vendredi 12 mars 2010

le suicide de Glasgow



Cette semaine, un saut de quinze km est passé presque inaperçu. Un homme, sa femme et son enfant sont morts comme des animaux. Le motif de leur suicide est le point nodal d’une affaire lugubre et mystérieuse qui trouverait parfaitement sa place dans un récit d’Edgar Allan Poe. Cette affaire restera mystérieusement sans enquête. La raison est simple, Monsieur le russe Serekh est cru atteint de paranoïa, mais de quoi ?

Il semble qu’il se soit enfuit de Russie puis du Canada, il prétend être un espion russe qui a découvert le plan secret du Canada d’assassiner la reine d’Angleterre, cette histoire n’a de sens que dans un polar. Et pourtant on l’a surpris en conversation sérieuse avec un député de la grande Garabagne auquel il a confié des secrets les plus alléchants.

Mais la reine ne mourra pas. Le titre convient mieux à un polar qui succède dans une prophétie, celle du God save the queen des sex pistols, qui a bien du sens car il n’y a pas de suicides sans feu et que le Red Road peuplé d’immigrants est une bonne excuse pour un assassinat à l’intérieur duquel sont victimes une femme et un enfant pourtant pas impliquées dans l’affaire qui ont eu le courage de concrétiser une action pareille soi-disant à cause d’anxiété sociale.

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