mercredi 15 septembre 2010

US OPEN 2010

Tolstoï serait assez satisfait de ce tournoi de tennis qui a célébré les rois et reines de la cour dans un festival d’expressions romantiques mises en spectacle par les joueurs même de Tennis. Et la Black Queen Venus Williams portait des robes de feu d’artifice jusqu’au jour où elle s’est fait battre. Les couronnes se sont déposées sur les têtes d’une belge et d’un espagnol redessinant cette Europe riche. Tolstoï serait surtout ravi de ses russes qui ont marqué le terrain de leur marque depuis l’éblouissante Anna Kournikova et surtout du boost de Boris Eltsine faisant de ce sport son appui politique favori.

Le championnat féminin a débuté sur la touche de cris perçant l’air à chaque tir, elles ont de leurs bras musclés affronté les vents qui devenaient de plus en plus fort sous l’action du cyclone Earl se dirigeant vers la Caroline du Nord. Venus Williams favorite à chaque tournoi qu’elle participe a fait mater la balle d'une vitesse qui ne dépasse pas celle de sa sœur mais encore plus agile. Le tournoi s’est ainsi déroulé dans la crainte de la vénus noire qui avec sa sœur pèsent aux dires trop sur les tournois féminins de tennis mais ils en ont non seulement élevé le niveau, on ne peut que les aimer par leur modestie et le show de beauté exposé par Serena dans le rang des spectateurs. Mais Kim Clijsters épargnée des rumeurs séparatistes de son pays n’en a pas eu peur, elle l’a cassé d’un jeu de doyenne face à doyenne du tennis. En finale une russe s’est faite encore aplatir trop agrippée dans l’espace des usées du tennis ; ces jeunes russes n’arrivent pas encore à s’imposer.

Du coté mâle, la modestie est ce qu’il a fallu à Rafael Nadal pour s’acharner contre qui que soit ses adversaires et remporter pour la première fois l’US OPEN. US OPEN 2010 a été durant ce mois à la tête de tous les domaines de recherches. Nous avons assisté aussi à l’hippique Djokovic qui a galopé les marches de ce tournoi à la recherche de l’ancienne puissance yougoslave d’une Serbie qui perd avec regret le Kosovo. Il a été innommablement impressionné d’avoir battu le plus grand tennisman par l’art du jeu Roger Federer. Mais arrivé au bout de sa course, Nadal l’a broyé de désirs.

De ce sport célébré par la combativité de ses hommes autant que ses femmes nous attendons les jeux mixtes.

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