dimanche 25 juillet 2010

Sport et Politique

Comment ne pas rappeler la pieuvre? Et lui demander qu’adviendra t-il du futur proche. A notre époque la fin du monde est plus que jamais à la mode et nous nous créons des peurs émises par trop de savoir. Tuer la pieuvre pour ne pas connaître la victoire de telle ville contre une autre serait comme tuer le sport en tant qu’indicateur de bonne émotion de la cité.

Quand Haïti fut qualifié pour la coupe du monde de football en 1974 sous la présidence de Jean Claude Duvalier, le pays respirait encore par des poumons aujourd’hui usés. Pourtant, Haïti n’est ni trop jeune ni trop vieille. Le problème n’est pas uniquement dans le football, les pays qui ont atteint le bonheur collectif le plus élevé sont ceux qui récoltent le plus de médailles aux jeux olympiques. Nous sommes à quel siècle, déjà ?

Depuis l’antiquité le champion d’une épreuve était considéré à l’égal d’un guerrier habile au combat, véritable héros populaire ! Nous avons nos Emmanuel Sanon, Philippe Vorbe qui est encore vivant, le légendaire Sylvio Cator mais depuis une vingtaine d’années personne n’a su se montrer a la hauteur de l’international. A qui la faute ?

Yannick Noah est la personnalité la plus aimée des français. Voyez ou peut arriver la considération d’un peuple envers un sportif, il est chanteur aussi mais après le tennis. La France qui a déchiré son pantalon due a un écartement de jambe trop grand durant ce mondial en Afrique du Sud. Elle s’est fait trop voir sur le continent de ses anciens esclaves, ses anciennes colonies qui ont rient à gueule ouverte. L’affaire est allée jusqu’à la présidence !

Ce n’est pas pour rien qu’Hitler avait prédit une défaite mémorable des noirs sur le territoire allemand durant les jeux de 1936. Le sport constitue une vitrine inégalable quand a la puissance d’hommes. Les jeux olympiques de Pékin ont prouvé la réussite de Mao et les noirs de 1936 ont tendus leurs bras vers le ciel, le poing fermé. Les dieux politiques ont eu peur.

La question : Est-ce que la politique influence le sport ? La réponse est nette. Oui le Ghana est un pays qui se développe bien tant économiquement que sportivement. L’Afrique du Sud a échoué parce que son football n’a pas atteint le niveau d’épanouissement de son rugby, il est clair qu’avec Invictus Nelson Mandela a été le capitaine fantôme de son équipe, âme véritable d’une nation.

L’Uruguay a réveillé ses loups blancs, inspiré par ses légendes historiques, c’est quand même le sport national. Mois après le regretté raid israélien sur un navire américano-turc, les turcs par nécessité de respect boycottent le match de l’équipe féminine de volley-ball d’Israël sur leur territoire qui sont forcées de jouer sans public et de perdre 3-0.

Les stades sont malheureusement encore un terrain d’accueil pour que des terroristes s’amusent.

L’effet inverse sport vers politique est moins palpable. Mais peut-être que si l’équipe française remettrait au rouge le cœur des français la popularité de Sarko remonterait à celle de Chirac en 98. Peut-être que René Préval subirait moins de manifestations. Le pays hôte d’une compétition à grande ampleur est un pays en fête durable jusqu'à ce que l’Europe vibre timidement au bruit massif des vuvuzelas importés. Cela redonne confiance au peuple du moins de façon temporaire.

N’oublions pas que dans l’échelle de préoccupation des habitants qu’après le pain se trouvent les jeux.

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