mardi 16 février 2010

les mains mortes de l'enfant terrible




Le fashion est au 21e siècle la voie pénétrable pour un art libéré des contraintes de l’esthétique de la mode uniforme passée depuis longtemps dans les cours royales. Voici ce qu’était McQueen un roi rebelle méprisant son passé pour tailler sur l’avenir des œuvres teintés d’unicité pouvant même provoquer la langue pendante jalouse des couturiers antiques.


Cet homme mort dans l’ombre, dans des circonstances qu’on n’arrive pas encore à élucider reflète malheureusement les conditions de son art mégalomane et austère, à la fois ensoleillé et nuptial dans une parade harmonieuse qui fait penser aux plus grand couturiers de notre temps, on prétendait même qu’il allait dépasser Jean Paul Gaultier en terme d’étoiles, son papa terrible. Il est mort de quoi ? Du vide assurément ou peut-être de l’art, de la presse, de lui-même ou d’un fanatique piégé dans la même histoire que Versace.


Cet homme était le grand Alexander the Queen, homosexuel qui se dévoilait en tant que telle, accusé du meurtre d’Isabella en habillant des princes et des chanteuses déjà conquis par l’art qui s’amène, pendu. Il est mort tôt mais son nom et ses défilés resteront vieux dans les registre du fashion code comme couturier de touche britannique dépassant les meilleurs.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire