vendredi 27 août 2010

Toréro, en garde...

Ce n'est qu'un petit pas pour l'homme mais un grand pas pour l'humanité encore plus grands que les premiers pas de l'homme sur une planète mystérieuse. Au nom de l'humanité le parlement catalan a sonné le glas de ceux qui le mérite. Les toreros en tant que concept ont été éliminés de la surface d'un département de l'Espagne.

Il est évident que pour qu’un fait aussi magique soit exécuté il a fallu dans la gorge de ces parlementaires l’arrière-gout du séparatisme car la politique à son prix et qu’une cause aussi supérieure aux intérêts de l’homme a besoin d’être renforcé par certains intérêts stratégiques. Pour que la fin des gladiateurs soit prononcée il a fallu que le spectacle sportif sanglant ne soit plus une priorité pour le peuple.

Mais la fête continue depuis des siècles dans les arènes, des milliers de visiteurs migrants des divers horizons du monde pour venir assister à l’écoulement du sang tel des vampires assoiffés de mort. Mais il arrive parfois comme dans l’ouverture de l’opéra Carmen que le torero connait la défaite, ou que comme l’autre jour le taureau s’immisce dans l’arène à la recherche de liberté.

Toreador songe bien, oui songe en combattant que plein d’yeux noirs te regardent. Qu’on parle comme on veut d’histoire de séparatisme, il n’y aurait eu aucun vote de ce genre si ce n’était les manifestations fréquentes et nombreuses des végétariens unis contre la tuerie d’animaux possédant un cœur. Continuez…

Continuez pour qu’à travers toute l’Espagne l’amour qui attend le torero à la sorti du combat soit de bonne augure. Continuez d’élargir l’une des plus grandes causes du vingt et unième siècle qui a déjà remporté les victoires à Canaries et à Barcelone. Bientôt les toréadors seront comme les gladiateurs, les acteurs d’une culture célébré dans la mémoire, au passé.

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