jeudi 11 février 2010

Vancouver contre la femme




Vancouver passe un voile sur ce qui pourrait être la ruine de la saison. Les femmes ont aujourd’hui le pouvoir de faire entendre leurs voix en décriant une activité discriminatoire incompatible avec le siècle. Les jeux olympiques ont été depuis longtemps le terrain de lutte antiraciste et antisexiste. La barricade mentale qui interdisait aux hommes de penser à l’autre sexe est révolue. Il n’y a pas longtemps que les femmes ont la permission de participer à tous les jeux olympiques.


Ce retard était du au faite que génétiquement les hommes auraient plus d’aptitude musculaire à dominer même l’espace ludique. Mais les femmes ont prouvé le contraire en développant les voiles des bateaux transatlantiques à l’égal d’une Florence Arthaud ou d’une Michèle Mouthon appuyant sur la pédale ou plus loin dans le temps, lors des premiers jeux olympiques Kallipeitera s’infiltre au milieu des hommes et se montre compétitive, les force à se mettre nus. L’époque des femmes au foyer et des hommes à la chasse n’est plus d’actualité. Elles détiennent même le record au lancer de disque.


Si les femmes tardent a égaler la vigueur des hommes dans certaines autres disciplines, c’est parce que ces sports ne sont pas encore ouverts a eux, n’est pas intégralement sorti du tabou a la normale. Idem pour les hommes qui n’excellent pas dans certains sports soi-disant féminins. Dans ce sens nous prouvons trouver absurde et déplacée la décision du comité olympique d’interdire la participation féminine aux jeux olympiques de saut a ski. Il ne faut pas le faire parce que le sport féminin est moins suivi qu’autre et malheureusement plus muet mais au contraire il faudrait leur ouvrir complètement la barrière pour qu’elles prouvent qu’elles peuvent faire du bruit. Les arguments avancés par le comité ne tiennent pas la route, dirait-on les problèmes techniques ne s’appliquent pas aux hommes dans la même discipline. Soyez explicite.

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