mercredi 7 avril 2010

l'ecole obligatoire est un fantome

Dans la plupart des pays sous développés, l’école est obligatoire. En Haïti aussi. Pourtant, plus de la moitié de la population est analphabète, près de 70% ont une alphabétisation pauvre, incapables de lire le titre d’un journal en moins de plusieurs minutes.

C’est ainsi dans tous les pays qui ne possèdent pas les moyens volontaires de passer d’une loi à l’acte, d’une constitution à un Etat. A quoi sert donc la constitution dans un pays qui répond aux volontés égoïste d’un leader qui n’a pas pacté seulement avec le diable mais avec l’ensemble des nouvelles entités dirigeantes qui se cachent derrière l’apolitique.

Tout est bientôt fantôme. Mais pas en Inde ou l’école obligatoire qui vient d’être instituée construit de l’espoir, celui de l’un des plus forts pays émergeants accédant à la scolarisation et la possibilité de devenir un territoire d’intellectuels spirituels. Paradoxalement, dans les pays dit grands, il y a une régression de la scolarisation, les parents n’aimant pas le climat violent s’établissant dans les bâtiments scolaires ils préfèrent les garder chez eux. Les statistiques montrent que défiant tout pronostic les jeunes éduqués à la maison sont beaucoup plus matures et que Harvard a un penchant spécial pour leur capacité à la réflexion personnelle.

Que ferait donc un pays sous développé qui ne peut pas planifier l’éducation à la maison, alors que c’est statistiquement le meilleur des choix dans le cartel anglophone (Etats-Unis, Angleterre). Aller vers une école qui permettrait de réfléchir par soi-même, ce qui est un exemple brillant de démocratie et de laisser parler les jeunes qui ne serait malheureusement pas mis en application par un Etat qui ne se soucie pas de son avenir.

Dans le système haïtien, les livres à l’initiative des frères de l’instruction chrétienne enveloppe nos mentalités depuis des décennies et n’offrent pas de moyens de débattre, de frapper des idées entre elles ce qui est pourtant la condition nécessaire pour l’innovation et la possibilité de palper des idées nouvelles. Le débat qui n’est que disponible a l’université fait que toute chaleur se concentre dans des révoltes le plus souvent inutiles. Pour les refroidir il faut élargir le cadre spatio-temporel de la pensée.

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