dimanche 6 décembre 2009

Ga ga dance




Des formes diversifiés, du scandale planifié, le spectacle des couleurs modernes mêlant élitisme et populisme, voici ce qui caractérise notre dame Ga Ga. Cette nouvelle star américaine est une factory en soi de trinitrotoluène chantant déshabillée comme toutes les nouvelles idoles du show-business. Mais outre là, on ne peut oser la mettre dans le commun des call-girls de l’image car elle recèle derrière la fulgurante ascension de ses deux premiers singles vers le top des charts, Billboard par exemple, une profondeur artistique qui n’est pas encore assez prise en considération par la presse. Des lumières chaudes trainent sur l’avenir de cette jeune étoile et le public n’attend que de découvrir cette face cachée derrière cette carte de Poker.



Elle se réclame être une artiste du mouvement Pop. Flux musicale qui n’a pas de contours définis, et qui a fait des remous dans les encéphales avec la mort du roi incontesté de ce courant. On a même pu entendre sur L.C.I, Luc Ferry dire que la mort de Michael Jackson n’est pas une perte importante pour la musique mondiale parceque la musique pop ne renferme que du vide. Cette allégation est dangereuse, en effet en musicologie le pop n’occupe pas une place majeure, le vocal, le spectacle et la culture de l’idole sont généralement beaucoup plus travaillés que la musique en elle-même, cependant on peut se différencier à l’instar d’une Madonna qui exprime à haute voix son point de vue sur des questions de religion, de sexe et de politique, Amy Winehouse attitrée de nombreux grammy’s s’inspire de sa lutte avec la vie et la drogue, La nouvelle Adele qui dans son tube chandelle, chasing pavements, parle de la non-direction des désirs.




Il ne faut pas oublier que la musique pop ouvre un autre mode de création beaucoup plus accessible par les masses qui ont avec ce rythme brute l’occasion d’accéder à une géométrie plus artistique que les autres machines populaires tels que le rap et le techno. Lady Gaga qui s’y connait après être passée à l’école des arts dit un peu avant la sortie de son album, The Fame, « mon but comme artiste est d'écrire et faire de la musique pop qui a quelque chose d'artistique et d'intéressant à dire. Si je peux toucher une petite fille de 4 ans comme un étudiant en art de 25 ans avec mon album, alors j'aurais fait du bon travail ». Si on l’a compare le plus souvent à Madonna elle montre déjà beaucoup plus d’audace en portant la robe de sang ci-dessus aux video music awards.




Alors qui est-elle, ou plutôt qui sera-t-elle, cette dame dignement bisexuelle qui provient sans doute d’une planète ésotérique. Assurément « la princesse de la pop » dit Perez Hilton. De tout cas, espérons qu’elle nous gratifiera d’une vie haute en mercure quasi ou supra-Michael Jackson qui a exploité les bonnes ressources de la pop en proposant une unification par le large We are the world pour défendre des humains d’Ethiopie.



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