samedi 16 janvier 2010

après la secousse, secouons nous encore plus!



Il a été prouvé en une minute que les pôles de la planète peuvent être renversés pour enfin fixer l’attention sur l’un des pays les plus délaissés de notre hémisphère. En faite, il ne suffit également que moins d’une minute pour se décider sur la reconstruction non-solitaire d’une capitale qui nous donne l’opportunité de bâtir sur des décombres qui devaient être détruits depuis longtemps. Le symbole de notre terre montagneuse s’est effondré comme un château de carte dit RDI, le président serait encore vivant. Le gouvernement actuellement paralysé par la situation prouve a son tour qu’il n’a pas les moyens de se soigner lui-même, de se désteriliser.


Des nouvelles encore plus macabres nous attendent, notre aéroport international est géré par les forces américaines annonce quelques chaines françaises. Les nombreux secours arrivent avec la vue d’un territoire absurde, aucune directive nationale ne les propose ou commencer, la plupart des aides venant des autres pays se préoccupent principalement de leur ressortissants. Malheureusement, la Minustah après toutes ses pertes doit se préoccuper d’abord de ses propres membres. Trop de temps, tout ce temps qui laisse nous ne savons combien d’être humains vivants de façon précaire qui parcourent la capitale et ailleurs : Carrefour qui n’est pas encore inspecté, Jacmel ou les secours tarderons encore plus.


On parle d’un nombre de victimes moindre car hélas il s’agit de 8 millions de victimes psychologiques qui est un nombre qui doit compter puisqu’a ce qui se laisse apercevoir par les journaux télévisés internationales est qu’a certains endroits des non-bandits en machettes luttent avec foie et force pour récupérer pas plus qu’un matelas ou un plat qui ne comptera pas par rapport à la durée prochaine du sinistre. Le constat est au-delà du trouble, il s’agit aujourd’hui de jouer avec le chaos, de magnifier notre présence, d’être paradoxal jusqu'à ce que sans anarchie chacun prenne les rennes du peuple, a dire faire fonctionner notre patrie, notre fraternité.


L’haïtien est vaillant, comme cela est dit par le gouverneur général du canada. Il n’est pas utile de préciser qu’aucun de nous n’est sorti indemne, ce nous qui s’étire jusqu'à la diaspora, les parents dont les progénitures sont en études de l’autre cote de la mer alors qu’ici les immeubles éducatifs ne laissent pas entrevoir quand et comment les activités recommenceront. Voici pourquoi, il faut espérer et agir, certains ont déjà commencé, la seule station de radio qui persiste à être debout montre notre courage, les autres stations, télévisés par exemple doivent se réveiller pour que notre voix résonne au-delà des voix étrangères. Accepter l’aide magistral de Barack Obama est primordial, il faut en profiter pour la relance. Il faut que cesse le marché noir, les bagarres sales pour la nourriture. Que chacun de nous active les morceaux caducs du pays à l’échelle où il peut dans son quartier, dans un hôpital, dans un bâtiment effondré, dans une place ou les sinistres se regroupent, affaire de distribuer de l’eau, de simples bonbons, des soins qui peuvent se réduire à une simple démonstration d’amitié pour supporter les dégâts. On n’a pas le temps de s’effondrer sur le sort de nos meurtres proches, nous en avons tous et nous en aurons encore plus si nous ne nous débarrassons pas des épidémies after-shakes tacites qui octroient beaucoup plus de misères après les mauvais temps. Tu seras l’haïtien héros parmi la foule qui hissera de nouveau le drapeau déchu du palais national pour des lendemains plus magnifiques que dans le passé.

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