dimanche 10 janvier 2010

la folie du social networking




Nous sommes au temps ou le futurisme avale les mentalités. Chacun a au 21e siècle l’opportunité de faire une sorte que sa voix atteigne les quatre coins de la planète. L’exemple a été montre avec le blogue de Perez Hilton mais il est encore plus prononcé dans le réseautage social dans lequel une inscription gratuite permet qu’un cri anodin retentisse. Si 70 années plus tôt cela était possible, l’holocauste aurait peut-être été moins silencieux.


L’internet en général est un ensemble de mégaphones sans de strictes gouvernances, sans dictatures qui permettent à l’homme le plus ignoré de faire entendre sa cause, ses pensées. Mais il arrive que cette liberté crée d’autres chocs dans un monde devenu parallèle au notre étant tous les deux dans une osmose qui permet malheureusement aux néo-nazis de s’exprimer, d’influencer. Ce réseautage est ancré en nous a tous les échelles, ils permettent aux plus grands dirigeants mondiaux de s’exprimer intimement, de nous entretenir des informations qui appellent nos arrogances. On n’aurait jamais contredit la présence d’un président français à la chute du mur de Berlin dans le passé. Tout maintenant est à portée de voix, du plus vil au plus beau.


C’est ainsi que Megan Meier dans la photo ci-dessus s’est suicidé sur cause des moqueries outrancières, trop volumineuses et pressurâtes de son voisinage l’accusant d’être asocial. In contrario, certains trouvent grâce à l’internet le moyen de surmonter leurs problèmes particuliers, de trouver facilement d’autres avec des intérêts communs. Il n’est pas facile pour un transsexuel de trouver un de ses semblables dans son environnement réel alors qu’il ne s’agit que d’un click virtuel. Il existe aussi des associations d’alcooliques anonymes par exemple renfermant plus de monde qu’en réalité.


Le fait que les parents interdisent de façon croissante la participation de leurs progénitures dans les activités sociales, le nombre d’enfant branché à la recherche d’une autre vie communautaire sur le virtuel s’est rendu croissant, augmentant en même temps la joie des prédateurs sexuels qui utilisent maintenant d’autres outils de chasses. Osons espérer seulement que la scène de connexion et de subordination des hommes à ce monde virtuel telle que présente dans Wall-E n’existe pas.

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