dimanche 14 novembre 2010

Jude Célestin

C’est un nom qui n’a pas résonné dans la politique lors des chaudes années. Le nom nous était si inconnu que lors du choix ponctué entre les mains absolues de Préval tel un empereur autoritaire du candidat à la présidence au sein d’INITE, ce n’était pas ce nom qui prévalait mais un autre, résolument passé à l’opposition en quelques semaines. Etant donné que Jude Célestin incarne cette continuité qu’il assume, c'est-à-dire, Préval 3, nous pouvons parler de sa candidature en étalant d’abord ce qu’elle aurait été sans lui.

Les termes à la mode sont président fantoche, candidat marionnette. Nous ne participons pas à ces abaissements verbaux, cependant le pays libre que nous sommes n’en a pas besoin non plus. Nous nous sommes si souvent débarrassé de tyrannies coincées en boucle dans l’éternel retour de la soi disant malédiction haïtienne. Jacques Edouard Alexis laissé évincé du fauteuil ministériel par une majorité parlementaire au service du palais, aurait été électoralement la stratégie la plus sure pour se perpétuer au pouvoir.

Préserver les rennes de la magistrature suprême à la manière d’un prince n’est pas aussi simple car certains humains sont d’essence libre et que Préval redoute qu’Alexis lui fasse le retour de force qu’il a lui même effectué contre Aristide. Dans nos rangs point de traîtres, tant mieux pour les vingt années prochaines censées contrastées avec les dernières au point où la démocratie s’épaissit de lumière.

Se faire suivre au pouvoir à l’aide d’un lien familial est sociologiquement efficace, l’homme de source aime les grandes familles monarchiques, les dynasties glorieuses, interminables. Quand notre président a cherché à conserver son beau-fils à la direction du CNE, ne déduisons pas qu’il ruminait déjà des idées à l’arrière du front, en repassant toutes les hypothèses cela lui a quand même permis d’exploiter une certaine mainmise a partir d’un organisme qui n’appartient à personne.

Jude Célestin encore seulement candidat ce que certains autres parmi la multitude ne soulignent pas assez a pour projet de concrétiser un paysage routier. Plan majeur de son probable futur quinquennat, les routes offrent généralement une belle envergure aux pays, si nous considérons les routes aériennes tortueuses de Santo Domingo embellit par Trujillo symbolisant sa puissance à travers cette porno routière pleine de courbes et de solidité.

Contrairement à notre voisin nous avons reçu certaines plaintes concernant nos asphaltes posés par et pour les fantômes. Les spirituels se comprennent. Le dilemme majeur que nous pose Jude Célestin réside dans son incapacité à sortir du passé. A devenir la solution aux maux des dix années du règne de Préval, à cesser d’être le masque de celui-ci. En tant qu’homme ce ne serait qu’une honte d’être l’ombre d’un autre.

lundi 1 novembre 2010

Le Couple Manigat

Cette présidentielle 2010 semble se décider sur le fil fragile d’élections rassemblant les anciennes espérances d’un renouveau. Nous sommes encore dans une jeunesse démocratique qui ne fleurit pas parce que le peuple haïtien ne se l’est pas encore approprié. Notre peuple s’était habitué á une élite forte chargé de prendre des décisions trop obscures pour elles car après les premiers combats elle s’est déshabitué, mise a part du choix volontaire.

Depuis vingt ans, un passé historique assez proche mais très pénible dans la politique réel, la majorité absolue de la population s’était rassemblé au chevet d’un messie, les ouvrant la porte á une passion jamais égalé depuis l’indépendance. Mais ce messie a ne nous voilons pas la face déjà échoué, pas parce qu’il ne possède pas un potentiel électoral toujours assez fort mais surtout parce qu’il n’a pas su préserver le pouvoir en sa faveur et que son dauphin chef de l’ile depuis 2006 l’a laissé en situation d’exil dépressif.

Présentement, pour que notre ile entre dans une époque de constante stabilité, nous avons non seulement besoin d’un génie politique surpassant les autres mais aussi d’un candidat capable de faire l’union des différents secteurs pesant dans la balance de la cite haïtienne propre et ceci est déjà prouvé, sort des règles sociologiques et faciles des civilisations nordistes. C’est dans cette exacte tension que Mirlande Manigat risque pour la première fois sa candidature à la présidence.

A sa base comme dans toute démocratie qui se respecte un parti politique et une plateforme assez réputé misant sur sa réussite. L’obstacle à peine surmontable et irrationnel que la masse populaire ferait en faveur du couple Manigat serait de l’élire sans qu’ils aient un parti politique véritablement populaire, qu’aux élections de 2006 ils n’ont eu qu’un seul sénateur et un député élu. Une réussite pareille est rare.

Néanmoins, le surplus d’acrobaties exercé en faveur du statu quo par nous savons qui décline. Le candidat du palais national déconstruit ne fait pas monter la fièvre des espérances de huit millions d’hommes accroupissant dans la crasse depuis quarante six ans et discutant par teledyol du futur car les medias sans électricité et sans richesses ont une force de frappe très mince ici. Mirlande Manigat est issue d’une génération qui n’a pas su se partager les suites de Duvalier alors qu’un vide s’exposait en pleine période de populisme mondialisé.

Jean Bertrand Aristide en a su profiter et continue malgré son départ de nourrir un espoir latent. Leslie Manigat a touché le pouvoir durant six mois. L’armée détruite plus tard par Aristide l’a renversé pour audace démesurée. Simplement parce que pour s’asseoir sur le fauteuil, il est nécessaire d’adoucir les mentalités des uns et des autres en vue d’une union pacifique prochaine. Aujourd’hui sans armée la brèche est ouverte a qui dont la famille Manigat désire étaler un certain autoritarisme nostalgique.

Concrètement, Mirlande Manigat possède les voix de l’élite intellectuelle oubliée, du peuple éclairé visant á travers elle, le seul adversaire mure contre le passé, d’une jeunesse imprégné par les images développées chantées par d’autres pays contrastant tel blanc et noir avec le passe récent, de la diaspora support économique le plus fort et le plus moraliste si nous nous appuyons sur les opportunités extrêmes qu’ont eu ses fils au nom de Wyclef Jean et David Siméus, les voix des granmoun se souvenant des temps de paix.

Elle possède aussi les voix de Leslie Manigat qui n’est sur ce terrain qu’un bonus. Nous parlons d’un ancien président, second aux élections de 2006, figure de proue connue et déjà digéré par une majorité. Sa femme n’a pas encore connue d’échec électoral. Rappelons-nous que le couple Manigat avait réussi aux dernières élections sans grand déploiement musical contrairement aux efforts même tranquilles de cette année.

En face d’eux, des produits marketing inconnus et ignorants d’un style qui n’a jamais été gobé nulle part depuis la naissance de la démocratie. Nous avons de fortes chances que le 28 Novembre se passe malgré les menaces dans une atmosphère de prospérités démocratique si les communautés internationales mettent même par profit leurs racines dans notre terre tremblante pour s’assurer d’élections crédibles. Nous ne sommes pas génocidaires.

dimanche 31 octobre 2010

Fiche présidentielle : Sweet Micky

Le prochain président de la république d’Haïti devra prendre les choses en mains, comme le dit une expression qui définit déjà la non-existence de l’être haïtien et la nécessité de le reconstruire. Michel Martelly l’a bien compris, l’éducation de l’haïtien est dit-il au centre de ses projets politiques. Aux dires des débats qui circulent dans la capitale, l’être haïtien doit faire le saut vers la civilisation.

Mais pour reprendre des opinions émises par certains penseurs du vingtième siècle, la civilisation ne peut en aucun cas être celle de l’étranger et l’attitude locale doit se dégager des traits culturels mondialisés. Nous n’avons pas encore entendu l’un des candidats à la présidence parler du renouveau culturel. Leur priorité est surtout basée sur la libre réussite économique théorisée par notre plus puissant voisin. Mais á cette heure, la Chine entraine les pays d’Afrique dans une énième révolution culturelle préconisé par leur exposition de Shanghai.

Présentement, nous ne cesserons pas de répéter que l’ancienne perle des Antilles a besoin d’un dirigeant intellectuel. Non pas que seule cette partie de la population est capable d’avoir un cœur pour sa patrie, ce qui est totalement faux car Michel Martelly peut avoir le courage et la passion capable de satisfaire notre bleu et rouge. Mais nous ne classons pas monsieur Martelly dans la catégorie des dirigeants qui pensent comme en rêvait Platon simplement parce qu’a ses propres opinions il sera par non expérience du pouvoir équipé de politiciens qui pensent a sa place. Ce qui est non seulement une faiblesse mais aussi pour éviter l’échec de nos anciens gouverneurs sentimentalistes, il est nécessaire de connaitre tous les revers du terrain.

dimanche 17 octobre 2010

Des candidats muets

La première partie muette de cette campagne électorale ramène tout le symbolisme des dernières années. La vitre compacte qui ne laisse passer aucun son entre le peuple et son exécutif. Exécutif qui n’exécute pas, paradoxe de l’adjectif du plus puissant des pouvoirs en Haïti où toute initiative devient son contraire. Souvenons-nous de la campagne électorale muette du président René Préval en 2006 et de sa magnifique victoire en une majorité obtenue depuis le premier tour.

Nous ne voudrions surtout pas que Jude Célestin remporte ainsi, sans parler, car nous pouvons tous être d’accord que le beau-fils du roi soleil a aussi remporté la campagne muette. Ceci est prouvé pour ceux qui ne sont pas sceptiques par la montée vertigineuse dans les sondages de sa cinquième à la deuxième position. Evidemment d’autres astuces ont permis cette réussite car nous savons que l’arsenal qui a permis au dirigeant de Fanmi Lavalas de flécher au pouvoir n’a pas flanché.

D’autres ont tort de penser que le groupe Fanmi Lavalas a certains pouvoirs, l’appareillage qui faisait sa puissance était la facture politique dominante depuis les années mil neuf cent quatre-vingt dix, toute cette mécanique a aboutit entre les mains de René Préval au nom de l’espoir puis de l’unité.

Mais le mutisme a ses limites, nous entrons dans la deuxième phase de la campagne électorale et nous aimerions bien que Jude Célestin réponde au rendez-vous des débats politiques sur TNH, Anvann vote. Les haut parleurs préparent leur lutte hertzienne, nous attendons déjà la fanfare de Michel Martelly qui fera la valeur de son nouveau slogan qui prédit que le bœuf mangera les cinq feuilles. Espérons le.

mercredi 13 octobre 2010

Alexis et les armes du pouvoir

René Préval n’a pas d’homme de confiance si ce n’est son familial candidat à la prochaine présidence. La communauté internationale a misé sur sa réussite des cinq dernières années et de ses cinq précédentes. Le pari n’est pas flou, Préval gagne ou il échoue catégoriquement. Ainsi, le président de la république et ses conseillers déploient le grand arsenal face à une opposition vieille de vingt ans. La solution Aristide est aux commandes depuis que la misère s’est mise nue avec le principe du kidnapping.

Mais on aurait bien voulu que le leader le plus populaire retourne alors qu’il a été déchu à moitié de son mandat. René Préval, disent beaucoup n’a pas d’amis car pour se sauvegarder il renie la confiance de ses appuis, il arrivera même qu’il renie la gravité et ce sera sa chute. Pour rester au pouvoir il efface des plaies ouvertes sans les guérir. Il n’a pas béni Alexis sous la bannière INITE parce qu’il ne voulait pas subir le revers de pouvoir que lui-même a accompli contre Aristide.

Les armes sont dans la rue. Les mercenaires jubilent. Alexis n’a pas la stratégie ni le processus de roulement de farine qui lui permettrait d’avoir le support du sud-africain en 2006. Les votes se déchirent.

lundi 4 octobre 2010

La gloire du Brésil

Il est une fois, une ancienne conquête portugaise, une colonie s'est mise debout contre le profit organisé de la communauté internationale sous l'égide d'un parti des ouvriers à l’ origine d’inspiration Trotskiste. Leur leader, puisque personne d’autre que lui n’a la fierté d’être glorifié de ce nom est placé le personnage le plus influent au monde. Ce n’est ni Barack Obama, ni René Préval. Lula Da Silva est devenu président de cette puissance émergente dans une lutte sociale qui a duré le temps que mettent les plus grands des rêves à aller jusqu’au bout du sien propre dit Léopold Sendar Senghor.

Cela nous rappelle les luttes de François Mitterrand mais dans une optique psychologique différente. L’homme est sorti directement de l’ingrédient non soluble de peuple à rêver de changer l’état de son milieu dans un morceau de favelas. Ce n’est pas le bilan médiocre de Jean Bertrand Aristide. Car l’homme a su et a combattu pour réconcilier sa patrie post-dictature féroce et n’a pas oublié d’investir dans le social tout en assurant une forte dose de croissance économique. Son peuple est transféré de façon exponentielle de la pauvreté à la classe moyenne. Une grande différence entre faim zéro et tolérance zéro. Nous ne savons pas si Dilma Rousseff pourra poursuivre. Mais entretemps avec ses nombreux contingents en Haïti, Lula mérite amplement en ces jours le prix Nobel de la paix.

vendredi 1 octobre 2010

Al Qaida ou le nouveau Vatican?

La tour la plus haute du monde s’est effondrée le 11 septembre 2001 pour marquer peut-être la colère de Dieu contre la vanité des hommes à vouloir atteindre le ciel. A part que cet événement a effectivement fait place à une gigantesque hécatombe, ce n’est qu’une égratignure pour le seul pole de la planète que tous les autres pays ont ressentis parce qu’ils sont désormais liés à la culture américaine.

Le dilemme est symbolique, le christianisme et le bouddhisme ont déjà conclue le pacte de paix avec l’ultralibéralisme, la troisième plus grande religion du monde ne saurait le tolérer. Ainsi couche dans le Moyen-Orient le danger le plus acéré contre l’acceptation de la domination américaine, la seule option pour contrer les élans démocratiques et profitable des états unis d’Amérique.

L’islamisme est une culture solide dont l’expansion des atomes se déroule assez bien même sur les continents dits évolués. Nicolas Sarkozy essaie d’empêcher au nouveau empire du mal de prendre les rennes de la France et à sa troisième année de mandat sa république est sous menace majeure. Quand on pense que les kamikazes ont étincelés à Madrid et à Londres, la Tour Eiffel serait le faite de leur gloire.

Car Al Qaida est une nouvelle forme de puissance religieuse pas plus meurtrière que le Vatican à l’époque de l’insurrection mais qui reste plus faible puisqu’elle n’a non seulement pas d’Etat mais aussi Les USA en position de force mondiale et nucléaire essaient d’étouffer dans l’œuf l’étatisation Iranienne du terrorisme international.

L’empire du mal manque de force parce qu’il est aujourd’hui disloqué. Si les défenseurs de l’idéologie s’alliaient à l’adversaire le plus capable sur le plan militaire qu’est la Chine, une fumeuse guerre aurait lieu. Cependant les chinois jouent de la politique au nom de l’Etat laïque dans lequel cinquante pourcent de la population est athée, ils n’attaqueraient pas l’Amérique au nom de l’islam. L’alliance est seulement possible si les requins deviennent véritablement nuisible sur l’échiquier des territoires.

Le président noir américain semble apaiser toute hystérie en priorisant la guerre des dialogues à celle des corps. Si bien qu’Al Qaida et ses alliés du Proche-Orient sont entrés dans une résistance face à la mondialisation notamment grâce à son commerce de l’opium. La religion dit Marx est l’opium des peuples. Obama butte à gagner en Afghanistan pendant que les têtes de l’hydre naissent sur d’autres territoires.

L’expansionnisme de la culture américaine était par nostalgie presqu’en guerre contre l’islam.

dimanche 26 septembre 2010

Haiti : crise de super héros

Beaucoup d’entre nous avons des modèles. Bien que se limiter à un exemple n’offre pas toutes les capacités pour s’affranchir et lutter dans cette jungle individuelle qu’est la vie d’aujourd’hui. Nous avons l’exemple sans égal de Victor Hugo laissant paraitre sur ses cahiers d’écoliers, je serai Chateaubriand ou rien. Avoir un modèle mythique le plus souvent peut signifier pour nous atteindre un infini qu’on ne trouve pas dans le commun des mortels.

C’est ainsi qu’à l’aube de la seconde guerre mondiale des dessinateurs américains sont venus avec le concept des comics pour porter les GI à une force supérieure et patriotique. Superman aux couleurs du drapeau étoilé est devenu la force qui leur manque, leur identité imaginaire. Il a été nécessaire de séparer la vie du héros dans le peuple et hors de la société.

Il est remarquable que toutes les grandes civilisations qui perdurent aient leurs mythes, leurs personnalités puissantes et invincibles. Depuis la Grèce antique, Hercule symbolise la force culturelle à l’avantage des dieux et du pouvoir. La culture parlait en bien de ceux qui dirigent. Depuis le siècle du romantisme cette rupture cause des dégâts littéraires. Non qu’elle est néfaste mais elle ne frappe pas toujours au bon moment et a l’endroit propice.

A l’occasion des élections cruciales pour l’Haïti post-séisme, une question cruciale serait quel candidat peut renouer avec nos mythes de l’indépendance. Rares sont les pays qui possèdent des histoires aussi magiques bien ancrées dans le réel, certains exploits tel celui de Capois Lamort, Claire Heureuse et Toussaint Louverture, homme de preuve historique. Mais la limite de nos légendes est qu’elles se renferment dans le cadre de la lutte contre l’occupation.

Sauver notre pays de son propre désastre intérieur n’a depuis longtemps pas été la priorité de nos leaders. Nous avons grand besoin de Zorro défenseur des opprimés pour nous hausser avec l’aide des révolutionnaires à un niveau de croissance ou une culture qui favorise plutôt que critique les ambitions gouvernementales. Les contes qui murissent dans la mémoire de ses habitants depuis un temps assez ancien comblent l’imaginaire et les rêves des masses, leur inconscient. Manuel a été une initiative trop paysanne et Ti Malice trop individuel, nous avons besoin d’héros nationaux à fin joviale.

mardi 21 septembre 2010

le meilleur joueur du monde

Pour qu’un joueur de football soit sans peine acclamé par des foules diverses, il faut qu’il ait un jeu de spectacle. Le meilleur joueur du monde ne saurait être un papier-collé sur les murs de diverses chambres pour ses attraits physiques. Mais quelles doivent être les qualités qui nous permettent de placer un joueur à ce rang ?

Annuellement le ballon d’or de France 3 aujourd’hui Co-organisé avec la Fifa récompense un joueur de football qui s’est particulièrement illustré en coupe du monde et en ligue des champions de façon épique souvent jusqu’aux finales. Le joueur le plus amasseur de foule est le plus souvent celui qui a des dribbles en trop entre ses talons. Pour cette qualité spéciale deux argentins se sont les plus illustrés ces dernières années.
Lionel Messi crée en Barcelone une atmosphère explosive et passe aveuglement le ballon entre les jambes et les yeux de ses adversaires sans qu’ils aient le temps de discerner les éclatements atomiques qui se jouent dans l’esprit de ses fans. Mais on peut douter que cela suffit à le déclarer meilleur parmi les grands.

Contre lui, on place souvent comme dans un cadre mythique un autre dribbleur qui fait ses hauts et ses bas dans l’autre grande ville de l’Espagne. Dans une compétition entre clubs qui posséderaient les deux meilleurs promus au ballon d’or. En plus du dribble, le portugais réserve une frappe absolue sur coup de pieds arrêtés qui le ramènent aux joueurs totaux qui ont de leur temps fait l’unanimité tels que Zidane, Platini, Johann Cruyf.

Mais aussi Ronaldinho non encore retraité qui est entré dans une pause léthargique depuis qu’il s’est congédié par trop de fiesta barcelonaise. Espérons que d’autres ne le suivent pas. Mais l’homme n’aurait pas pu perdre magiquement son potentiel sous l’emprise de diables sortant peut-être du film iconique de Michael Jordan. Ces jours-ci il travaille à reprendre ses qualités dans le clan des vieux loups du Milan AC.

Pour élire un meilleur joueur, il est plus probable qu’il soit prouvé d’après les actions à nul pareil de Diego Forlan durant cette coupe du monde 2010 qui permettent à un joueur pluripotentiel de porter sur son dos tout une équipe et de l’amener jusqu’aux os du championnat. Zidane l’a prouvé en 2006, Ce que Ronaldo peine à clairement l'effectuer pour son pays, Maradona l’a fait, Ronaldinho aurait pu le faire s’il n’avait pas d’autres grands joueurs sur lesquels aurait pu reposer autant que lui cette réussite par le succès infini du Brésil. Messi le fait avec Barcelone ou plutôt ses coéquipiers le mettent sur le podium, mais ne pas réussir dans une deuxième équipe ne peut pas contribuer à lui donner des étoiles.

mercredi 15 septembre 2010

US OPEN 2010

Tolstoï serait assez satisfait de ce tournoi de tennis qui a célébré les rois et reines de la cour dans un festival d’expressions romantiques mises en spectacle par les joueurs même de Tennis. Et la Black Queen Venus Williams portait des robes de feu d’artifice jusqu’au jour où elle s’est fait battre. Les couronnes se sont déposées sur les têtes d’une belge et d’un espagnol redessinant cette Europe riche. Tolstoï serait surtout ravi de ses russes qui ont marqué le terrain de leur marque depuis l’éblouissante Anna Kournikova et surtout du boost de Boris Eltsine faisant de ce sport son appui politique favori.

Le championnat féminin a débuté sur la touche de cris perçant l’air à chaque tir, elles ont de leurs bras musclés affronté les vents qui devenaient de plus en plus fort sous l’action du cyclone Earl se dirigeant vers la Caroline du Nord. Venus Williams favorite à chaque tournoi qu’elle participe a fait mater la balle d'une vitesse qui ne dépasse pas celle de sa sœur mais encore plus agile. Le tournoi s’est ainsi déroulé dans la crainte de la vénus noire qui avec sa sœur pèsent aux dires trop sur les tournois féminins de tennis mais ils en ont non seulement élevé le niveau, on ne peut que les aimer par leur modestie et le show de beauté exposé par Serena dans le rang des spectateurs. Mais Kim Clijsters épargnée des rumeurs séparatistes de son pays n’en a pas eu peur, elle l’a cassé d’un jeu de doyenne face à doyenne du tennis. En finale une russe s’est faite encore aplatir trop agrippée dans l’espace des usées du tennis ; ces jeunes russes n’arrivent pas encore à s’imposer.

Du coté mâle, la modestie est ce qu’il a fallu à Rafael Nadal pour s’acharner contre qui que soit ses adversaires et remporter pour la première fois l’US OPEN. US OPEN 2010 a été durant ce mois à la tête de tous les domaines de recherches. Nous avons assisté aussi à l’hippique Djokovic qui a galopé les marches de ce tournoi à la recherche de l’ancienne puissance yougoslave d’une Serbie qui perd avec regret le Kosovo. Il a été innommablement impressionné d’avoir battu le plus grand tennisman par l’art du jeu Roger Federer. Mais arrivé au bout de sa course, Nadal l’a broyé de désirs.

De ce sport célébré par la combativité de ses hommes autant que ses femmes nous attendons les jeux mixtes.

dimanche 12 septembre 2010

Nicolas Sarkozy est un trou du cul

Passé quelques jours la recherche de la connotation péjorative trou du cul sur Google nous donnait comme premier résultat la page Facebook officielle du président français qui serait l’incarnation jovial de l’orifice le moins réputé des hommes. Ceci n’est pas étonnant compte tenu le climat de bile galvanisé par la gauche française. Car l’image de leur président est terni et se trouvent la puissance de le traiter de n’importe quelle ignominie ce qui fait pensé au Bush, homme de droite imparfait haï huit ans durant par sa population.

A l’approche des élections présidentielles de 2012, les français se demandent comment battre celui qui à préparé depuis longtemps politiquement sa présidence, qui pourra tuer le lion ? Ils sont a la recherche des leaders tel que Dominique Strauss Kahn avant qu’il parle ou faut mieux qu’il ne parle jamais car La France après Pétain n’a choisi que des leaders très charismatiques. Martine Aubry a réussi à consolider la gauche pour la lutte mais ce n’est pas aussi simple La France est en quête de force d’identité consolide, le débat lance par l’Elysée sur l’identité national n’était pas anodin, la France baigne malgré tout dans un climat contre les immigres car ils sont a la recherche d’une force d’antan. Et dans tout pays faible les immigrés sont les coupables et les décapités souvenons nous d’Hitler !

C’est ainsi que dans les élections pré-Sarkozy, Le Pen est passé au deuxième tour puisque le vote français se joue sur l’international comme pour toute nation déchue de leur ancien empire et la gauche n’a aucun discours sur l’Afghanistan qui pourrait leur donner par le retrait un avantage croustillant a l’égal du gouvernement hollandais. Le million des français qui sont descendues dans la rue contre la retraite ne sont que le fruit d’une culture française contre les pouvoirs qui pèsent trop lourd, mais Napoléon a été élu contre Lamartine. C’est ainsi que dans l’international, l’image extérieur, l’intérêt des français est primordial si l’équipe du sport le plus suivi en France perd fréquemment en résulte une perte d’estime en leur propre nation mais avec Laurent Blanc l’espoir renait ce qui est tres bénéfique pour Sarkozy.

Nous avons remarqué après la victoire de la France face à la Bosnie et les manifestations anti-retraites une hausse de 3% pour le trou du cul très significative dans une décroissance interminable depuis le début de son mandat. Il ne connaitra pas le sort de Gordon Brown. Le fait de passer des reformes malgré les cris en veux tu en voilà d’une minorité de français ne fait que crédibiliser le pouvoir !

Sarkozy a cassé les bases de ses opposant depuis sa montée, si ce n’était pas la fougue de Martine Aubry il serait aujourd’hui sans opposants réels. La culture est le dernier maillon qu’il lui reste à conquérir avec ses ministres socialistes (Mitterrand et Kouchner) pour que les français chantent les petits papiers en sa faveur. Et se sera pour son prochain mandat le sacre d’un machiavélique démocratique !

mardi 7 septembre 2010

L'enfant de Sable

Reste t-il un peu de poussière pour consolider l’homme incompréhensible. L’œuvre de Tahar Ben Jelloun veut écrouler les châteaux de sable à travers une tache dans laquelle peu osent s’exécuter. Ses œuvres sont les premiers pas d’une littérature vingt-et-unième siècle. Sans manifeste littéraire, il faudra que l’individualisme des scribes actuels changent de discours
.
La séparation entre pays du sud et pays du nord est finie. La recherche de sujets ne peut continuer aujourd’hui dans des revendications inabouties. L’intime moderne doit être traité de façon à ne pas représenter une voix ou une camera déjà connue, à faire des livres un refuge pour des opinions qu’on a peur d’avoué. Elle doit non seulement être anti-marketing, antipopuliste mais aussi l’écrivain redevenir citoyen.

L’Homme Tahar Ben Jelloun s’impose dans ses idées et fait de la romance en exposant au lecteur non des opinions mais des certitudes. La situation d’une fille née dans un monde musulman qu’on a transformé en homme car le monde ne s’est pas encore faite conscience qu’il a dans ses intestins des femmes devenues hommes ou mariées à des femmes qui étouffent.

Comme l’a dit Tahar Ben Jelloun : « Il ne s’agit pas de tolérer l’homosexualisme ! »

vendredi 3 septembre 2010

Mort dans un sac de voyage

Encore un espion mort dans les environs de Londres, ironiquement placé dans un sac de voyage à destination d’un autre monde ni noir ni blanc mais mystérieusement correct. L’agent dont nous parlons s’appelle Gareth Williams et ses voisins n’en connaissent cure. Nous savons qu’il a été cycliste et qu’il fréquentait sans en parler à ses parents un club sadomasochiste homosexuel. Le mystère saigne d’avantage après que sa deuxième autopsie n’ait proposé rien de concret.

C’était un citoyen tout à fait normal, solitaire certes. Et espion de surcroit. Ian Fleming se serait réjoui de ce roman policier à plein incrusté dans la réalité. Nous nous souvenons avoir traité sur ce blogue d’un espion russe mort au nord de l’Angleterre et qu’ils en avaient déduit une schizophrénie sans limite. Et pourtant ils l’avaient laissé paitre parmi les vivants.

Les enquêteurs n’ont pas n’importe quel pain sur la planche. Contrairement aux autres cette histoire est suivie en masse par la presse anglaise mais malheureusement pas internationale. Après la découverte de son corps, des détectives américains ont été les premiers sur place soupçonnant de prime abord les terroristes islamistes ou ce n’est peut-être qu’une revanche russe. L’agent du MI6 surveillait à partir de son appartement les communications téléphoniques de milliers de suspects étrangers à la grande Bretagne pour le compte des États-Unis aussi, de l’espionnage moderne.

Autre hypothèse, il serait mort de ses fréquentations « roses » mais pourquoi l’auraient-ils placé dans un sac de voyage ?

vendredi 27 août 2010

Toréro, en garde...

Ce n'est qu'un petit pas pour l'homme mais un grand pas pour l'humanité encore plus grands que les premiers pas de l'homme sur une planète mystérieuse. Au nom de l'humanité le parlement catalan a sonné le glas de ceux qui le mérite. Les toreros en tant que concept ont été éliminés de la surface d'un département de l'Espagne.

Il est évident que pour qu’un fait aussi magique soit exécuté il a fallu dans la gorge de ces parlementaires l’arrière-gout du séparatisme car la politique à son prix et qu’une cause aussi supérieure aux intérêts de l’homme a besoin d’être renforcé par certains intérêts stratégiques. Pour que la fin des gladiateurs soit prononcée il a fallu que le spectacle sportif sanglant ne soit plus une priorité pour le peuple.

Mais la fête continue depuis des siècles dans les arènes, des milliers de visiteurs migrants des divers horizons du monde pour venir assister à l’écoulement du sang tel des vampires assoiffés de mort. Mais il arrive parfois comme dans l’ouverture de l’opéra Carmen que le torero connait la défaite, ou que comme l’autre jour le taureau s’immisce dans l’arène à la recherche de liberté.

Toreador songe bien, oui songe en combattant que plein d’yeux noirs te regardent. Qu’on parle comme on veut d’histoire de séparatisme, il n’y aurait eu aucun vote de ce genre si ce n’était les manifestations fréquentes et nombreuses des végétariens unis contre la tuerie d’animaux possédant un cœur. Continuez…

Continuez pour qu’à travers toute l’Espagne l’amour qui attend le torero à la sorti du combat soit de bonne augure. Continuez d’élargir l’une des plus grandes causes du vingt et unième siècle qui a déjà remporté les victoires à Canaries et à Barcelone. Bientôt les toréadors seront comme les gladiateurs, les acteurs d’une culture célébré dans la mémoire, au passé.