vendredi 18 juin 2010

La marée noire

Ils ont du creuser jusqu’à 1500 m de profondeur! Pour qu’une organisation pétrolière gigantesque puisse se frayer un chemin dans les réflexions des uns à propos des relations entre l’Etat et la mégalomanie de certains industriels se procurant de fortes bouffées de sommes placées dans les ordinateurs de Wall Street. Nous avons presque oublié que ce liquide visqueux qui prend petit à petit la place de toute l’eau vive du golfe du Mexique et des plages de la cote sud des Etats-Unis : est de l’or !

Deepwater Horizon a été le théâtre de la plus grande catastrophe naturelle des États-Unis depuis Katrina. Certains osent dire qu’il en est de même pour son président. Barack Obama a ainsi le destin étroitement lié avec celui de BP. On prédit une faillite mémorable, mais le leader noir n’est pas resté muet et a tant bien que mal réussi à jeter le blâme sur la compagnie pétrolière, là où il devrait être. Il est vrai que cela fait trois mois que la marée noire s’étend et qu’elle s’amplifiera parce qu’elle ne faisait pas partie de la politique planifié.

N’oublions pas que le droit facile a été donné à cette entreprise pour un forage sans exigence de sécurité stricte par les précédents gouvernements américains.

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