lundi 18 janvier 2010

enfants du désert(analyse)




Certains appels doivent être entendus malgré la fougue de ceux qui essaient d’éteindre le rap. Ce serait probablement à cause du constat fort réel que présentent ses hérauts. Car en effet ce mouvement né dans les dernières décennies puise sa force dans la mise en avant du constat de la vie dans l’urbanisme américain. Car le rap en étant beaucoup plus a capella que forme artistique pure, beaucoup plus parole, message que musique instrumental. Le rap sert quand les sentiments arrivent au paroxysme de la misère et que la musique n’est plus nécessaire.


Ainsi enfants du désert contribue à cette démonstration essentiel du rap. L’auteur sort de sa bulle, il fait le choix de regarder l’orage plutôt que les nuages. Le rappeur s’approprie la rime du poète pour se délivrer des entraves de sa conscience et passe par un je/nous qui guide le peuple comme le dirait Victor Hugo. L’une des raisons qui pousse à ne surtout pas sous-estimer ce flux musicale est que son cœur arrive malgré les sous-entendus, l’abondance des jeux de mots trempé dans un langage crue à battre dans les plus basses couches de la société tout en résonnant du fait de son atteinte a une partie considérable de la population jusqu’aux plus hautes sphères. Le rap serait-il un moyen d’initier l’universel à la poésie ?


Diam’s change subtilement de dialogue en sortant de sa bulle, virant ses yeux vers la lune des romantiques. Le rap pour être mouvement se frayant un chemin parmi les autres doit être forcement révolutionnaire d’où le nombre indéfini de polémiques qui ont pour origine le rap dépassant la simple défense d’une classe ouvrière pour devenir porte-voix des méprisés en général. Diam’s est le modèle d’un rappeur authentique, conscient de ses frustrations qui s’engage a la non-stabilité d’un monde que nous savons trop inégale. Elle se penche à travers la chanson enfants du désert vers une association caritative. Elle se sépare de cette lutte de savane qu’elle est forcé de vivre comme tout autre en la présentant tel quel, ce langage crue utilisé en ironisant la Rolex de Sarkozy prouve la valeur du rap qui peut en atteignant artistiquement ses adeptes attaquer directement les événements actuels de la cité. Le rap serait donc séduction de la conscience mais tombe si profondément qu’on s’y laisse transporter vers l’inconscience dans des vers comme ceux-ci :


Alors tu cours après le flouze, tu coules, sous les coups tu l’ouvres,
Tu cours, tu cours, tu souffres et puis tu prouves,
Bah ouais mec ! Faut être honnête ! Mes troubles m’ont rendue poète
Au point qu’on mette à ma dispo de quoi me doucher au Moët
Hélicoptère, taxi et Jet, je suis montée sans mes tickets,
Du ter-ter t’accèdes au Ciel, mais tout à coup tu fais pitié,
Quand t’as de l’oseille ouais, trop peuvent crève, trop veulent test mec
Ton père revient te check, ton pire ennemi devient ton ex, ouais !
Petite princesse j’ n’ai fait que fuir pour mieux reluire,


Diam’s en utilisant d’une façon aussi poignante la poésie, fait d’elle une poétesse/rappeuse non seulement l’une des meilleurs en France mais devrait être mondialement reconnue.

samedi 16 janvier 2010

après la secousse, secouons nous encore plus!



Il a été prouvé en une minute que les pôles de la planète peuvent être renversés pour enfin fixer l’attention sur l’un des pays les plus délaissés de notre hémisphère. En faite, il ne suffit également que moins d’une minute pour se décider sur la reconstruction non-solitaire d’une capitale qui nous donne l’opportunité de bâtir sur des décombres qui devaient être détruits depuis longtemps. Le symbole de notre terre montagneuse s’est effondré comme un château de carte dit RDI, le président serait encore vivant. Le gouvernement actuellement paralysé par la situation prouve a son tour qu’il n’a pas les moyens de se soigner lui-même, de se désteriliser.


Des nouvelles encore plus macabres nous attendent, notre aéroport international est géré par les forces américaines annonce quelques chaines françaises. Les nombreux secours arrivent avec la vue d’un territoire absurde, aucune directive nationale ne les propose ou commencer, la plupart des aides venant des autres pays se préoccupent principalement de leur ressortissants. Malheureusement, la Minustah après toutes ses pertes doit se préoccuper d’abord de ses propres membres. Trop de temps, tout ce temps qui laisse nous ne savons combien d’être humains vivants de façon précaire qui parcourent la capitale et ailleurs : Carrefour qui n’est pas encore inspecté, Jacmel ou les secours tarderons encore plus.


On parle d’un nombre de victimes moindre car hélas il s’agit de 8 millions de victimes psychologiques qui est un nombre qui doit compter puisqu’a ce qui se laisse apercevoir par les journaux télévisés internationales est qu’a certains endroits des non-bandits en machettes luttent avec foie et force pour récupérer pas plus qu’un matelas ou un plat qui ne comptera pas par rapport à la durée prochaine du sinistre. Le constat est au-delà du trouble, il s’agit aujourd’hui de jouer avec le chaos, de magnifier notre présence, d’être paradoxal jusqu'à ce que sans anarchie chacun prenne les rennes du peuple, a dire faire fonctionner notre patrie, notre fraternité.


L’haïtien est vaillant, comme cela est dit par le gouverneur général du canada. Il n’est pas utile de préciser qu’aucun de nous n’est sorti indemne, ce nous qui s’étire jusqu'à la diaspora, les parents dont les progénitures sont en études de l’autre cote de la mer alors qu’ici les immeubles éducatifs ne laissent pas entrevoir quand et comment les activités recommenceront. Voici pourquoi, il faut espérer et agir, certains ont déjà commencé, la seule station de radio qui persiste à être debout montre notre courage, les autres stations, télévisés par exemple doivent se réveiller pour que notre voix résonne au-delà des voix étrangères. Accepter l’aide magistral de Barack Obama est primordial, il faut en profiter pour la relance. Il faut que cesse le marché noir, les bagarres sales pour la nourriture. Que chacun de nous active les morceaux caducs du pays à l’échelle où il peut dans son quartier, dans un hôpital, dans un bâtiment effondré, dans une place ou les sinistres se regroupent, affaire de distribuer de l’eau, de simples bonbons, des soins qui peuvent se réduire à une simple démonstration d’amitié pour supporter les dégâts. On n’a pas le temps de s’effondrer sur le sort de nos meurtres proches, nous en avons tous et nous en aurons encore plus si nous ne nous débarrassons pas des épidémies after-shakes tacites qui octroient beaucoup plus de misères après les mauvais temps. Tu seras l’haïtien héros parmi la foule qui hissera de nouveau le drapeau déchu du palais national pour des lendemains plus magnifiques que dans le passé.

lundi 11 janvier 2010

les plats sont à cette heure une manière d’appréhender le monde




Les plats sont à cette heure une manière d’appréhender le monde. La question du contenu du plat égale celle du contenu du sexe et se prolonge même jusqu'à l’interrogation entre ceux qui éprouvent de la pitié pour d’autres qui cherchent une définition claire de celui qui souffre. C’est peut-être une question de mode. Mais le temps laisse accroitre le nombre d’individus dans des grandes villes ou des grands pays qui préfèrent gouter aux viandes vertes. Question d’éthique ou d’esthétisme, occidental es et orientales s’unissent enfin sur un sujet pour traiter l’un des besoins fondamentales de l’être homme, à savoir de celui qui dira le mot qui fera changer le monde au sujet du joug de la viande non verte mais dit-on, moins saine.


Les peuples occidentaux, principalement les américains sont en pleines contradictions. Tandis que le nombre de végétariens augmente, ils élèvent plus en plus de bétails, garantissant à la fois la prépondérance aux meurtres cardio-vasculaires et le gaspillage de protéines utilisables pour sauver tous les pays atteints de famine. Les préceptes de Gandhi, de Leonard Da Vinci ou d’Albert Einstein trouvent toutes leur raison dans ce pacifisme qui a été prouvé échappatoire face a la violence, la maladie, le capitalisme et même le mal spirituel. Mais le monde a du mal à plier sous les 40% de végétarisme indien, la prédominance des verts à Berlin et cette fameuse ville Gand strictement sans animal mort un jour par semaine.


Oui, selon un rapport du GIEC, le vegetarisme est bon contre le réchauffement climatique, baissant le niveau du méthane. Dans la perspective d’avenir de chacun, cette responsabilité jonassienne qui fait tant de bruit aujourd’hui du fait qu’elle égale la force voyante de Nostradamus sera peut-être pris en compte par nous. Par responsabilité pour ceux qui ne sont pas nous, par notre grade d’humain avec des dents de frugivores. Demain, on peut changer la tradition du faire souffrir les autres, de ce We are the world gaspillé par les abattoirs. Demain, sera le temps de la pitié pour notre conscience propre.

dimanche 10 janvier 2010

la folie du social networking




Nous sommes au temps ou le futurisme avale les mentalités. Chacun a au 21e siècle l’opportunité de faire une sorte que sa voix atteigne les quatre coins de la planète. L’exemple a été montre avec le blogue de Perez Hilton mais il est encore plus prononcé dans le réseautage social dans lequel une inscription gratuite permet qu’un cri anodin retentisse. Si 70 années plus tôt cela était possible, l’holocauste aurait peut-être été moins silencieux.


L’internet en général est un ensemble de mégaphones sans de strictes gouvernances, sans dictatures qui permettent à l’homme le plus ignoré de faire entendre sa cause, ses pensées. Mais il arrive que cette liberté crée d’autres chocs dans un monde devenu parallèle au notre étant tous les deux dans une osmose qui permet malheureusement aux néo-nazis de s’exprimer, d’influencer. Ce réseautage est ancré en nous a tous les échelles, ils permettent aux plus grands dirigeants mondiaux de s’exprimer intimement, de nous entretenir des informations qui appellent nos arrogances. On n’aurait jamais contredit la présence d’un président français à la chute du mur de Berlin dans le passé. Tout maintenant est à portée de voix, du plus vil au plus beau.


C’est ainsi que Megan Meier dans la photo ci-dessus s’est suicidé sur cause des moqueries outrancières, trop volumineuses et pressurâtes de son voisinage l’accusant d’être asocial. In contrario, certains trouvent grâce à l’internet le moyen de surmonter leurs problèmes particuliers, de trouver facilement d’autres avec des intérêts communs. Il n’est pas facile pour un transsexuel de trouver un de ses semblables dans son environnement réel alors qu’il ne s’agit que d’un click virtuel. Il existe aussi des associations d’alcooliques anonymes par exemple renfermant plus de monde qu’en réalité.


Le fait que les parents interdisent de façon croissante la participation de leurs progénitures dans les activités sociales, le nombre d’enfant branché à la recherche d’une autre vie communautaire sur le virtuel s’est rendu croissant, augmentant en même temps la joie des prédateurs sexuels qui utilisent maintenant d’autres outils de chasses. Osons espérer seulement que la scène de connexion et de subordination des hommes à ce monde virtuel telle que présente dans Wall-E n’existe pas.

jeudi 7 janvier 2010

Perez Hilton




Le royaume de la presse a maintenant établit les bases de son pouvoir mondial. Un pouvoir qui, ayant une liberté inconditionnelle comme bouclier se permet d’être anarchiste à sa façon. Grace a l’internet, les voix de nulle part peuvent se faire entendre sans entraves, tous les clichés, les barrières sociales disparaissent et permettent l’accessibilité universelle des messages. C’est ainsi que Perez Hilton, un bloggeur hispanique homosexuel est rapidement monté dans la catégorie des blogs les plus lus aux Etats-Unis. Et de surcroit influent.


Son site web a fait le choix d’élucubrer sur l’attitude des célébrités en prenant le risque de révéler des aspects de leur vie privé, de glorifier et littéralement d’injurier certains autres, le gossip. L’intérêt qui a suscite son blog prouve le désir intime humain de s’immiscer dans les affaires des autres mais l’homme n’admet pas cela car le blogue de ce dernier est dit le plus haï d’Hollywood mais le plus lu. Cette contradiction est à la base des nombreuses polémiques qui ont démarré à partir de ce site internet.


En 2007, il déclare la mort de Fidel Castro et se vante d’être le premier media à avoir annoncé cette nouvelle, cela a été le début d’une rumeur qui a valu quelques semaines après, discours du Fidel lui-même pour ironiser les rumeurs sur sa mort. De nombreuses autres polémiques ont commencé à partir de ce blog, on l’a critiqué pour avoir dénigré Michael Jackson en changeant radicalement de parti à partir de sa mort. Il a de nombreuses fois fréquenté le tribunal pour des accusations outrancières envers des stars comme Fergie et pour le copyright. Parallèlement, on ne sait pas si c’est par rapport a ces gouts artistiques propres ou le fait qu’il est développé un tissu d’amis connus tel que Paris Hilton d’où vient son nom et sa notoriété acquise en quelques mois, dans le dénigrement de la majorité des étoiles d’Hollywood, certains sont tout au contraire adorés, Lady Gaga dans la photo ci-dessus avec lui en est un exemple fort. Il ne faut pas oublier que Perez Hilton étant lui-même un homosexuel ouvert n’ose pas médire sur un de ses semblables jusqu'à malheureusement révéler les conditions de certains qui le font en secret.

mercredi 6 janvier 2010

les bulgares




Le dilemme du progrès spirituel doit être posé. Ne pas accepter que l’homosexualité est un besoin psychologique d’alliance humaine autant que l’hétérosexualisme revient a négliger en plus de nos différences quantiques séculaires, le désir d’autrui. Nous, les majorités planétaires attirées vers le sexe opposé avons le regard enchainé sur notre égoïsme. Même les plaisirs sensuels devraient être donc partagés entre ceux qui détiennent le pouvoir de décider. Cela nous rappelle silencieusement certains autres abus concernant le courage de la majorité à contrecarrer les autres qui jouissent de leur décision propre.


Les LGBT peuvent aujourd’hui s’unir avec les victimes, qui le sont simplement parce qu’ils n’ont pas la force de gagner tels que les juifs, les femmes, les immigrés. Cette constante loi de la jungle contraste vivement avec les progrès de l’urbanisme dans lequel nous nous unissons tous pour bâtir avec une vue d’ensemble des villes au-delà de nous-mêmes. Ce manque d’intégration des autres pulsions sexuels est marqué par la création de villes uniquement attirés vers le même sexe, de villes stériles. Que voulons-nous donc, hétérosexuels, qu’ils aillent bâtir une planète propre à eux ?


Le baiser ci-dessus entre homosexuels victorieux symbolise les victoires récentes, progressives des homosexuels dans l’architecture des lois dans divers pays. Une victoire qui ne sera pas sur nous mais avec nous dans le collimateur d’une égalité mondial au moins du cote du sexe. En vue de contredire notre essence égoïste qui a marqué le passé de nombreux chrétiens qui ont brulé vifs ceux qu’ils ont osé appeler « les bulgares ».