit de la Faculté de Droit de Port-au-Prince, est également détenteur d’un «Certificate of Merit in Vital and Health Statistics», délivré par le «Public Health Office, USA», après des études au «School of Public Health, Université of Minneapolis, Minnesota, USA».

En outre, «Statisticien» diplômé de l’Ecole Nationale de la Statistique et de l’Administration Economique (E.N.S.A.E.) Section des Elèves-Administrateurs, INSEE, Paris, France, il a également obtenu un certificat d’Aptitude à l’emploi des Méthodes Statistiques de l’Institut de Statistique de l’Université de Paris (ISUP).

Parmi les principales fonctions qu’il a occupées, on doit retenir en particulier celles de Directeur du Service de la Population au Ministère de la Santé Publique et de la Population, de Directeur Général de l’Institut Haïtien de Statistique, de Conseiller Spécial au Ministère du Plan, de Conseiller au Ministère de l’Economie et des Finances, de Ministre de la Planification, de Gouverneur de la Banque Centrale.

Il a eu l’opportunité d’initier des recherches démographiques, dont l’estimation des caractéristiques de la population haïtienne et de nombreux travaux macro-économiques, en particulier, le développement systématique des Comptes Nationaux d’Haïti et l’élaboration de modèles économiques.

La plupart de ses travaux ont été publiés au Bulletin Trimestriel de l’Institut Haïtien de Statistique, à la revue «Economie et Développement» du Ministère de l’Economie et des Finances, dans les journaux du pays et dans des publications étrangères.

Membre de l’Institut Interaméricain de Statistique, de l’American Statistical Association, de l’Association des Statisticiens-Economistes des Anciens Elèves de l’ENSAE, de la Société de Statistique de Paris et de la Société de Statistique de France, et membre fondateur d’Intell Consult, M. Jacques Vilgrain est Officier de l’Ordre National du Travail et Chevalier des Palmes Académiques de France.

vendredi 18 juin 2010

La marée noire

Ils ont du creuser jusqu’à 1500 m de profondeur! Pour qu’une organisation pétrolière gigantesque puisse se frayer un chemin dans les réflexions des uns à propos des relations entre l’Etat et la mégalomanie de certains industriels se procurant de fortes bouffées de sommes placées dans les ordinateurs de Wall Street. Nous avons presque oublié que ce liquide visqueux qui prend petit à petit la place de toute l’eau vive du golfe du Mexique et des plages de la cote sud des Etats-Unis : est de l’or !

Deepwater Horizon a été le théâtre de la plus grande catastrophe naturelle des États-Unis depuis Katrina. Certains osent dire qu’il en est de même pour son président. Barack Obama a ainsi le destin étroitement lié avec celui de BP. On prédit une faillite mémorable, mais le leader noir n’est pas resté muet et a tant bien que mal réussi à jeter le blâme sur la compagnie pétrolière, là où il devrait être. Il est vrai que cela fait trois mois que la marée noire s’étend et qu’elle s’amplifiera parce qu’elle ne faisait pas partie de la politique planifié.

N’oublions pas que le droit facile a été donné à cette entreprise pour un forage sans exigence de sécurité stricte par les précédents gouvernements américains.

dimanche 6 juin 2010

Alice au pays des merveilles (Analyse)

Nous ne ferons pas une analyse de bon enfant. Alice au pays des merveilles est loin d’être le simple témoignage d’une petite fille révolté détruisant psychologiquement les règles parentales et didactiques. Le merveilleux s’installe dans un monde parallèle que le personnage principal du conte traverse dans une quête d’identité, tout au long de la trame elle se pose la question : « qui suis-je ? » dans ce pays à l’ envers où tout échappe aux règles radicales de la science et de la morale. On s’étonne que l’auteur de cette déraison fût un mathématicien réputé. C’est que Lewis Carroll a poussé son expérience cognitive jusqu’à tenter de comprendre l’irrationnel.

Nous sommes au 19e siècle en pleine période de romantisme britannique. Les nouveau-nés sont fatigues par un ensemble de contes portant une morale les aliénant de leur cadre naturel pour les transformés plus tôt que prévu avec la matière des leçons adultes. Alice, fille à laquelle ils se sont puissamment identifiés comme en atteste la popularité du livre écrit par Lewis Carroll. Ils s’identifient donc à une fille sans identité apparente cherchant à mener un combat : celui des artistes, féministes, opprimés de toutes sortes qui se sentent prisonniers d’un monde incompréhensible par les fous, ceux qui l’acceptent comme il est et n’idéalisent pas à propos d’un monde meilleure.

Alice est une anti-folle plongée dans la cité des merveilles ou des rejetés, ceux qui croient que la terre n’est pas plate. Elle a le don de voyance si bien traité par Arthur Rimbaud. L’histoire place une héroïne authentique au milieu d’une ville dont les habitants sont a la déprime, dans une interrogation importante qui va même banaliser leur langue, ils mènent une révolte impossible contre la reine qui les interdit d’avoir des moyens. Alice devient Zorro l’instant d’un rêve.

La pays des merveilles est loin d’être une utopie, c’est une liberté imaginaire, une transposition de la réalité à la Don Quichotte, une plongée dans l’inconscience qui permet de mieux comprendre sa propre réalité, celle que l’universel refuse de voir. En voici un extrait :

Quelle sorte de gens vais-je rencontrer en ces parages ?

- Dans cette direction-ci », répondit le chat en faisant un vague geste de la patte droite, « habite un chapelier ; et dans cette direction-là », ajouta-t-il en faisant le même geste de son autre patte, « habite un Lièvre de Mars. Vous pouvez, selon votre préférence, aller voir l'un ou l'autre : ils sont fous tous les deux.

- Mais je n'ai nulle envie d'aller chez les fous, fit remarquer Alice.

- Oh ! vous ne sauriez faire autrement, dit le Chat ; ici, tout le monde est fou. Je suis fou. Vous êtes folle.

- Comment savez-vous que je suis folle ? demanda Alice.

Il faut croire que vous l'êtes, répondit le Chat ; sinon, vous ne seriez pas venue ici. »

L’Ici représente l’espace ou l’ailleurs est inaccessible parce qu’on y est plongé. L’heure est bloquée à six heures du matin, le temps d’une séance de thé anarchique avec un chapelier et un lièvre de Mars, celle ou Perrette perd encore du lait.

Ce conte a depuis le 19e siècle subit diverses représentations dont celle de Walt Disney assez respectueuse du texte mais encore trop puéril et récemment celle de Tim Burton respectant le caractère dandy des personnages mais dénué de profondeur.

mercredi 2 juin 2010

Inglorious Basterds (Analyse)

Les mains stables de Quentin Tarantino répètent le mouvement horrifique et comique des scalps maintes fois coupés des cranes des nazis. Inglorious Basterds met le spectateur à l’encontre d’une expérience américaine nouvelle mêlant Far West spaghetti et la profondeur d’un film réaliste tentant de nous sensibiliser sur le tragique d’un événement !

Avec cette nouvelle œuvre d’art du réalisateur de Kill Bill, Influencé consciemment ou non par sa cinéphilie démente, la cinématographie prend plus d’espace en tant qu’art majeur permettant de modifier l’histoire et de redonner une fausse fierté à des bâtards d’avoir renverser le régime politique le plus meurtrier de l’histoire contemporaine. Et si tout cela n’était pas faux ?

Depuis que l’ambiance géographique des comportements nous a permis de traiter démocratiquement de ce que l’on veut au cinéma, l’holocauste est devenu un outil de facilité à travers le cinéma et les livres. Tarantino stimule nos langues dans l’espoir qu’on reprenne gout pour une recette tragi-historique que le public affectionne en mal de conscience. Le surmenage de la guerre nazi est si fort que certains croient à une propagande pour la pitié des juifs qui n’ont pas fini avec leur complot. Tarantino a eu le génie de ne pas tenter de prouver mais d’exprimer des sensations plausibles en nous montrant ce que le spectateur aimerait voir. Les hauts cadres du national-socialisme brulés dans un cinéma par l’imbroglio mêlant à la fois une femme vengeant sa famille et un noir dont elle est éprise, un groupe de résistant juif et américain et un chasseur de juifs traitre qui ramassera tout l’héroïsme de l’histoire.

Christoph Waltz dans la peau de Hans Landa, chasseur de juif SS a mérité son prix du meilleur acteur obtenu au festival de Cannes. Aux dires du cinéaste le film n’aurait pas existé sans cet acteur. Il a joué le rôle d’un commandant SS polyglotte et rusé qui a relevé le film dans les premières et les dernières scènes. Shosanna est malgré tout le personnage principal du film qui a échappé aux mains de Landa pour lui procurer sa gloire, juif qui a organisé la grande première dans laquelle participaient les hauts cadres nazis. Aldo Raine le chef des batards symbolise la cruauté juste, on se pose la question : tuer les faiseurs de chambre a gaz est-ce mal ? Qu’ils soient les seuls survivants de ce mauvais rêve réel, ils sont marqués au sang de la croix gammée sur leur front.

dimanche 23 mai 2010

La sottise de Préval

Ces jours-ci, les dialogues autour des tables politiques à la radio ou dans les salons, dialogues souvent si abstraits qu'ils sont interdits aux peuples. Ces dialogues acclament haut et fort l'intelligence du président de la république comparé par effet de mode à Ti Malice personnage le plus "intelligent" des contes haïtiens dans lesquels il a de nombreuses fois profité de la naïveté et l'arriération trop prononcée d’un Bouki mis pour synonyme du peuple.

Le peuple haïtien n’est pas une canaille, Voltaire s’est si souvent trompé dans notre cas que ce peuple qui dit-on devrait peut-être avoir laissé successivement les français, les américains, les dictateurs démocratiquement élus, ce peuple refuse la stabilité. Ce peuple qui en faite cherche des solutions que les tutelles étrangères et la soi-disant élite haïtienne ne lui offre pas regarde encore le soleil malgré un tremblement de terre qui n’a pas su secoué leur hargne ancestral contre ceux qui les entretiennent dans la misère. Hélas ! Nous ne sommes pas encore libérés et Préval se veut le roi soleil.

La partie rouge de notre drapeau que certains intellectuels et présidents noiristes plus récemment anti-Gnbistes ont pris le temps de découdre pour approfondir une haine intérieur laissant place aux vautours libéralistes d’installer des Made In Haïti sans droits de douanes et les présidents qu’ils nous ont choisis qui font une erreur, une tache dans cette histoire haïtienne encore grandiose qui verra émergé un Patrice Lumumba haïtien qui ne sera pas assassiné.

L’union doit être concrète entre les différentes entités d’un peuple dans des conflits d’intérêts séculaires. L’une de ces deux parties agit effectivement comme des blancs et se laisse encore aliéné par une culture étrangère qui les laisse dans un semi-suicide silencieux. L’unité n’est pas une utopie avec un leader qui viendrait au moment des élections de novembre d’un poids si lourd qu’elles ne sauraient être frauduleuses. Qu’il soit une femme ou un membre de la chambre, il doit simplement être plus malin que les fausses malices.

Ne les parlez pas d’un plan Marshall, ou d’un programme de reconstruction par des industries étrangères, nous en avons beaucoup souffert, ce n’est pas d’aujourd’hui que nous recevons des fortes sommes de la communauté internationale, nous sommes sous aide depuis l’occupation. Avec un état fantôme nous ne bénéficierons que de corrupteurs. L’haïtien est trop habitue à la révolte, ils ne pourront pas… Il faut que quelque chose change ici a dit Jean Paul II.

mercredi 19 mai 2010

Nu au plateau de sculpteur

Nu au plateau de sculpteur a récemment encaissé le titre d’œuvre d’art la plus chère vendue de tout temps. Christie’s a emboîté le pas à l’homme qui marche de Sotheby’s, sculpture minimaliste qui s’est contentée de représenter l’homme dans sa maladie de la vie, mais cet homme qui marche quelque soit la désintégration à laquelle il fait face. Hommage à Giacometti !

Ceux qui achètent aux enchères sont passés d’une envie de retrouver leur qualité essentielle d’homme à se perdre dans les seins libres d’une femme, la maîtresse principale de Picasso vendue à 106,4 millions d’euros. Les riches sont en crise d’art !

Ce tableau élément exemplaire du cubisme présente Marie Thérèse Walter couchée à terre, les jambes croisées laissant percée la ligne du pubis dans son air natal. Les seins ne s’imposent pas comme ceux d’Eugène Delacroix mais sont plutôt placés dans des positions inverses. Les yeux sont fermés, ce qui sous-entend un orgasme solitaire.

Le buste sur le plateau du sculpteur est la déification de la femme mais femme abandonnée que l’on veut au sommet des relations internationales. Mais femmes réveillez vous !

La sélection haïtienne féminine de football est championne des caraïbes mais tout est passé inaperçu.

jeudi 6 mai 2010

La mort d'Ulysse.

Ulysse n’est pas en règle avec la mer!

Selon les mots de Roody Edme, dans son billet sur la nouvelle utopie de l’Europe, La Grèce serait aujourd’hui dans un bateau piégé au sommet de l’iceberg comme le dit le vice-président de la banque centrale chinoise. C'est-à-dire qu’Ulysse sur le chemin du retour doit coopérer avec l’Europe pour ne pas périr parce qu’ils ont oublié leur source.

L’Europe a oublié ce qui fait de lui ce modèle d’unité exemplaire qui lui a permis de surmonter plus facilement de nombreux défis dont la grande crise économique de 2008. Si la Grèce meurt, elle emportera dans son sillon toute l’organisation rêvée d’un monde ou l’ordre des coéquipiers puisse exister.

Imaginons un échec de la relance grec de façon immédiate et que la péninsule ibérique soit plongé dans cette même mer des crises de l’ultralibéralisme qui ravagent le monde dit-on de façon cyclique. Si l’Espagne et le Portugal suivent la Grèce sous la mer, la balance de l’Europe sera dévissé sous le poids trop lourd de dettes publiques plongeant le continent des riches dans un malaise qui suggérait une annulation claire de l’utopie européenne.

Pourquoi pensons-nous à une utopie ? S’il est vrai que l’idée d’une équipe économique infaillible n’est plus d’actualité. L’idée d’une Europe ou chacun réussirait ensemble en dépassant les deux pôles qui s’imposent est réalisable. Demain, l’Espagne ne compte pas céder à la pression des vents de l’histoire. L’Europe ne doit pas avoir l’attitude aveugle du chêne ou de la grenouille et éviter un orgeuille ou un égoïsme excessif qui amènerait à l’éclatement d’une entité dont le monde a besoin. Pour cela, il faut qu’Angela Merkel se préoccupe de changer la façon de voir de son peuple.

Le tourisme grec est au contraire de l’apogée. Papandreou fait place à de grandes difficultés internes, le peuple grec refuse d’être cynique. Ils doivent à la fois redevenir crédibles et résister à un plan d’austérité imposé par les plus responsables. La crise grec ne facilitera pas l’entré de la Turquie. La nouvelle Grèce doit laver la honte d’avoir été un passager clandestin.

mercredi 28 avril 2010

La loi "Accolade"

Tout cela était prévu. A spéculer sur les troupes surnuméraires qui ont débarqués dans les restaurants de Port-au-Prince. La cuisine des chefs d’états étrangers visitant de façon ritournelle les tentes faites de draps et de morceaux de pacotille nous préparait silencieusement cette recette.

Cette loi est comme l’accolade d’un renard prenant soin de toucher la poche arrière de sa prochaine victime pour savoir quel package s’obtient avec la tendresse d’une bourse pleine d’haïtiens.

Nous n’étions pas dupes. Nous avons vu un drapeau plein d’étoiles érigé sur notre aéroport international qui sera bientôt privé. Nous avions su que les prochaines élections se feraient par le filtre de trucages non nationaux. Mais ceci seront à la vu de tous, ils ne seront pas une simple affaire de chiffre à la manière haïtienne mais affaire de politique visible, de prochain président populaire voté par on ne sait qui encore et qui passera le premier tour sans question de respecter une loi.

L’haïtien n’est pas dupe. D’où les manifestations prochainement magistrales qui se propagent tel un cancer dans les différentes provinces d’un pays qui n’a pas souffert du séisme dans sa totalité.

Ce qui est sur, c’est que nous ne voterons plus l’espoir mais la désillusion concrète du pays de la négritude mise sous tutelle officieuse depuis Duvalier. Tout était déjà planifié depuis le numéro 1. Il ne reste qu’à penser à une gouvernance aux antipodes de Sténio Vincent. Préval n’est pas immortel.

samedi 24 avril 2010

Le pape libéré!

Benoit XVI semble avoir les mains enchainés avec la pléiade de scandales qui entourent le requestionnement des fondements de l'église. L'église catholique affiche tout le contraire de ses préceptes. Après une visite sur le continent des syncrétismes et des religions infinis, il a sué à cause d’une parole irréfléchi qu’il a du excusé peu après. La question du condom s’enchaine aujourd’hui sur le sexe des pédophiles.

Le prêtre pédophile après tant d’années protégé par les lois silencieuses et invisibles a maintenant l’opportunité d’effectuer des prières inutiles. Les victimes sont devenus matures et ont acquis une conscience : ils ont l’occasion de briser le mur de la peur, cette peur de Dieu décrite par Epicure.

Après avoir suivi le nom de la rose et un très détaillé documentaire d’Euronews, on est consterné par le constat du retour vers le passé du nouveau pape, on a la nostalgie de Jean Paul II. Le pape soleil nous a éclairés sur un monde ou l’unité religieuse serait possible. Benoit XVI a ouvertement accusé Mahomet de n’avoir pas fait suivre la bonne route à ses fideles. L’église catholique n’est plus à ses moments de lune.

samedi 10 avril 2010

START, entre sel et sucre

D'un accord de réduction des armes nucléaires il est à faire entre les grandes puissances. Barack Obama veut montrer à l’universel qu’il vaut son prix Nobel et qu’il luttera coute que coute envers ses promesses les plus farfelues. La Russie veut aussi mettre la main a la patte du model idéaliste du président noir pour faire partie du mouvement des pays qui enfin redorent leur image à la face d’une population mondiale éclairée cinématographiquement sur la cuisine de ces gouvernements qui dirigent le monde par jeu de qui sera le moins transparent. Et encore, cet accord n’est qu’un leurre.

Au moment même, ou Medvedev et Obama se réunissent pour signer cet accord à Prague, un coup d’état énigmatique s’effectue au Kirghizstan. START, ne date pas d’aujourd’hui, nous sommes même à la quatrième version d’un pacte qui a commencé avec le SALT. Mais aucun d’eux n’a donné de résultats, tous ont été abandonnés. Le fait que les premières signatures étaient faites par Georges W. Bush fait espérer qu’avec le changement d’aigle, il y aura peut-être une réduction d’armes nucléaires.

Mais, comment baisser notre défense quand l’Iran et l’Israël menacent de déployer Hiroshima ? S’il est vrai que l’Amérique a décidé de ne plus installer de nouvelles machines anti-missiles contre une offensive probable de la Russie, et aussi vrai que l’afro-américain exposera des destructions d’armes à hydrogène en mer et sur terre. La dynamique des missiles extra-atmosphériques n’a pas encore été définie.

L’administration Obama va nous surprendre avec le vote positif des républicains sur ce dossier car ils ont de nouvelles astuces très fonctionnelles.

mercredi 7 avril 2010

l'ecole obligatoire est un fantome

Dans la plupart des pays sous développés, l’école est obligatoire. En Haïti aussi. Pourtant, plus de la moitié de la population est analphabète, près de 70% ont une alphabétisation pauvre, incapables de lire le titre d’un journal en moins de plusieurs minutes.

C’est ainsi dans tous les pays qui ne possèdent pas les moyens volontaires de passer d’une loi à l’acte, d’une constitution à un Etat. A quoi sert donc la constitution dans un pays qui répond aux volontés égoïste d’un leader qui n’a pas pacté seulement avec le diable mais avec l’ensemble des nouvelles entités dirigeantes qui se cachent derrière l’apolitique.

Tout est bientôt fantôme. Mais pas en Inde ou l’école obligatoire qui vient d’être instituée construit de l’espoir, celui de l’un des plus forts pays émergeants accédant à la scolarisation et la possibilité de devenir un territoire d’intellectuels spirituels. Paradoxalement, dans les pays dit grands, il y a une régression de la scolarisation, les parents n’aimant pas le climat violent s’établissant dans les bâtiments scolaires ils préfèrent les garder chez eux. Les statistiques montrent que défiant tout pronostic les jeunes éduqués à la maison sont beaucoup plus matures et que Harvard a un penchant spécial pour leur capacité à la réflexion personnelle.

Que ferait donc un pays sous développé qui ne peut pas planifier l’éducation à la maison, alors que c’est statistiquement le meilleur des choix dans le cartel anglophone (Etats-Unis, Angleterre). Aller vers une école qui permettrait de réfléchir par soi-même, ce qui est un exemple brillant de démocratie et de laisser parler les jeunes qui ne serait malheureusement pas mis en application par un Etat qui ne se soucie pas de son avenir.

Dans le système haïtien, les livres à l’initiative des frères de l’instruction chrétienne enveloppe nos mentalités depuis des décennies et n’offrent pas de moyens de débattre, de frapper des idées entre elles ce qui est pourtant la condition nécessaire pour l’innovation et la possibilité de palper des idées nouvelles. Le débat qui n’est que disponible a l’université fait que toute chaleur se concentre dans des révoltes le plus souvent inutiles. Pour les refroidir il faut élargir le cadre spatio-temporel de la pensée.

Sous la terre des ancetres

Un adolescent au dit de sa mère a transpercé les cotes de Terre Blanche avec une machette. Pour tuer un homme ne voulant pas répondre à ses requêtes ouvrières. Le salaire du jeune homme et de son ami ont été payés par la mort de ce raciste de longue date voulant rétablir l’apartheid en Afrique. L’Afrique du Sud fait peur au moment d’accueillir la coupe du monde de football cet été.

Le parti politique que Terre Blanche a formé menace de fortement troubler la fête en plein soleil. Ils accusent l’un des leaders du parti au pouvoir d’avoir perpétré indirectement l’acte en relançant une musique anti fermier blanc du temps de l’apartheid dans les rangs des noirs. Tout ceci montre que les clivages raciaux sont encore forts en Afrique et que cette coupe du monde sera utile.

Le travail de Nelson Mandela ne peut être vain et l’Afrique du sud malgré toutes ses viscères non encore réhabilitées sont un model d’unité raciale à travers la planète. Ils ne doivent surtout pas trébucher à quelques mois de ce qui pourrait être leur sacre !

lundi 5 avril 2010

Burqa et sécurité

La burqa est actuellement considérée en France en tant qu’élément dangereux, arme sous couverture religieuse qui permettrait aux terroristes d’agir, hommes ou femmes, cachés sous un habit qui cache toute l’identité du porteur. Nous avons même vus des stars hollywoodiennes s’en couvrir contre l’invasion des paparazzis. Arrêté à ce point le débat a tout son sens mais il faudra le garnir de préceptes moraux et de tolérance face a l’immigrateur.

Un extrémiste islamiste sachant qu’on fait un tel affront a sa conception du monde, n’hésiterait pas à calibrer ses armes pour une belle réussite de djihad. Déjà qu’il s’est tu a l’interdiction des minarets en Suisse. Mais est-ce que la burqa est dangereuse en soi ?

De tous temps les pays bien organisés se sont arranger pour contrer des hommes en cagoule ou de gigantesques mascarades et carnavales, la burqa n’est pas un nouveau défi. A couvert ou non, le terroriste ne fait que cacher sa bombe sous n’importe quel type d’habit, les kamikazes du World Trade Center n’avaient aucune burqa. Elle est considérée comme une arme par l’ennemi mais pas par son détenteur.

Elle est peut être horrible, mais si cette loi passe les français devront affronter le visage humilié de parents musulmans passant chercher leur progéniture à l’école. Il faudra aussi interdire tout masque porté par loisir. Le débat sur la dignité de la femme est encore plus vaste, la femme musulmane est en accord avec la charia. Le débat sur la burqa est en effet sous l’artifice habituel, un débat sur l’immigration.

dimanche 4 avril 2010

Corruption, encore plus!

Après une telle conférence sur l’avenir d’Haïti, ce n’est pas une surprise qu’on nous ait promis prés de cinq milliards de dollars pour la reconstruction haïtienne. Une surprise pour le gouvernement haïtien qui ne s’attendait visiblement pas à une telle tendresse de la communauté internationale. Tendresse hypothétique, car sur l’aide d’urgence apportée après le séisme il n’est pas utile de préciser comment s’est distribué cet argent. Dépensé principalement a travers les soldats et les déplacements humains l’aide en général, plus prioritairement l’aide alimentaire a été vendu en grand nombre a travers une pluralité de nouveaux marchés noirs.

Après écoute de M.Bellerive à travers Radio Métropole, on peut s’assurer que l’état ne contrôle pas concrètement le terrain et que les ONG, les institutions étrangères se conduisent de façon parallèle sur notre terrain. Ce n’est pas tout, près de trois mois après le cataclysme l’Etat est encore paralysé. Les même plaintes construisent nos jours de puis le 12 janvier, sous les tentes les requêtes ne se font plus vraiment pour de la nourriture mais pour des logements fixes et surtout de l’emploie. L’emploie pris en compte par notre émissaire spéciale de L’Onu croyant dur comme rêve que dans quelques temps il fera d’Haïti sur toute sa superficie un espace de communication sans fil comme un coin de Manhattan, ce qui aidera bien sur a un développement exponentiel.

L’histoire se répète, après Gonaïves, nous avons un Port-au-Prince secoué jusqu’aux os. Et si nous pensons aux résultats du passé… Port-au-Prince dans les mois qui suivent devraient plutôt être sujet à une infinité d’équipes cellulaires agissant dans leurs espaces pour reconstruire les possibilités de travails en vue de relancer la pêche, l’agriculture, du travail pour des ouvriers de bâtiments financés plutôt par l’aide que par le privé, des ouvriers qui exploitent le pétrole, l’or, l’iridium au nom de l’état haïtien.

Avec tous ces chiffres qui entrent dans n’importe quel pays non émergeant chacun visionne sa part de profit. Nous sommes habitués à ces structures qui font disparaitre l’argent de façon très habile. Haïti est sous aide partielle internationale depuis des ans. La masse vit de la diaspora, mais c’est notre tête qui manque. Qu’arrivera-t-il cette fois ci ?

Les corrupteurs sont enfin entrés dans la misère commune. Cette aide est de l’espoir pour eux. Nous n’avons aucun organisme de surveillance, d’obligation de résultat qui refuserait sa part du gâteau. Que faire ?

Envisager le futur. Interrompre les politiques d’autrefois, élucubrer beaucoup plus sur la misère d’un tel que sur la position d’un autre. Envisager des solutions non-internationales. Ne pas accepter de voir des places inaccessibles pour plusieurs mois à venir, à l’échelle de notre quartier. Aider, ne pas profiter. Pour se débarrasser de notre situation parasite et dénouer cette situation de quiproquo théâtral en appuyant des hommes et femmes surs, pencher pour le nouveau. Avec courage !

samedi 3 avril 2010

Le terrorisme est en spirale

Après lecture de l’éditorial du monde nommé, Barbarie-répression la spirale caucasienne. Il est possible d’élucubrer sur une probable forme du terrorisme, mouvement actuellement le plus criminel à travers la terre composé d’une multitude de chefs fantômes, ce serait donc un mouvement anarchiste capable de battre avec beaucoup moins d’armes les supers puissances sur leur propre terrain. Le vingt et unième siècle a été ouvert avec l’attentat du 11 septembre, chaque année des attentats moins meurtriers se font sentir. Mais dire que le nombre de victime se compte plus chez les victimes du terrorisme est faut, la plus grande terreur est faite par ces grandes puissances qui ont pourtant ouvert le bal. Mais cela ne justifie pas non plus l’action barbare de ces peuples moins puissants revendiquant de façon violente le plus souvent un territoire.

Le concept de terrorisme n’est appliqué qu’à des pays revendicateurs à qui on refuse de céder la place. La guerre lancée entre l’aigle et l’islam est la plus suivie et la plus complexe, la capacité des Etats-Unis à se procurer des super-soldats ne dépasse pas la volonté de l’homme luttant pour sa nation. Ils se laissent tuer facilement en croyant aux vertus du djihad. Même si on refuse de le dire, l’islam est la plus grande arme de combat et l’outil principal du terroriste croyant dur comme fer atteindre le paradis en s’explosant. Mais le Proche-Orient n’est pas le pouvoir central, les équipes revendicatrices sont entièrement décentralisées si bien qu’on a beau décapiter chacun des mouvements, de nouvelles têtes poussent ailleurs et l’action continue.

La spirale est la forme parfaite du terrorisme qui choisit de vivre à l’ infini malgré les diverses courbes. Quelle solution contre ces criminels ? Surement pas les assassiner par vengeance coute que coute en retour la Russie aura plus de victimes, les États-Unis aussi, les emprisonner comme la France et l’Espagne n’octroie aucun résultat. Pour lutter contre le terrorisme international il faudrait une alliance allant plus loin que l’OTAN, pouvant de manière secrète repérer tous les coups avant l’heure d’Al Qaida, de l’ETA et des lubies de Dokou Oumarov pour que les continents ensembles puissent mettre leurs ressources humaines et technologiques en commun pour faire imploser les divers attentats avant l’heure.

jeudi 1 avril 2010

Entre my name is et profonds regrets

Le cinéma haïtien déçoit beaucoup d’entre nous, spectateurs de la première division cellulaire de l’un des arts les plus supportés du nouveau siècle. L’art haïtien est pourtant très bien maitrisé dans les autres domaines. Ce n’est donc qu’un art à l’état de bourgeon qui attend d’être une rose qui sera espérons le, polychrome. Une diversité qui doit quand même être contrôlée car si l’art est le seul milieu ou l’humain trouve une liberté complète, les limites du cinéma doivent s’inscrire dans une certaine valeur esthétique poussant les réalisateurs à faire voir du travail fini.

C’est sur cette ligne de mire que peut être fait l’analyse de profonds regrets et my name is. Deux films qui se ressemblent malgré toute la volonté des caméramans à vouloir faire de ces films de l’originalité haïtienne. Originalité beaucoup plus prononcé dans ce dernier film où la question du nom de famille est posée comme fondement d’identité sociale. Ce qui est vrai. L’actualité de ces films réside dans deux problèmes fondamentaux auxquels est confrontée leur mère patrie. Haïti est entre destruction et exil.

La destruction entamée par le tremblement de terre plonge l’individuel de ce pays dans l’exact situation de ce Carl-Henry qui est décrit à l’aide du prologue du film en étant un être sans famille, orphelin à quinze ans qui a vu des crimes absurdes se passés sans qu’il ait pu défendre un camp. Tout ce trouble psychologique a amener plus tard à un être violent incapable de canalyser son énergie mental qui a du être activer par plein de neurones après ces événements. Quand nous pensons à tous ces jeunes orphelins aujourd’hui, pourront-ils résister ? My name is dresse un portrait très lugubre de cette condition à l’Etzer Vilaire. Ce qui est un caractère repoussant du film mais qui entre malgré tout dans la norme artistique requise, nous avons vu plusieurs scènes sortis de pleins fouets de l’imagination de l’auteur. C’est ce qu’il manque à la réalité haïtienne, l’imaginaire qui déborde un peu.

D’où le caractère trop documentaire de profonds regrets, beaucoup plus proche du réel de la diaspora haïtienne mais qui n’a que dressé une trame et un constat sur un tissu d’homme auxquels nous sommes habitués. Ces déracinés dont le nombre augmente aujourd’hui de façon exponentielle avec ce désespoir profond qui a suivi le tremblement de terre et qui a fait fuir de nombreux compatriotes croyant encore plus à cette malédiction acquise depuis notre indépendance. Mais après l’exil il y a l’incapacité à s’installer dans l’autre civilisation qui n’accueil pas les blessés de façon hospitalière surtout dans le long terme. A l’autre face de la mer, il n’y a plus de désespoir mais une déchirure interne entre la nostalgie et l’amnésie volontaire, on est dépourvu de soi. Quel choix reste t-il ? Le film se termine sur une assez bonne touche.

L’extérieur attire plus que jamais des touristes forcés et l’intérieur est effectivement morbide. Certains ont survécu au désarroi du voyage, d’autres luttent encore. Port-au-Prince tient au fil du nom de famille grâce à sa diaspora qui la supporte même au chômage. Mais le chômage n’est pas que chez les non-émigrants. L’élite du pays cogne sa tête au vide, l’espoir est aujourd’hui sous les tentes.

mardi 30 mars 2010

Entre le sphinx en feu d'énigme et le testament des solitudes

Entre l’appréhension de la vie en spirale et un désespoir vidé de tout sentiment excessif se situe deux œuvres l’une à l’opposé de l’autre dans le style et dans le tempérament des auteurs. L’un est un démiurge vantard et honnête qui s’applique beaucoup plus à se compléter spirituellement à l’aide de la page qu’à partager une impression de la réalité avec le lecteur. L’autre est bien ancré dans le réel à la manière du torrent des écrivains haïtiens actuels.

Le testament des solitudes fait place à une écriture à la fois retenue et dépouille de sentiments, l’auteur ne fait qu’un constat imaginaire à la manière d’un Dany Laférrière mais s’enfonce encore plus dans une description du dedans résumé par la première phrase : les terres ont l’air sans borne ici. Tout donne ici une impression d’infini désertique, de savane qu’Emmelie Prophète refuse d’oublier. Une terre ou même la guerre ne veut rien dire où on est obligé d’être des vivants passifs. Une écriture quand même vidée de tout jugement ou engagement littéraire qui ne lui permettrait pas de passer sous les yeux qui n’ont souvent besoin que d’un constat objectif. Encore une histoire de femme comptées par trois générations qui sont le squelette sous la chair du pays, le féminisme ébauché par tant de livres et tant d’écrivains haïtiens tels que Emmelie Prophète, Yanick Lahens et Pierre Clitandre une histoire de souffrance inextricable au soi. Mais ces mêmes écrivains par peur de saleté et par envie extrême de maniaque pudeur nous fait perdre malgré tout, le gout de suif que nous a présenté la fameuse niña estrellita.

Voici pourquoi notre cher Franketienne traine autant dans la fange. Par esprit de révolte franche face à toute utilisation de gant pour modeler la littérature, elle doit être dite avec des mains non lavées in contrario d’un James Noel qu’il a lui-même introduit. La littérature est l’espace où tout se dit, ou l’on peut enfin discuter des gouts et des couleurs. Et Frankétienne parle d’un oiseau couleur de peur qui s’obstine à voler avec un sexe bien érigé pour un avenir fantasmagorique d’Haïti tout en s’interrogeant sur la base de la littérature en inventant des mots, une langue pour donner une identité nouvelle à d’autres pays ce qui donne à son écriture une étiquette éclectique capable d’être promu par l’Unesco en faveur de la paix des pays unis. Mais ce grimoire que le génie de Frankétienne fructifie est souvent trop abstrait et trop obscure pour le commun des mortels, il nous repousse.

Deux textes d’écrivains qui ont peut-être fini de découvrir leur manière d’écrire et qui écrivent du brouillon ou du soigné, qu’importe. Depuis que les mots fassent vivre des événements nouveaux.

mardi 23 mars 2010

le bruit des bottes



Au temps de la mort d'un des plus grands chanteurs de la cause gauche et de la défense de l’humanité, Jean Ferrat a encore matière à chanter. Le 21e siècle annonce des politiques nouvelles, entre les gouvernements qui s’acharnent dans les luttes mondiales et les puissances industrielles qui ont un rôle aujourd ‘hui explicite dans le schéma des jeux de dominations.

Le magistral plan de santé du président américain a été signé, la campagne surprise qu’il nous a fait connaître n’a donc pas été inutile. L’homme le plus puissant du monde selon le magasine Forbes, semble pouvoir dépasser ses successeurs même sur le plan politique. Lors de sa mainmise sur le plus grand pays du monde on prédisait un manque d’expérience de leader, on a même comparé sa première année à celle inactive du président Carter. Que dirons-nous encore ?

Et pourtant les gouvernements chinois, américains, russes et français avancent sur le terrain international. La perspective mondiale devient concrète, le président américain a maintenant la permission de redevenir un aigle, sous la pression orgueilleuse d’un Netanyahu et d’un Ahmadinejad, saura t-il mettre la paix au venin ?

Des questions interminables sans réponses. Tel que dans le film, Wall-E, les compagnies virtuels et privées tels que Google deviennent des états fantômes pouvant se disputer avec l’armée chinoise. Le 21e siècle sera le temps de la création d’arguments spirituels, d’astuces secrètes pour des résultats et des progrès vers le bonheur total des peuples.