lundi 11 janvier 2010

les plats sont à cette heure une manière d’appréhender le monde




Les plats sont à cette heure une manière d’appréhender le monde. La question du contenu du plat égale celle du contenu du sexe et se prolonge même jusqu'à l’interrogation entre ceux qui éprouvent de la pitié pour d’autres qui cherchent une définition claire de celui qui souffre. C’est peut-être une question de mode. Mais le temps laisse accroitre le nombre d’individus dans des grandes villes ou des grands pays qui préfèrent gouter aux viandes vertes. Question d’éthique ou d’esthétisme, occidental es et orientales s’unissent enfin sur un sujet pour traiter l’un des besoins fondamentales de l’être homme, à savoir de celui qui dira le mot qui fera changer le monde au sujet du joug de la viande non verte mais dit-on, moins saine.


Les peuples occidentaux, principalement les américains sont en pleines contradictions. Tandis que le nombre de végétariens augmente, ils élèvent plus en plus de bétails, garantissant à la fois la prépondérance aux meurtres cardio-vasculaires et le gaspillage de protéines utilisables pour sauver tous les pays atteints de famine. Les préceptes de Gandhi, de Leonard Da Vinci ou d’Albert Einstein trouvent toutes leur raison dans ce pacifisme qui a été prouvé échappatoire face a la violence, la maladie, le capitalisme et même le mal spirituel. Mais le monde a du mal à plier sous les 40% de végétarisme indien, la prédominance des verts à Berlin et cette fameuse ville Gand strictement sans animal mort un jour par semaine.


Oui, selon un rapport du GIEC, le vegetarisme est bon contre le réchauffement climatique, baissant le niveau du méthane. Dans la perspective d’avenir de chacun, cette responsabilité jonassienne qui fait tant de bruit aujourd’hui du fait qu’elle égale la force voyante de Nostradamus sera peut-être pris en compte par nous. Par responsabilité pour ceux qui ne sont pas nous, par notre grade d’humain avec des dents de frugivores. Demain, on peut changer la tradition du faire souffrir les autres, de ce We are the world gaspillé par les abattoirs. Demain, sera le temps de la pitié pour notre conscience propre.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire