Piedra de sol est le poème du moment. Personne mieux qu’Octavio Paz natif du Mexique et écrivain du labyrinthe de la solitude ne connait son calendrier. Le calendrier Maya mis en avant par les disciples de la New Age et qui prédirait une fin du monde pour décembre 2012. Tout coïncide et il devient de plus en plus difficile pour un non scientifique de démonter cette théorie. Il est vrai que certains organismes comme la NASA nous cache, nous commun des mortels beaucoup d’information extra-polaires et extra-terrestres que nous voudrions connaitre pour enfin englober le monde qui nous entoure.
Mais il ne faut pas donner au secret plus de pouvoir qu’il en est car il est un pouvoir que nous expérimentons tous plus visible chez l’homme, l’imagination. Et le secret nourrit le noyau de nos rêves les plus fous par soif de connaissances spirituelles. Certes, nous découvrons ainsi des vérités qu’on nous cachait depuis des siècles, l’exil intérieur permet que n’importe quel homme à n’importe quel endroit s’immisce dans les dossiers les plus cadenassés de nos dirigeants.
Le calendrier Maya ne prédit pas la fin du monde mais la fin de ce cycle et la pénétration dans un autre peut-être plus beau. Tous ce que certains pseudo-scientifiques prédisent pour ce mois de décembre 2012 sont déjà arrivées sauf la surchauffe du noyau de la terre même décrit dans le film parfaitement hollywoodien, que les adeptes de sciences ne prouvent ni réfutent.
En tous cas, quelque soit ce qu’il arrive ne devenez pas adeptes de la propagande et n’obéissez pas au suicide collectif conseillé par des faux prophètes qui ont déjà produits leur propre catastrophes gigantesques au cours de cette histoire planétaire.
Disons, pierre de soleil, relation terre-soleil pour une fin du monde prédit d’avance dans un magnifique poème d’un surréaliste descendant des mayas auquel nous allons résister
un saule de cristal, un peuplier d'eau sombre,
un haut jet d'eau que le vent arque,
un arbre bien planté mais dansant,
un cheminement de rivière qui s'incurve,
avance, recule, fait un détour
et arrive toujours…
tandis que le temps ferme son éventail
et qu'il n'y a rien derrière ses images
l'instant s'abîme et surnage,
entouré de mort, menacé
par la nuit et son lugubre bâillement,
menacé par le brouhaha
de la mort vivace et masquée
l'instant s'abîme et se pénètre,
comme un poing qui se serre, comme un fruit
qui mûrit vers l'intérieur de lui-même
et lui-même se boit et se répand
l'instant translucide se ferme
et mûrit vers l'intérieur, pousse en racines,
croit à l'intérieur de moi, m'occupe entièrement,
son feuillage délirant m'expulse,
mes pensées seulement sont ses oiseaux,
son mercure circule par mes veines,
arbre mental, fruits saveur de temps,
ô vie à vivre et déjà vécue,
temps qui revient en une marée
et se retire sans tourner le visage,
ce qui s'est passé n'est pas mais commence à être
et silencieusement se jette
en un autre instant qui s'évanouit:
face au soir de salpêtre et de pierre
armée de couteaux invisibles
d'une rouge écriture indéchiffrable
tu écris sur ma peau et ces plaies
comme un vêtement de flammes me recouvrent,
je brûle sans me consumer, je cherche l'eau
et dans tes yeux il n'y a pas d'eau, ils sont de pierre,
et tes seins, ton ventre, tes hanches
sont de pierre, ta bouche a un goût de poussière,
ta bouche a un goût de temps empoisonné,
ton corps a un goût de puits condamné,
passage de miroirs que répètent
les yeux de l'assoiffé, passage
qui revient toujours à son point de départ,
et tu me conduis, aveugle, par la main
à travers ces galeries obstinées
jusqu'au centre du cercle et tu surgis
comme un éclat qui se fige en hache,
comme une lumière écorchée, fascinante
comme l'échafaud du condamné,
flexible comme le fouet et svelte
comme l'arme soeur de la lune,
et tes paroles tranchantes creusent
ma poitrine et me dépeuplent et me vident,
un à un, tu arraches mes souvenirs,
j'ai oublié mon nom, mes amis
grondent parmi les porcs ou pourrissent
mangés par le soleil dans un fossé.
Et ce sont des poètes à avoir gravé l’Apocalypse.
dimanche 22 août 2010
mercredi 18 août 2010
le style de Louis Philipe Dalembert
C’est de la pure littérature, l’écriture de Louis Philippe Dalembert frise la perfection. Sorti de la Sorbonne l’haïtien s’est imprégné jusqu’au goulot de la manière d’écrire à l’européenne sans oublier ses racines et les a ainsi entortillées jusqu'à donner ce résultat sans cohérence, fait exprès par l’auteur. Mais certains se plaignent justement de l’absence de ligne directrice à travers ses romans, d’autres le considère comme une bouchée d’oxygène hors du spiralisme de nos grands écrivains. En arrière-plan de ses œuvres traversant le monde car vagabond de son être, il transmet toutes ses aventures à l’écrit et creuse dans sa mémoire pour atteindre le nectar de son enfance, l’errance haïtienne. Et justement ce qui manque à l’écriture de Louis Philippe Dalembert est l’accès à l’adulte, avec un soin que Boileau théorisait dans son Art Poétique, maintes fois sur le métier le romancier devrait se mettre a l’ouvrage comme Flaubert ou d’autres….son œuvre serait plus propre sans toutes ces onomatopées et histoires puériles qui remplissent les pages pour le temps gaspillé du lecteur. Du crayon du bon Dieu qui n’a pas de gomme à l’autre face de la mer, on sent que l’auteur murit, Qu’il prenne plus de quelques mois à l’ouvrage et enlève près de trois cent pages non nécessaires. Ainsi son style méritera enfin d’être un classique de la villa Médicis.
mardi 10 août 2010
Qui?
Qui sera le prochain président d’Haïti? Environ une trentaine de candidats prétendent à prendre les rennes de la terre montagneuse sur laquelle s’est maintes fois passé l’impensable. Nous sommes au rendez-vous d’un choix crucial. Qui prendra le risque d’enfoncer sa main sous la pierre déchu de cette nation construite pour autre que ses propres habitants. Qui saura laver de la corruption un réseau d’haïtiens déçu par des valeurs qui ne servent à rien parmi ceux qui cherchent à se dégager, à nager pour sortir de la misère de laquelle ne mâchons pas nos mots il est impossible de réussir sainement si on n’est pas dans une lutte contre ceux qui sont censés nous servir.
Cela fait deux cent ans que nous n’avons pas de leader à avoir pu pomper de manière sincère le cœur de cette patrie. Wyclef Jean est un phénomène qui certes va au contraire de ces déjà-vus que nous ne supportons plus. Et c’est là le problème, l’effet Obama a véritablement ouvert la porte du monde au 21e siècle. Et n’importe qui pense pouvoir sortir de l’inconnu et faire régner le changement sans avoir été comme Obama diplômé et connaisseur fin des affaires politiques.
Pour guérir et déboucher les artères de la première république noire, il faut résoudre la principale entrave qui est nous le savons tous, le vol et le profit à peine voilés orchestrés par ceux qui sont au pouvoir. Par là nous n’accusons pas forcément le président de la république mais ceux qui sont apparemment placés sous son autorité. Transparency International nous place comme le troisième pays le plus corrompu de la planète.
Cette tache s’est avérée impossible depuis plus de deux cents ans parce que des noms placés très hauts empêchent à qui veut effectuer un geste ensoleillé en faveur d’un espace aéré et vide occupé par beaucoup moins de mouches et de poussières. Wyclef Joannel Jean au pouvoir si généreux et honnête soit-il fera face au bout de deux ans a des révoltes et des manifestations comme l’ont fait face tous les présidents précédents sauf Préval et sera renversé par ceux qui n’ont pas su profiter de son mandat présidentiel à court terme.
Ce n’est pas un constat tragique, Wyclef Jean n’a pas les capacités primaires d’unir les différents hommes et femmes en partant de votre voisin qui dénonce son absence de connaissance du domaine dans lequel il se plonge. Ce qui est avoué par l’artiste lui-même, les divergences entre le jeune et l’adulte qui dénonce son absence de sagesse et plus tard au moment du vote entre la conscience et l’inconscience du citoyen se demandant s’il a confiance de projeter sa destiné et celle de sa famille entre les mains de Wyclef Jean.
Or pour donner des branchies à cette terre, lui donner le potentiel de vivre sous l’eau sans effleurer la chute d’Atlantide, il nous faut obligatoirement un leader a l’égal de la reine Victoria d’Angleterre vivante au dix-neuvième siècle, d’un Ronald Reagan ou d’un Barack Obama permettant aux Etats-Unis d’être au 21e siècle en tête du palmarès mondial. D’un Toussaint Louverture, d’un Dessalines, pourquoi pas ?
C’est que l’image du pays est primordiale : ceci a été prouvé lors de la campagne présidentielle américaine de 2008 et nous en avons souffert depuis le séisme. Pito nou lèd nou la est un dicton caduc. Aucun leader habitué à l’adjectif politique n’inspire notre choix. Jacques Edouard Alexis était à deux doigts de son sacre si Préval ne l’avait pas lâché dans le bourbier et commettre ainsi sa propre erreur fatale, étant un ancien responsable de deniers publics se décharge lui qui devient le premier à proposer dans son plan un programme anti-corruption car il sait comme tous les anciens ministres qu’il n’y a rien sans cela.
Revenons à Préval qui appuie Jude Célestin qui n’est visiblement pas un homme populaire, sans doute le lancera-t-on dans le processus déjà entamé en faveur de Jacques Edouard Alexis ce qui crée déjà un trouble beaucoup plus profond au sein des pro Préval qu’au sein du parti majoritaire. En face de lui, Charles Baker qui a déjà cuit un échec au coude à coude avec Chavannes Jeunes qui n’a pas su résister dans l’abstinence à la magistrature suprême. Le peuple veut du changement. Mirlande Manigat avec à l’ombre son mari, ex-président de la république est la candidate la plus crédible et attire les voix de la population malgré son français inaccessible.
Nous avons déjà entendu le plan de certains candidats qui comptent gérer le pays sur le calque de leur industrie et de le faire vibrer comme un groupe musical, certains parlent d’éducation ou de reconstruction des institutions politiques. Dans le cas de cette ile étrangement isolée mais aidée par les grandes métropoles de la communauté internationale, Le seul leader est le président actuelle avec à l’avenir celui ou celle qui ne fait pas partie des multiples décors à la poursuite du grand fauteuil.
Et de toutes ces couleurs, rares sont les surprises qui devraient émerger en seulement deux mois de campagne disponible. Cependant le conseil électoral provisoire réitéra les jeux de cartes sous la veste comme en 2006 et sera ainsi peut-être par hasard en faveur de sa patrie en donnant un mauvais verdict à ceux qui le méritent.
Contre toute possibilité la sagesse de Préval passera aux examens du deuxième tour, et avec cela le changement bénéfique nous piquera à toute heure, j’espère.
Cela fait deux cent ans que nous n’avons pas de leader à avoir pu pomper de manière sincère le cœur de cette patrie. Wyclef Jean est un phénomène qui certes va au contraire de ces déjà-vus que nous ne supportons plus. Et c’est là le problème, l’effet Obama a véritablement ouvert la porte du monde au 21e siècle. Et n’importe qui pense pouvoir sortir de l’inconnu et faire régner le changement sans avoir été comme Obama diplômé et connaisseur fin des affaires politiques.
Pour guérir et déboucher les artères de la première république noire, il faut résoudre la principale entrave qui est nous le savons tous, le vol et le profit à peine voilés orchestrés par ceux qui sont au pouvoir. Par là nous n’accusons pas forcément le président de la république mais ceux qui sont apparemment placés sous son autorité. Transparency International nous place comme le troisième pays le plus corrompu de la planète.
Cette tache s’est avérée impossible depuis plus de deux cents ans parce que des noms placés très hauts empêchent à qui veut effectuer un geste ensoleillé en faveur d’un espace aéré et vide occupé par beaucoup moins de mouches et de poussières. Wyclef Joannel Jean au pouvoir si généreux et honnête soit-il fera face au bout de deux ans a des révoltes et des manifestations comme l’ont fait face tous les présidents précédents sauf Préval et sera renversé par ceux qui n’ont pas su profiter de son mandat présidentiel à court terme.
Ce n’est pas un constat tragique, Wyclef Jean n’a pas les capacités primaires d’unir les différents hommes et femmes en partant de votre voisin qui dénonce son absence de connaissance du domaine dans lequel il se plonge. Ce qui est avoué par l’artiste lui-même, les divergences entre le jeune et l’adulte qui dénonce son absence de sagesse et plus tard au moment du vote entre la conscience et l’inconscience du citoyen se demandant s’il a confiance de projeter sa destiné et celle de sa famille entre les mains de Wyclef Jean.
Or pour donner des branchies à cette terre, lui donner le potentiel de vivre sous l’eau sans effleurer la chute d’Atlantide, il nous faut obligatoirement un leader a l’égal de la reine Victoria d’Angleterre vivante au dix-neuvième siècle, d’un Ronald Reagan ou d’un Barack Obama permettant aux Etats-Unis d’être au 21e siècle en tête du palmarès mondial. D’un Toussaint Louverture, d’un Dessalines, pourquoi pas ?
C’est que l’image du pays est primordiale : ceci a été prouvé lors de la campagne présidentielle américaine de 2008 et nous en avons souffert depuis le séisme. Pito nou lèd nou la est un dicton caduc. Aucun leader habitué à l’adjectif politique n’inspire notre choix. Jacques Edouard Alexis était à deux doigts de son sacre si Préval ne l’avait pas lâché dans le bourbier et commettre ainsi sa propre erreur fatale, étant un ancien responsable de deniers publics se décharge lui qui devient le premier à proposer dans son plan un programme anti-corruption car il sait comme tous les anciens ministres qu’il n’y a rien sans cela.
Revenons à Préval qui appuie Jude Célestin qui n’est visiblement pas un homme populaire, sans doute le lancera-t-on dans le processus déjà entamé en faveur de Jacques Edouard Alexis ce qui crée déjà un trouble beaucoup plus profond au sein des pro Préval qu’au sein du parti majoritaire. En face de lui, Charles Baker qui a déjà cuit un échec au coude à coude avec Chavannes Jeunes qui n’a pas su résister dans l’abstinence à la magistrature suprême. Le peuple veut du changement. Mirlande Manigat avec à l’ombre son mari, ex-président de la république est la candidate la plus crédible et attire les voix de la population malgré son français inaccessible.
Nous avons déjà entendu le plan de certains candidats qui comptent gérer le pays sur le calque de leur industrie et de le faire vibrer comme un groupe musical, certains parlent d’éducation ou de reconstruction des institutions politiques. Dans le cas de cette ile étrangement isolée mais aidée par les grandes métropoles de la communauté internationale, Le seul leader est le président actuelle avec à l’avenir celui ou celle qui ne fait pas partie des multiples décors à la poursuite du grand fauteuil.
Et de toutes ces couleurs, rares sont les surprises qui devraient émerger en seulement deux mois de campagne disponible. Cependant le conseil électoral provisoire réitéra les jeux de cartes sous la veste comme en 2006 et sera ainsi peut-être par hasard en faveur de sa patrie en donnant un mauvais verdict à ceux qui le méritent.
Contre toute possibilité la sagesse de Préval passera aux examens du deuxième tour, et avec cela le changement bénéfique nous piquera à toute heure, j’espère.
dimanche 25 juillet 2010
Sport et Politique
Comment ne pas rappeler la pieuvre? Et lui demander qu’adviendra t-il du futur proche. A notre époque la fin du monde est plus que jamais à la mode et nous nous créons des peurs émises par trop de savoir. Tuer la pieuvre pour ne pas connaître la victoire de telle ville contre une autre serait comme tuer le sport en tant qu’indicateur de bonne émotion de la cité.
Quand Haïti fut qualifié pour la coupe du monde de football en 1974 sous la présidence de Jean Claude Duvalier, le pays respirait encore par des poumons aujourd’hui usés. Pourtant, Haïti n’est ni trop jeune ni trop vieille. Le problème n’est pas uniquement dans le football, les pays qui ont atteint le bonheur collectif le plus élevé sont ceux qui récoltent le plus de médailles aux jeux olympiques. Nous sommes à quel siècle, déjà ?
Depuis l’antiquité le champion d’une épreuve était considéré à l’égal d’un guerrier habile au combat, véritable héros populaire ! Nous avons nos Emmanuel Sanon, Philippe Vorbe qui est encore vivant, le légendaire Sylvio Cator mais depuis une vingtaine d’années personne n’a su se montrer a la hauteur de l’international. A qui la faute ?
Yannick Noah est la personnalité la plus aimée des français. Voyez ou peut arriver la considération d’un peuple envers un sportif, il est chanteur aussi mais après le tennis. La France qui a déchiré son pantalon due a un écartement de jambe trop grand durant ce mondial en Afrique du Sud. Elle s’est fait trop voir sur le continent de ses anciens esclaves, ses anciennes colonies qui ont rient à gueule ouverte. L’affaire est allée jusqu’à la présidence !
Ce n’est pas pour rien qu’Hitler avait prédit une défaite mémorable des noirs sur le territoire allemand durant les jeux de 1936. Le sport constitue une vitrine inégalable quand a la puissance d’hommes. Les jeux olympiques de Pékin ont prouvé la réussite de Mao et les noirs de 1936 ont tendus leurs bras vers le ciel, le poing fermé. Les dieux politiques ont eu peur.
La question : Est-ce que la politique influence le sport ? La réponse est nette. Oui le Ghana est un pays qui se développe bien tant économiquement que sportivement. L’Afrique du Sud a échoué parce que son football n’a pas atteint le niveau d’épanouissement de son rugby, il est clair qu’avec Invictus Nelson Mandela a été le capitaine fantôme de son équipe, âme véritable d’une nation.
L’Uruguay a réveillé ses loups blancs, inspiré par ses légendes historiques, c’est quand même le sport national. Mois après le regretté raid israélien sur un navire américano-turc, les turcs par nécessité de respect boycottent le match de l’équipe féminine de volley-ball d’Israël sur leur territoire qui sont forcées de jouer sans public et de perdre 3-0.
Les stades sont malheureusement encore un terrain d’accueil pour que des terroristes s’amusent.
L’effet inverse sport vers politique est moins palpable. Mais peut-être que si l’équipe française remettrait au rouge le cœur des français la popularité de Sarko remonterait à celle de Chirac en 98. Peut-être que René Préval subirait moins de manifestations. Le pays hôte d’une compétition à grande ampleur est un pays en fête durable jusqu'à ce que l’Europe vibre timidement au bruit massif des vuvuzelas importés. Cela redonne confiance au peuple du moins de façon temporaire.
N’oublions pas que dans l’échelle de préoccupation des habitants qu’après le pain se trouvent les jeux.
Quand Haïti fut qualifié pour la coupe du monde de football en 1974 sous la présidence de Jean Claude Duvalier, le pays respirait encore par des poumons aujourd’hui usés. Pourtant, Haïti n’est ni trop jeune ni trop vieille. Le problème n’est pas uniquement dans le football, les pays qui ont atteint le bonheur collectif le plus élevé sont ceux qui récoltent le plus de médailles aux jeux olympiques. Nous sommes à quel siècle, déjà ?
Depuis l’antiquité le champion d’une épreuve était considéré à l’égal d’un guerrier habile au combat, véritable héros populaire ! Nous avons nos Emmanuel Sanon, Philippe Vorbe qui est encore vivant, le légendaire Sylvio Cator mais depuis une vingtaine d’années personne n’a su se montrer a la hauteur de l’international. A qui la faute ?
Yannick Noah est la personnalité la plus aimée des français. Voyez ou peut arriver la considération d’un peuple envers un sportif, il est chanteur aussi mais après le tennis. La France qui a déchiré son pantalon due a un écartement de jambe trop grand durant ce mondial en Afrique du Sud. Elle s’est fait trop voir sur le continent de ses anciens esclaves, ses anciennes colonies qui ont rient à gueule ouverte. L’affaire est allée jusqu’à la présidence !
Ce n’est pas pour rien qu’Hitler avait prédit une défaite mémorable des noirs sur le territoire allemand durant les jeux de 1936. Le sport constitue une vitrine inégalable quand a la puissance d’hommes. Les jeux olympiques de Pékin ont prouvé la réussite de Mao et les noirs de 1936 ont tendus leurs bras vers le ciel, le poing fermé. Les dieux politiques ont eu peur.
La question : Est-ce que la politique influence le sport ? La réponse est nette. Oui le Ghana est un pays qui se développe bien tant économiquement que sportivement. L’Afrique du Sud a échoué parce que son football n’a pas atteint le niveau d’épanouissement de son rugby, il est clair qu’avec Invictus Nelson Mandela a été le capitaine fantôme de son équipe, âme véritable d’une nation.
L’Uruguay a réveillé ses loups blancs, inspiré par ses légendes historiques, c’est quand même le sport national. Mois après le regretté raid israélien sur un navire américano-turc, les turcs par nécessité de respect boycottent le match de l’équipe féminine de volley-ball d’Israël sur leur territoire qui sont forcées de jouer sans public et de perdre 3-0.
Les stades sont malheureusement encore un terrain d’accueil pour que des terroristes s’amusent.
L’effet inverse sport vers politique est moins palpable. Mais peut-être que si l’équipe française remettrait au rouge le cœur des français la popularité de Sarko remonterait à celle de Chirac en 98. Peut-être que René Préval subirait moins de manifestations. Le pays hôte d’une compétition à grande ampleur est un pays en fête durable jusqu'à ce que l’Europe vibre timidement au bruit massif des vuvuzelas importés. Cela redonne confiance au peuple du moins de façon temporaire.
N’oublions pas que dans l’échelle de préoccupation des habitants qu’après le pain se trouvent les jeux.
lundi 12 juillet 2010
Crise de leadership
Nicolas Sarkozy ouvre aujourd’hui les bras de l’hexagone et les tend vers le monde pour bientôt l’envelopper peut-être. Comme c’était le cas lors des périodes esclavagistes et colonialistes, lorsque le profit était à son apogée. Le système libéral dominant actuel demande d’être géopolitiquement plus astucieux, de faire monter l’aguille du fuel fourni par la misère des pays du tiers-monde en faussant à la face des médias un tas de papiers prouvant dans le faux la présence d’une arme défensive en Irak.
Bush a ainsi satisfait les besoins des lobbyistes et assassiné Sadam Hussein dans le visible d’un téléphone portable. Des fois cela coute chère comme au Koweït. Barack Obama décide de bleuir la température en construisant des forages sur les cotes de son propre pays pour qu’enfin les Etats-Unis n’aillent pas dépasser l’injustice exogène. Entretemps l’or noir envahit les cotes sans effort et risque de dérouter le roman de la maison blanche d’où naitront plus tard les poètes de la Louisiane, ce qui ont vécu la marée et Katrina.
Le président français voit un monde, une Europe plus uni capable de faire face au travail et aux entrainements dans des défis internationaux. Elle a échoué dans une crise politique sportive qui traduit le mal d’un pays s’autocritiquant dans la non-compréhension d’un président assez libre d’esprit. Ils regrettent les années de sureté chiraquienne et n’adoptent pas encore le style chaotique de leur nouveau chef.
L’opposition n’a pas assez d’armes pour combattre ils comptent consulter les cheveux gris du FMI. Qui sera le prochain président d’un pays où aucun des leaders n’a plus de 50% de confiance ? Pour faire preuve de leadership Sarkozy compte malgré les obstacles mis en avant par les médias faire passer Eric Woerth et la reforme des retraites. Affaire de pousser un peu plus au travail ceux qui ont l’âge de Dominique Strauss Kahn.
Il semblerait que les medias ne réussiront pas à rendre hystérique le président de la métropole française et se tiendra debout malgré les quelques dossiers sales de son ministre, in contrario de Barack Obama qui a du changé sa tète de camp des soldats mondiaux en Afghanistan sous l’impulsion d’un magazine. René Garcia Préval devient sarkozyste par rapport au CEP.
Bush a ainsi satisfait les besoins des lobbyistes et assassiné Sadam Hussein dans le visible d’un téléphone portable. Des fois cela coute chère comme au Koweït. Barack Obama décide de bleuir la température en construisant des forages sur les cotes de son propre pays pour qu’enfin les Etats-Unis n’aillent pas dépasser l’injustice exogène. Entretemps l’or noir envahit les cotes sans effort et risque de dérouter le roman de la maison blanche d’où naitront plus tard les poètes de la Louisiane, ce qui ont vécu la marée et Katrina.
Le président français voit un monde, une Europe plus uni capable de faire face au travail et aux entrainements dans des défis internationaux. Elle a échoué dans une crise politique sportive qui traduit le mal d’un pays s’autocritiquant dans la non-compréhension d’un président assez libre d’esprit. Ils regrettent les années de sureté chiraquienne et n’adoptent pas encore le style chaotique de leur nouveau chef.
L’opposition n’a pas assez d’armes pour combattre ils comptent consulter les cheveux gris du FMI. Qui sera le prochain président d’un pays où aucun des leaders n’a plus de 50% de confiance ? Pour faire preuve de leadership Sarkozy compte malgré les obstacles mis en avant par les médias faire passer Eric Woerth et la reforme des retraites. Affaire de pousser un peu plus au travail ceux qui ont l’âge de Dominique Strauss Kahn.
Il semblerait que les medias ne réussiront pas à rendre hystérique le président de la métropole française et se tiendra debout malgré les quelques dossiers sales de son ministre, in contrario de Barack Obama qui a du changé sa tète de camp des soldats mondiaux en Afghanistan sous l’impulsion d’un magazine. René Garcia Préval devient sarkozyste par rapport au CEP.
samedi 3 juillet 2010
le transsexualisme, à qui de droit?
Nous avons le devoir de ne pas oublier, en ces temps de gloire footballistique le courage d’une prostituée brésilienne pas comme les autres qui a conduit sans lacet l’une des plus grandes étoiles de cette terre dans une chambre de Motel. Nous avons connu la suite. Il/elle s’est identifié(e) sans peur à la presse et provoqué la retraite précipitée de Ronaldo. Nous avons assisté au pouvoir d’une transsexuelle !
Esthétiquement, cet épisode de l’histoire sportive est révolutionnaire car elle a su surpassé le choix d’un riche joueur capable de se procurer les plus belles sculptures à volonté dans un pays connu à travers le marketing avec ses femmes sur les plages pleines de courbes bien mesurées rappelant pour ceux qui l’ont déjà connu, le paradis. L’attaquant du Real Madrid a été choqué par la capacité du nouveau genre à dominer le vingt et unième siècle. De découvrir qu’en deçà de ses attributs sexuels plus attirants que ceux d’une femme se trouve un phallus bien érigé.
Il y a quarante ans que le premier changement de sexe s’est effectué de manière chirurgicale. La femme est encore vivante. Etonnant que dans son propre pays la législation ne se soit pas encore ouverte, nous ne répéterons pas au troisième sexe. Certaines sont elles-mêmes devenues des étoiles trop brillantes, citons les cas : Coccinelle et Marie France cantatrices hors paires, la jeune Kim Petras chanteuse originale de pop amassant sa réputation à partir des villes de l’ex pays des nazis, à voir sur You Tube. On entend parler de quelques sénatrices sans utérus. Et d’autres barricadées dans l’anonymat.
Les médias utilisent le transsexualisme pour dénigrer certains chanteurs, On a eu l’exemple pour Lady Gaga, Ciara et certains athlètes et quand ils le sont vraiment… Les médias ne sont que le reflet de la volonté de la majorité. La transidentité est une maladie mentale acquise à la naissance. Leur véritable maladie est de se trouver dans un corps qui ne répond pas à leurs sentiments intérieurs.
Tout un pays se dresse contre un homme voulant s’opérer de façon trop originale. Parce qu’ils et elles refusent les lois de l’alma mater, des préceptes bibliques considérant qu’une femme doit rester une femme parce qu’autrement elle ne rentre pas dans leur conception du monde. Une civilisation qui dure n’étouffe aucun de ses membres. C’est ainsi que la société indienne a précédé les défis du vingt et unième siècle en donnant une place aux hijras, il est de même au Japon, dans certains pays d’Afrique et régions d’Amérique latine. Les cowboys du Far West craignaient ces femmes avec des pouvoirs d’hommes que les peaux rouges ont élu chaman.
Dans les dialogues du banquet, Platon les a décrit comme êtres étant entre la lune et la terre à la source de l’homme mais ne trouvant pas encore leur place dans la société contemporaine. La mondialisation permet l’unification de ces mis à part qui mèneront le nouveau combat de reconnaissance identitaire.
Esthétiquement, cet épisode de l’histoire sportive est révolutionnaire car elle a su surpassé le choix d’un riche joueur capable de se procurer les plus belles sculptures à volonté dans un pays connu à travers le marketing avec ses femmes sur les plages pleines de courbes bien mesurées rappelant pour ceux qui l’ont déjà connu, le paradis. L’attaquant du Real Madrid a été choqué par la capacité du nouveau genre à dominer le vingt et unième siècle. De découvrir qu’en deçà de ses attributs sexuels plus attirants que ceux d’une femme se trouve un phallus bien érigé.
Il y a quarante ans que le premier changement de sexe s’est effectué de manière chirurgicale. La femme est encore vivante. Etonnant que dans son propre pays la législation ne se soit pas encore ouverte, nous ne répéterons pas au troisième sexe. Certaines sont elles-mêmes devenues des étoiles trop brillantes, citons les cas : Coccinelle et Marie France cantatrices hors paires, la jeune Kim Petras chanteuse originale de pop amassant sa réputation à partir des villes de l’ex pays des nazis, à voir sur You Tube. On entend parler de quelques sénatrices sans utérus. Et d’autres barricadées dans l’anonymat.
Les médias utilisent le transsexualisme pour dénigrer certains chanteurs, On a eu l’exemple pour Lady Gaga, Ciara et certains athlètes et quand ils le sont vraiment… Les médias ne sont que le reflet de la volonté de la majorité. La transidentité est une maladie mentale acquise à la naissance. Leur véritable maladie est de se trouver dans un corps qui ne répond pas à leurs sentiments intérieurs.
Tout un pays se dresse contre un homme voulant s’opérer de façon trop originale. Parce qu’ils et elles refusent les lois de l’alma mater, des préceptes bibliques considérant qu’une femme doit rester une femme parce qu’autrement elle ne rentre pas dans leur conception du monde. Une civilisation qui dure n’étouffe aucun de ses membres. C’est ainsi que la société indienne a précédé les défis du vingt et unième siècle en donnant une place aux hijras, il est de même au Japon, dans certains pays d’Afrique et régions d’Amérique latine. Les cowboys du Far West craignaient ces femmes avec des pouvoirs d’hommes que les peaux rouges ont élu chaman.
Dans les dialogues du banquet, Platon les a décrit comme êtres étant entre la lune et la terre à la source de l’homme mais ne trouvant pas encore leur place dans la société contemporaine. La mondialisation permet l’unification de ces mis à part qui mèneront le nouveau combat de reconnaissance identitaire.
samedi 26 juin 2010
une projection sale
Le verbe prévaloir correspondra-t-il à l’image du président Préval dans le cadre de la reconstruction? On est en pleine période de germination des jeux de mots. Mais le charisme manque à notre chef d’état dont l’image a été sans résultat peinte en relief par un sénateur des Etats-Unis d’Amérique qui se désole de la situation. Les conseillers internationaux du président de la république offrent des sourires renversés à la pensée que le gouvernement haïtien est occupé par une équipe de vieux os paralysés en pleine période de mondiale !
Nous perdons a mesure du temps des grands hommes qui meurent de vieillesse en ayant vu leurs rêves décroître jusqu'à atteindre la déshérence actuelle : la preuve objective que les générations futures du pays n’ont pas de voix. Ce n’est pas la conscience qui manque, après la mise à terre de Jean Claude Duvalier par cette dite génération, celle d’Obama, de David Cameron, de Nicolas Sarkozy qui aujourd’hui prennent les rennes d’un monde dynamique.
Cette génération haïtienne s’est déchirée depuis plus de vingt-ans, refusant de s’équiper d’un leader présentable. Quand ils le font, ils obtiennent moins que 10% à des élections présidentielles. Tout haïtien en est conscient.
La loi hope exécuté par la main invisible de la politique qui installe des symboles de changement dans tous les pays se préoccupant de leur image, voulant sortir des Etats désossés et accéder peut-être à l’ile utopique de Thomas More.
Nous somme en pleine période d’incertitude écologique ! En attente de la repousse verte de schémas politiques planétaires nouveaux à l’écart des champignons nucléaires amenant sans cesse à des crises économiques ou pétrolières néfastes pour les plus grands. Ceux qui se réunissent au sommet du G8 où Haïti est invité et qui projettent de redorer l’ancienne perle.
Justement, le colonialisme n’est pas vieux jeu mais les opprimés sont plus éclairés. D’où l’origine de la résistance au Moyen-Orient, les médias refusent de changer de dialogue malgré le fiasco nucléaire en Irak dénoncé par Colin Powell. L’Iran est dans une lutte sale contre la communauté internationale, la chine est assez étouffée.
Il est temps d’union mondiale pratique. Nous avons des leaders complaisants qui agissent par test, faisant du tiers-monde un champ d’expérimentation comme dit le gouverneur général du Canada. La CIRH est entrainé par les besoins philanthropiques de Bill Clinton et sa cohorte d’investisseurs vers une nation qui demande d’être reconstruite sur les décombres de l’indépendance.
Le prochain président haïtien (un ancien premier ministre) va renouer plus fermement avec la cohabitation et faire partiellement fleurir Haïti avec l’argent de Metropolis si on évite le pire.
Nous perdons a mesure du temps des grands hommes qui meurent de vieillesse en ayant vu leurs rêves décroître jusqu'à atteindre la déshérence actuelle : la preuve objective que les générations futures du pays n’ont pas de voix. Ce n’est pas la conscience qui manque, après la mise à terre de Jean Claude Duvalier par cette dite génération, celle d’Obama, de David Cameron, de Nicolas Sarkozy qui aujourd’hui prennent les rennes d’un monde dynamique.
Cette génération haïtienne s’est déchirée depuis plus de vingt-ans, refusant de s’équiper d’un leader présentable. Quand ils le font, ils obtiennent moins que 10% à des élections présidentielles. Tout haïtien en est conscient.
La loi hope exécuté par la main invisible de la politique qui installe des symboles de changement dans tous les pays se préoccupant de leur image, voulant sortir des Etats désossés et accéder peut-être à l’ile utopique de Thomas More.
Nous somme en pleine période d’incertitude écologique ! En attente de la repousse verte de schémas politiques planétaires nouveaux à l’écart des champignons nucléaires amenant sans cesse à des crises économiques ou pétrolières néfastes pour les plus grands. Ceux qui se réunissent au sommet du G8 où Haïti est invité et qui projettent de redorer l’ancienne perle.
Justement, le colonialisme n’est pas vieux jeu mais les opprimés sont plus éclairés. D’où l’origine de la résistance au Moyen-Orient, les médias refusent de changer de dialogue malgré le fiasco nucléaire en Irak dénoncé par Colin Powell. L’Iran est dans une lutte sale contre la communauté internationale, la chine est assez étouffée.
Il est temps d’union mondiale pratique. Nous avons des leaders complaisants qui agissent par test, faisant du tiers-monde un champ d’expérimentation comme dit le gouverneur général du Canada. La CIRH est entrainé par les besoins philanthropiques de Bill Clinton et sa cohorte d’investisseurs vers une nation qui demande d’être reconstruite sur les décombres de l’indépendance.
Le prochain président haïtien (un ancien premier ministre) va renouer plus fermement avec la cohabitation et faire partiellement fleurir Haïti avec l’argent de Metropolis si on évite le pire.
mercredi 23 juin 2010
Jacques Vilgrain
biographie de Jacques Vilgrain


Jacques Vilgrain, ingénieur civil, diplômé de l’Ecole Polytechnique d’Haïti, licencié en droit de la Faculté de Droit de Port-au-Prince, est également détenteur d’un «Certificate of Merit in Vital and Health Statistics», délivré par le «Public Health Office, USA», après des études au «School of Public Health, Université of Minneapolis, Minnesota, USA».
En outre, «Statisticien» diplômé de l’Ecole Nationale de la Statistique et de l’Administration Economique (E.N.S.A.E.) Section des Elèves-Administrateurs, INSEE, Paris, France, il a également obtenu un certificat d’Aptitude à l’emploi des Méthodes Statistiques de l’Institut de Statistique de l’Université de Paris (ISUP).
Parmi les principales fonctions qu’il a occupées, on doit retenir en particulier celles de Directeur du Service de la Population au Ministère de la Santé Publique et de la Population, de Directeur Général de l’Institut Haïtien de Statistique, de Conseiller Spécial au Ministère du Plan, de Conseiller au Ministère de l’Economie et des Finances, de Ministre de la Planification, de Gouverneur de la Banque Centrale.
Il a eu l’opportunité d’initier des recherches démographiques, dont l’estimation des caractéristiques de la population haïtienne et de nombreux travaux macro-économiques, en particulier, le développement systématique des Comptes Nationaux d’Haïti et l’élaboration de modèles économiques.
La plupart de ses travaux ont été publiés au Bulletin Trimestriel de l’Institut Haïtien de Statistique, à la revue «Economie et Développement» du Ministère de l’Economie et des Finances, dans les journaux du pays et dans des publications étrangères.
Membre de l’Institut Interaméricain de Statistique, de l’American Statistical Association, de l’Association des Statisticiens-Economistes des Anciens Elèves de l’ENSAE, de la Société de Statistique de Paris et de la Société de Statistique de France, et membre fondateur d’Intell Consult, M. Jacques Vilgrain est Officier de l’Ordre National du Travail et Chevalier des Palmes Académiques de France.
En outre, «Statisticien» diplômé de l’Ecole Nationale de la Statistique et de l’Administration Economique (E.N.S.A.E.) Section des Elèves-Administrateurs, INSEE, Paris, France, il a également obtenu un certificat d’Aptitude à l’emploi des Méthodes Statistiques de l’Institut de Statistique de l’Université de Paris (ISUP).
Parmi les principales fonctions qu’il a occupées, on doit retenir en particulier celles de Directeur du Service de la Population au Ministère de la Santé Publique et de la Population, de Directeur Général de l’Institut Haïtien de Statistique, de Conseiller Spécial au Ministère du Plan, de Conseiller au Ministère de l’Economie et des Finances, de Ministre de la Planification, de Gouverneur de la Banque Centrale.
Il a eu l’opportunité d’initier des recherches démographiques, dont l’estimation des caractéristiques de la population haïtienne et de nombreux travaux macro-économiques, en particulier, le développement systématique des Comptes Nationaux d’Haïti et l’élaboration de modèles économiques.
La plupart de ses travaux ont été publiés au Bulletin Trimestriel de l’Institut Haïtien de Statistique, à la revue «Economie et Développement» du Ministère de l’Economie et des Finances, dans les journaux du pays et dans des publications étrangères.
Membre de l’Institut Interaméricain de Statistique, de l’American Statistical Association, de l’Association des Statisticiens-Economistes des Anciens Elèves de l’ENSAE, de la Société de Statistique de Paris et de la Société de Statistique de France, et membre fondateur d’Intell Consult, M. Jacques Vilgrain est Officier de l’Ordre National du Travail et Chevalier des Palmes Académiques de France.
vendredi 18 juin 2010
La marée noire
Ils ont du creuser jusqu’à 1500 m de profondeur! Pour qu’une organisation pétrolière gigantesque puisse se frayer un chemin dans les réflexions des uns à propos des relations entre l’Etat et la mégalomanie de certains industriels se procurant de fortes bouffées de sommes placées dans les ordinateurs de Wall Street. Nous avons presque oublié que ce liquide visqueux qui prend petit à petit la place de toute l’eau vive du golfe du Mexique et des plages de la cote sud des Etats-Unis : est de l’or !
Deepwater Horizon a été le théâtre de la plus grande catastrophe naturelle des États-Unis depuis Katrina. Certains osent dire qu’il en est de même pour son président. Barack Obama a ainsi le destin étroitement lié avec celui de BP. On prédit une faillite mémorable, mais le leader noir n’est pas resté muet et a tant bien que mal réussi à jeter le blâme sur la compagnie pétrolière, là où il devrait être. Il est vrai que cela fait trois mois que la marée noire s’étend et qu’elle s’amplifiera parce qu’elle ne faisait pas partie de la politique planifié.
N’oublions pas que le droit facile a été donné à cette entreprise pour un forage sans exigence de sécurité stricte par les précédents gouvernements américains.
Deepwater Horizon a été le théâtre de la plus grande catastrophe naturelle des États-Unis depuis Katrina. Certains osent dire qu’il en est de même pour son président. Barack Obama a ainsi le destin étroitement lié avec celui de BP. On prédit une faillite mémorable, mais le leader noir n’est pas resté muet et a tant bien que mal réussi à jeter le blâme sur la compagnie pétrolière, là où il devrait être. Il est vrai que cela fait trois mois que la marée noire s’étend et qu’elle s’amplifiera parce qu’elle ne faisait pas partie de la politique planifié.
N’oublions pas que le droit facile a été donné à cette entreprise pour un forage sans exigence de sécurité stricte par les précédents gouvernements américains.
dimanche 6 juin 2010
Alice au pays des merveilles (Analyse)
Nous ne ferons pas une analyse de bon enfant. Alice au pays des merveilles est loin d’être le simple témoignage d’une petite fille révolté détruisant psychologiquement les règles parentales et didactiques. Le merveilleux s’installe dans un monde parallèle que le personnage principal du conte traverse dans une quête d’identité, tout au long de la trame elle se pose la question : « qui suis-je ? » dans ce pays à l’ envers où tout échappe aux règles radicales de la science et de la morale. On s’étonne que l’auteur de cette déraison fût un mathématicien réputé. C’est que Lewis Carroll a poussé son expérience cognitive jusqu’à tenter de comprendre l’irrationnel.
Nous sommes au 19e siècle en pleine période de romantisme britannique. Les nouveau-nés sont fatigues par un ensemble de contes portant une morale les aliénant de leur cadre naturel pour les transformés plus tôt que prévu avec la matière des leçons adultes. Alice, fille à laquelle ils se sont puissamment identifiés comme en atteste la popularité du livre écrit par Lewis Carroll. Ils s’identifient donc à une fille sans identité apparente cherchant à mener un combat : celui des artistes, féministes, opprimés de toutes sortes qui se sentent prisonniers d’un monde incompréhensible par les fous, ceux qui l’acceptent comme il est et n’idéalisent pas à propos d’un monde meilleure.
Alice est une anti-folle plongée dans la cité des merveilles ou des rejetés, ceux qui croient que la terre n’est pas plate. Elle a le don de voyance si bien traité par Arthur Rimbaud. L’histoire place une héroïne authentique au milieu d’une ville dont les habitants sont a la déprime, dans une interrogation importante qui va même banaliser leur langue, ils mènent une révolte impossible contre la reine qui les interdit d’avoir des moyens. Alice devient Zorro l’instant d’un rêve.
La pays des merveilles est loin d’être une utopie, c’est une liberté imaginaire, une transposition de la réalité à la Don Quichotte, une plongée dans l’inconscience qui permet de mieux comprendre sa propre réalité, celle que l’universel refuse de voir. En voici un extrait :
Quelle sorte de gens vais-je rencontrer en ces parages ?
- Dans cette direction-ci », répondit le chat en faisant un vague geste de la patte droite, « habite un chapelier ; et dans cette direction-là », ajouta-t-il en faisant le même geste de son autre patte, « habite un Lièvre de Mars. Vous pouvez, selon votre préférence, aller voir l'un ou l'autre : ils sont fous tous les deux.
- Mais je n'ai nulle envie d'aller chez les fous, fit remarquer Alice.
- Oh ! vous ne sauriez faire autrement, dit le Chat ; ici, tout le monde est fou. Je suis fou. Vous êtes folle.
- Comment savez-vous que je suis folle ? demanda Alice.
Il faut croire que vous l'êtes, répondit le Chat ; sinon, vous ne seriez pas venue ici. »
L’Ici représente l’espace ou l’ailleurs est inaccessible parce qu’on y est plongé. L’heure est bloquée à six heures du matin, le temps d’une séance de thé anarchique avec un chapelier et un lièvre de Mars, celle ou Perrette perd encore du lait.
Ce conte a depuis le 19e siècle subit diverses représentations dont celle de Walt Disney assez respectueuse du texte mais encore trop puéril et récemment celle de Tim Burton respectant le caractère dandy des personnages mais dénué de profondeur.
Nous sommes au 19e siècle en pleine période de romantisme britannique. Les nouveau-nés sont fatigues par un ensemble de contes portant une morale les aliénant de leur cadre naturel pour les transformés plus tôt que prévu avec la matière des leçons adultes. Alice, fille à laquelle ils se sont puissamment identifiés comme en atteste la popularité du livre écrit par Lewis Carroll. Ils s’identifient donc à une fille sans identité apparente cherchant à mener un combat : celui des artistes, féministes, opprimés de toutes sortes qui se sentent prisonniers d’un monde incompréhensible par les fous, ceux qui l’acceptent comme il est et n’idéalisent pas à propos d’un monde meilleure.
Alice est une anti-folle plongée dans la cité des merveilles ou des rejetés, ceux qui croient que la terre n’est pas plate. Elle a le don de voyance si bien traité par Arthur Rimbaud. L’histoire place une héroïne authentique au milieu d’une ville dont les habitants sont a la déprime, dans une interrogation importante qui va même banaliser leur langue, ils mènent une révolte impossible contre la reine qui les interdit d’avoir des moyens. Alice devient Zorro l’instant d’un rêve.
La pays des merveilles est loin d’être une utopie, c’est une liberté imaginaire, une transposition de la réalité à la Don Quichotte, une plongée dans l’inconscience qui permet de mieux comprendre sa propre réalité, celle que l’universel refuse de voir. En voici un extrait :
Quelle sorte de gens vais-je rencontrer en ces parages ?
- Dans cette direction-ci », répondit le chat en faisant un vague geste de la patte droite, « habite un chapelier ; et dans cette direction-là », ajouta-t-il en faisant le même geste de son autre patte, « habite un Lièvre de Mars. Vous pouvez, selon votre préférence, aller voir l'un ou l'autre : ils sont fous tous les deux.
- Mais je n'ai nulle envie d'aller chez les fous, fit remarquer Alice.
- Oh ! vous ne sauriez faire autrement, dit le Chat ; ici, tout le monde est fou. Je suis fou. Vous êtes folle.
- Comment savez-vous que je suis folle ? demanda Alice.
Il faut croire que vous l'êtes, répondit le Chat ; sinon, vous ne seriez pas venue ici. »
L’Ici représente l’espace ou l’ailleurs est inaccessible parce qu’on y est plongé. L’heure est bloquée à six heures du matin, le temps d’une séance de thé anarchique avec un chapelier et un lièvre de Mars, celle ou Perrette perd encore du lait.
Ce conte a depuis le 19e siècle subit diverses représentations dont celle de Walt Disney assez respectueuse du texte mais encore trop puéril et récemment celle de Tim Burton respectant le caractère dandy des personnages mais dénué de profondeur.
mercredi 2 juin 2010
Inglorious Basterds (Analyse)
Les mains stables de Quentin Tarantino répètent le mouvement horrifique et comique des scalps maintes fois coupés des cranes des nazis. Inglorious Basterds met le spectateur à l’encontre d’une expérience américaine nouvelle mêlant Far West spaghetti et la profondeur d’un film réaliste tentant de nous sensibiliser sur le tragique d’un événement !
Avec cette nouvelle œuvre d’art du réalisateur de Kill Bill, Influencé consciemment ou non par sa cinéphilie démente, la cinématographie prend plus d’espace en tant qu’art majeur permettant de modifier l’histoire et de redonner une fausse fierté à des bâtards d’avoir renverser le régime politique le plus meurtrier de l’histoire contemporaine. Et si tout cela n’était pas faux ?
Depuis que l’ambiance géographique des comportements nous a permis de traiter démocratiquement de ce que l’on veut au cinéma, l’holocauste est devenu un outil de facilité à travers le cinéma et les livres. Tarantino stimule nos langues dans l’espoir qu’on reprenne gout pour une recette tragi-historique que le public affectionne en mal de conscience. Le surmenage de la guerre nazi est si fort que certains croient à une propagande pour la pitié des juifs qui n’ont pas fini avec leur complot. Tarantino a eu le génie de ne pas tenter de prouver mais d’exprimer des sensations plausibles en nous montrant ce que le spectateur aimerait voir. Les hauts cadres du national-socialisme brulés dans un cinéma par l’imbroglio mêlant à la fois une femme vengeant sa famille et un noir dont elle est éprise, un groupe de résistant juif et américain et un chasseur de juifs traitre qui ramassera tout l’héroïsme de l’histoire.
Christoph Waltz dans la peau de Hans Landa, chasseur de juif SS a mérité son prix du meilleur acteur obtenu au festival de Cannes. Aux dires du cinéaste le film n’aurait pas existé sans cet acteur. Il a joué le rôle d’un commandant SS polyglotte et rusé qui a relevé le film dans les premières et les dernières scènes. Shosanna est malgré tout le personnage principal du film qui a échappé aux mains de Landa pour lui procurer sa gloire, juif qui a organisé la grande première dans laquelle participaient les hauts cadres nazis. Aldo Raine le chef des batards symbolise la cruauté juste, on se pose la question : tuer les faiseurs de chambre a gaz est-ce mal ? Qu’ils soient les seuls survivants de ce mauvais rêve réel, ils sont marqués au sang de la croix gammée sur leur front.
Avec cette nouvelle œuvre d’art du réalisateur de Kill Bill, Influencé consciemment ou non par sa cinéphilie démente, la cinématographie prend plus d’espace en tant qu’art majeur permettant de modifier l’histoire et de redonner une fausse fierté à des bâtards d’avoir renverser le régime politique le plus meurtrier de l’histoire contemporaine. Et si tout cela n’était pas faux ?
Depuis que l’ambiance géographique des comportements nous a permis de traiter démocratiquement de ce que l’on veut au cinéma, l’holocauste est devenu un outil de facilité à travers le cinéma et les livres. Tarantino stimule nos langues dans l’espoir qu’on reprenne gout pour une recette tragi-historique que le public affectionne en mal de conscience. Le surmenage de la guerre nazi est si fort que certains croient à une propagande pour la pitié des juifs qui n’ont pas fini avec leur complot. Tarantino a eu le génie de ne pas tenter de prouver mais d’exprimer des sensations plausibles en nous montrant ce que le spectateur aimerait voir. Les hauts cadres du national-socialisme brulés dans un cinéma par l’imbroglio mêlant à la fois une femme vengeant sa famille et un noir dont elle est éprise, un groupe de résistant juif et américain et un chasseur de juifs traitre qui ramassera tout l’héroïsme de l’histoire.
Christoph Waltz dans la peau de Hans Landa, chasseur de juif SS a mérité son prix du meilleur acteur obtenu au festival de Cannes. Aux dires du cinéaste le film n’aurait pas existé sans cet acteur. Il a joué le rôle d’un commandant SS polyglotte et rusé qui a relevé le film dans les premières et les dernières scènes. Shosanna est malgré tout le personnage principal du film qui a échappé aux mains de Landa pour lui procurer sa gloire, juif qui a organisé la grande première dans laquelle participaient les hauts cadres nazis. Aldo Raine le chef des batards symbolise la cruauté juste, on se pose la question : tuer les faiseurs de chambre a gaz est-ce mal ? Qu’ils soient les seuls survivants de ce mauvais rêve réel, ils sont marqués au sang de la croix gammée sur leur front.
dimanche 23 mai 2010
La sottise de Préval
Ces jours-ci, les dialogues autour des tables politiques à la radio ou dans les salons, dialogues souvent si abstraits qu'ils sont interdits aux peuples. Ces dialogues acclament haut et fort l'intelligence du président de la république comparé par effet de mode à Ti Malice personnage le plus "intelligent" des contes haïtiens dans lesquels il a de nombreuses fois profité de la naïveté et l'arriération trop prononcée d’un Bouki mis pour synonyme du peuple.
Le peuple haïtien n’est pas une canaille, Voltaire s’est si souvent trompé dans notre cas que ce peuple qui dit-on devrait peut-être avoir laissé successivement les français, les américains, les dictateurs démocratiquement élus, ce peuple refuse la stabilité. Ce peuple qui en faite cherche des solutions que les tutelles étrangères et la soi-disant élite haïtienne ne lui offre pas regarde encore le soleil malgré un tremblement de terre qui n’a pas su secoué leur hargne ancestral contre ceux qui les entretiennent dans la misère. Hélas ! Nous ne sommes pas encore libérés et Préval se veut le roi soleil.
La partie rouge de notre drapeau que certains intellectuels et présidents noiristes plus récemment anti-Gnbistes ont pris le temps de découdre pour approfondir une haine intérieur laissant place aux vautours libéralistes d’installer des Made In Haïti sans droits de douanes et les présidents qu’ils nous ont choisis qui font une erreur, une tache dans cette histoire haïtienne encore grandiose qui verra émergé un Patrice Lumumba haïtien qui ne sera pas assassiné.
L’union doit être concrète entre les différentes entités d’un peuple dans des conflits d’intérêts séculaires. L’une de ces deux parties agit effectivement comme des blancs et se laisse encore aliéné par une culture étrangère qui les laisse dans un semi-suicide silencieux. L’unité n’est pas une utopie avec un leader qui viendrait au moment des élections de novembre d’un poids si lourd qu’elles ne sauraient être frauduleuses. Qu’il soit une femme ou un membre de la chambre, il doit simplement être plus malin que les fausses malices.
Ne les parlez pas d’un plan Marshall, ou d’un programme de reconstruction par des industries étrangères, nous en avons beaucoup souffert, ce n’est pas d’aujourd’hui que nous recevons des fortes sommes de la communauté internationale, nous sommes sous aide depuis l’occupation. Avec un état fantôme nous ne bénéficierons que de corrupteurs. L’haïtien est trop habitue à la révolte, ils ne pourront pas… Il faut que quelque chose change ici a dit Jean Paul II.
Le peuple haïtien n’est pas une canaille, Voltaire s’est si souvent trompé dans notre cas que ce peuple qui dit-on devrait peut-être avoir laissé successivement les français, les américains, les dictateurs démocratiquement élus, ce peuple refuse la stabilité. Ce peuple qui en faite cherche des solutions que les tutelles étrangères et la soi-disant élite haïtienne ne lui offre pas regarde encore le soleil malgré un tremblement de terre qui n’a pas su secoué leur hargne ancestral contre ceux qui les entretiennent dans la misère. Hélas ! Nous ne sommes pas encore libérés et Préval se veut le roi soleil.
La partie rouge de notre drapeau que certains intellectuels et présidents noiristes plus récemment anti-Gnbistes ont pris le temps de découdre pour approfondir une haine intérieur laissant place aux vautours libéralistes d’installer des Made In Haïti sans droits de douanes et les présidents qu’ils nous ont choisis qui font une erreur, une tache dans cette histoire haïtienne encore grandiose qui verra émergé un Patrice Lumumba haïtien qui ne sera pas assassiné.
L’union doit être concrète entre les différentes entités d’un peuple dans des conflits d’intérêts séculaires. L’une de ces deux parties agit effectivement comme des blancs et se laisse encore aliéné par une culture étrangère qui les laisse dans un semi-suicide silencieux. L’unité n’est pas une utopie avec un leader qui viendrait au moment des élections de novembre d’un poids si lourd qu’elles ne sauraient être frauduleuses. Qu’il soit une femme ou un membre de la chambre, il doit simplement être plus malin que les fausses malices.
Ne les parlez pas d’un plan Marshall, ou d’un programme de reconstruction par des industries étrangères, nous en avons beaucoup souffert, ce n’est pas d’aujourd’hui que nous recevons des fortes sommes de la communauté internationale, nous sommes sous aide depuis l’occupation. Avec un état fantôme nous ne bénéficierons que de corrupteurs. L’haïtien est trop habitue à la révolte, ils ne pourront pas… Il faut que quelque chose change ici a dit Jean Paul II.
mercredi 19 mai 2010
Nu au plateau de sculpteur
Nu au plateau de sculpteur a récemment encaissé le titre d’œuvre d’art la plus chère vendue de tout temps. Christie’s a emboîté le pas à l’homme qui marche de Sotheby’s, sculpture minimaliste qui s’est contentée de représenter l’homme dans sa maladie de la vie, mais cet homme qui marche quelque soit la désintégration à laquelle il fait face. Hommage à Giacometti !
Ceux qui achètent aux enchères sont passés d’une envie de retrouver leur qualité essentielle d’homme à se perdre dans les seins libres d’une femme, la maîtresse principale de Picasso vendue à 106,4 millions d’euros. Les riches sont en crise d’art !
Ce tableau élément exemplaire du cubisme présente Marie Thérèse Walter couchée à terre, les jambes croisées laissant percée la ligne du pubis dans son air natal. Les seins ne s’imposent pas comme ceux d’Eugène Delacroix mais sont plutôt placés dans des positions inverses. Les yeux sont fermés, ce qui sous-entend un orgasme solitaire.
Le buste sur le plateau du sculpteur est la déification de la femme mais femme abandonnée que l’on veut au sommet des relations internationales. Mais femmes réveillez vous !
La sélection haïtienne féminine de football est championne des caraïbes mais tout est passé inaperçu.
Ceux qui achètent aux enchères sont passés d’une envie de retrouver leur qualité essentielle d’homme à se perdre dans les seins libres d’une femme, la maîtresse principale de Picasso vendue à 106,4 millions d’euros. Les riches sont en crise d’art !
Ce tableau élément exemplaire du cubisme présente Marie Thérèse Walter couchée à terre, les jambes croisées laissant percée la ligne du pubis dans son air natal. Les seins ne s’imposent pas comme ceux d’Eugène Delacroix mais sont plutôt placés dans des positions inverses. Les yeux sont fermés, ce qui sous-entend un orgasme solitaire.
Le buste sur le plateau du sculpteur est la déification de la femme mais femme abandonnée que l’on veut au sommet des relations internationales. Mais femmes réveillez vous !
La sélection haïtienne féminine de football est championne des caraïbes mais tout est passé inaperçu.
jeudi 6 mai 2010
La mort d'Ulysse.
Ulysse n’est pas en règle avec la mer!
Selon les mots de Roody Edme, dans son billet sur la nouvelle utopie de l’Europe, La Grèce serait aujourd’hui dans un bateau piégé au sommet de l’iceberg comme le dit le vice-président de la banque centrale chinoise. C'est-à-dire qu’Ulysse sur le chemin du retour doit coopérer avec l’Europe pour ne pas périr parce qu’ils ont oublié leur source.
L’Europe a oublié ce qui fait de lui ce modèle d’unité exemplaire qui lui a permis de surmonter plus facilement de nombreux défis dont la grande crise économique de 2008. Si la Grèce meurt, elle emportera dans son sillon toute l’organisation rêvée d’un monde ou l’ordre des coéquipiers puisse exister.
Imaginons un échec de la relance grec de façon immédiate et que la péninsule ibérique soit plongé dans cette même mer des crises de l’ultralibéralisme qui ravagent le monde dit-on de façon cyclique. Si l’Espagne et le Portugal suivent la Grèce sous la mer, la balance de l’Europe sera dévissé sous le poids trop lourd de dettes publiques plongeant le continent des riches dans un malaise qui suggérait une annulation claire de l’utopie européenne.
Pourquoi pensons-nous à une utopie ? S’il est vrai que l’idée d’une équipe économique infaillible n’est plus d’actualité. L’idée d’une Europe ou chacun réussirait ensemble en dépassant les deux pôles qui s’imposent est réalisable. Demain, l’Espagne ne compte pas céder à la pression des vents de l’histoire. L’Europe ne doit pas avoir l’attitude aveugle du chêne ou de la grenouille et éviter un orgeuille ou un égoïsme excessif qui amènerait à l’éclatement d’une entité dont le monde a besoin. Pour cela, il faut qu’Angela Merkel se préoccupe de changer la façon de voir de son peuple.
Le tourisme grec est au contraire de l’apogée. Papandreou fait place à de grandes difficultés internes, le peuple grec refuse d’être cynique. Ils doivent à la fois redevenir crédibles et résister à un plan d’austérité imposé par les plus responsables. La crise grec ne facilitera pas l’entré de la Turquie. La nouvelle Grèce doit laver la honte d’avoir été un passager clandestin.
Selon les mots de Roody Edme, dans son billet sur la nouvelle utopie de l’Europe, La Grèce serait aujourd’hui dans un bateau piégé au sommet de l’iceberg comme le dit le vice-président de la banque centrale chinoise. C'est-à-dire qu’Ulysse sur le chemin du retour doit coopérer avec l’Europe pour ne pas périr parce qu’ils ont oublié leur source.
L’Europe a oublié ce qui fait de lui ce modèle d’unité exemplaire qui lui a permis de surmonter plus facilement de nombreux défis dont la grande crise économique de 2008. Si la Grèce meurt, elle emportera dans son sillon toute l’organisation rêvée d’un monde ou l’ordre des coéquipiers puisse exister.
Imaginons un échec de la relance grec de façon immédiate et que la péninsule ibérique soit plongé dans cette même mer des crises de l’ultralibéralisme qui ravagent le monde dit-on de façon cyclique. Si l’Espagne et le Portugal suivent la Grèce sous la mer, la balance de l’Europe sera dévissé sous le poids trop lourd de dettes publiques plongeant le continent des riches dans un malaise qui suggérait une annulation claire de l’utopie européenne.
Pourquoi pensons-nous à une utopie ? S’il est vrai que l’idée d’une équipe économique infaillible n’est plus d’actualité. L’idée d’une Europe ou chacun réussirait ensemble en dépassant les deux pôles qui s’imposent est réalisable. Demain, l’Espagne ne compte pas céder à la pression des vents de l’histoire. L’Europe ne doit pas avoir l’attitude aveugle du chêne ou de la grenouille et éviter un orgeuille ou un égoïsme excessif qui amènerait à l’éclatement d’une entité dont le monde a besoin. Pour cela, il faut qu’Angela Merkel se préoccupe de changer la façon de voir de son peuple.
Le tourisme grec est au contraire de l’apogée. Papandreou fait place à de grandes difficultés internes, le peuple grec refuse d’être cynique. Ils doivent à la fois redevenir crédibles et résister à un plan d’austérité imposé par les plus responsables. La crise grec ne facilitera pas l’entré de la Turquie. La nouvelle Grèce doit laver la honte d’avoir été un passager clandestin.
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